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mardi 30 juin 2020

CENTRAFRIQUE: ATTRIBUTION ILLÉGALE DU PERMIS MINIER D’AURAFRIQUE, ENTREPRISE CANADIENNE, A MIDAS RESSOURCE, UNE SOCIÉTÉ PROCHE RUSSE.

ENQUÊTE DU MAGAZINE LA VOIX DU PANAFRICAN: La République Centrafricaine, forte de ses 623.000 Km2, est un pays situé en Afrique Centrale, et dont la richesse du sous-sol fait l’objet de convoitise tant des Européens, des Asiatiques, et des Russes depuis peu.

Le pays dispose en effet d’importantes ressources minières dont l’exploitation rationnelle devrait favoriser son développement économique, et largement contribuer à la réduction de la pauvreté qui touche la majorité des jeunes.

Plus de 400.000 Km2 (sur les 623 000 km2) soit environ 60% de la superficie totale du pays offrent un socle précambrien riche en minerais. Le plan minier réalisé en 1995, avec le concours de la Banque Mondiale, a identifié plus de 470 indices minéraux repartis sur l’ensemble du territoire centrafricain, parmi lesquels on trouve le diamant, l’or, l’uranium, le lignite, le fer, le cuivre, le calcaire, le colombo tantalite, le manganèse, le pétrole etc.

Afin donc de séduire davantage les investisseurs miniers, les dirigeants du pays vont organiser le secteur par une ordonnance N° 04.001 de 2004,   avant de  doter le pays en 2009 d’un Code Minier clairement défini par la Loi N°09.005 du 29 Avril. Ce code minier adopté, spécifie clairement que  toute personne physique ou morale (société) désirant exercer une activité minière telle que la recherche, l’exploitation, ou la transformation des substances minérales, doit au préalable signer une convention de développement minier avec l’Etat Centrafricain ceci afin d’obtenir, soit un titre minier, soit une convention autorisant légalement des activités minières.

C’est dans ce contexte qu’en février 2006, Aurafrique SARL, une société du groupe canadien en propriété exclusive AXMIN Inc, qui possède plus de 160 millions d’actions ordinaires en circulation et plus de 175 millions  entièrement déliées, va signer avec l’Etat de la République Centrafricaine, une convention minière, couvrant l’exploration, le développement, et les activités minières sur le permis Bambari de la société, et qui couvre une superficie de 2000 kilomètres carrés de ceinture de roches vertes archéennes.


La convention minière signée est  valable pour une  période de 25ans renouvelable par consentement mutuel, et inclue entre autre en termes clés, une redevance de 2.25% sur le produit de la vente d’or ; un intérêt de portage gratuit de 10% pour l’Etat Centrafricain, avec option d’acquérir une participation supplémentaire de 10% à la valeur du marché ; ainsi que des exemptions de taxes en rapport avec les travaux sur les chantiers, et des exonérations du précompte mobilier  sur les dividendes, les remboursements de capital et les intérêts.  En somme, des termes favorables aux deux parties, et qui se comparent valablement à ceux d’autres juridictions en Afrique.  Ainsi, les travaux miniers d’Aurafrique SARL vont débuter  avec le projet aurifère Passendro, puis s’en suivront d’autres et ainsi de suite .

Fin  2012, début 2013, la crise qu’a connue la République centrafricaine par le coup d’Etat ayant  renversé l’ancien Président François BOZIZE par  la coalition séléka, et qui va plonger le pays dans le néant, obligera l’entreprise Aurafrique SARL, à une pause considérable dans ses activités minières.

Avec le rétablissement de l’ordre constitutionnel en 2016 par l’élection du Président Faustin Archange TOUADERA à la tête du pays, suivi de son approche avec la Russie qui aura un appétit vorace pour les minerais centrafricains,  le permis minier d’ Aurafrique SARL sera théâtralement, et en toute illégalement, retiré pour réattribution à une société réputée proche de la Russie : a Midas Ressources.

Léopold MBOLI FRATAN

Et pour justifier ce retrait illégal, l’actuel  Ministre centrafricain des mines, Léopold MBOLI FRATRAN, évoquera quant-à lui le fallacieux prétexte du  manque d’activités  de la filiale canadienne sur le site depuis 2012. Puis les équipes  gouvernementales représentées dans l’affaire par l’avocat Emile BIZON, affirmeront  qu’elles n’ont jamais rencontré les dirigeants d’Axmin Inc, en dehors de son représentant d’origine malienne  à Bangui, Mr Aboubakar SIDIBE.

Enfin, pour les représentant du gouvernement, la compagnie canadienne était en droit de candidater à l’appel d’offre international lancé en 2009, pour réattribution des permis, mais elle ne l’a pas fait.

A ces trois allégations, Aurafrique SARL qui a  mandaté l’Avocat international Centrafricain, Me Crépin MBOLI-GOUMBA, par ailleurs candidat aux prochaines élections présidentielles en Centrafrique, répondra en évoquant des faits irrécusables.

En ce qui concerne l’inactivité de l’entreprise évoquée depuis 2012 et même 2013,  l’insécurité régnante dans le pays à cette époque, et liée  au coup d’Etat ayant renversé l’ancien  Président Francois BOZIZE par la coalition Séléka, n’était pas favorable à une quelconque activité. La ville de Bambari, tout comme les populations, elles-mêmes, étaient à la merci des hommes armés de toute horde. Il était donc impossible d’y mener une quelconque activité minière, d’autant plus que, ni le Gouvernement, et encore moins un membre du ministère des mines, n’était présent surplace à Bambari. Comment Aurafrique SARL aurait-elle donc pu mener des activités minières ? Et d’ailleurs à ce sujet, l’article 36 de la convention minière entre l’Etat centrafricain et l’entreprise canadienne, tranchait clairement sur la question.

De ce qui est des dirigeants de l’entreprise canadienne, et qui n’auraient jamais été vus à Bangui, là encore, il s’agit des allégations infondées, car,  sauf omission de leur part, les membres de la société Axmin Inc, comprenant Monsieur Aboubacar SIDIBE (représentant), Lifei JIANG (VP), avaient rencontrés quelques membres du Gouvernement, y compris le Président de la République,  chef de l’Etat.

Et même depuis 2018, une équipe représentant l’entreprise canadienne est  permanente en Centrafrique. D’ailleurs, en collaboration avec  le ministère des mines, les représentants d’Aurafrique Sarl devrait se rendre à Bambari pour la célébration de la journée mondiale de l’alimentation (JMA) en janvier 2019, et ainsi faire le lancement de projet. Seulement, et chemin faisant au petit matin, les équipes du Gouvernement, tout comme  celle de la société canadienne, vont ensemble rebrousser chemin, car Bambari était pris par les groupes armés, et la fête a été un désastre.

Enfin,  la dernière allégation concernant l’appel d’offre international lancé en 2009, l’avocat mandaté, Me Crépin MBOLI-GOUMBA, fera par une question, balayer du revers de la main cette affirmation surréaliste, car, comment les membres du Gouvernement peuvent-ils dire que la société Aurafrique Sarl était en droit de postuler à l’appel d’offre?

C’est totalement  insensé, un fait exprès à défaut d’une ignorance des  textes en vigueur de la République Centrafricaine en la matière.

En effet, l’article 108 du décret d’application du code minier interdit formellement à une société déchue d’un permis, de postuler à un appel d’offre sur le même périmètre, et cela pour 3 ans.

Deuxièmement, l’appel d’offre en question était revêtu d’un casting  flou, et qui laissait clairement penser, sans risque de se tromper, que  la société attributaire était d’avance déjà choisie.

Enfin et troisièmement, la société  Aurafrique Sarl  ne pouvait logiquement  pas postuler pour son propre permis qui lui a été retiré d’une manière illégale, sans base juridique,  et au grand mépris de la convention signée, pour le profit des intérêts relevant des amitiés et affinités Russo-centrafricaine.

Me Crépin MBOLI-GOUMBA, Avocat d'Aurafrique / RCA

Aujourd’hui, l’affaire étant toujours devant les tribunaux, et le Gouvernement se voyant coupable de sa démarche,  tente des approches afin de trouver un arrangement à l’amiable avec les représentant d’Aurafrique Sarl.

Une chose est certaine, les responsables d’AXMIN Inc. espère des autorités centrafricaines, qu’elles  reviennent à de bons sentiments pour réparer le préjudice causé, car, l’entreprise canadienne  ne compte pas laisser passer haut la main, au profit de l’entreprise pro-Russe Midas Ressource,  son permis minier Bamabari durement acquis, et qui lui revient de droit.

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Par Jean-Pierre DUMONT

Journaliste Indépendant Afrique Magazine.

Chroniqueur à La Voix Des Panafricains.


jeudi 25 juin 2020

LA DIPLOMATIE CENTRAFRICAINE EN COTE D'IVOIRE S’EXERCE DÉSORMAIS DANS LA RUE !

INCROYABLE, MAIS VRAI!

Le personnel diplomatique de l’ambassade Centrafricaine, au quartier résidentiel de Cocody, en Cote d’Ivoire, a été expulsé au courant de cette  semaine, et l’ambassade fermé  pour non payement des loyers. 

Le Président Ivoirien et l'Ambassadrice de RCA, S.E.M Honorine MAGBA

L’information nous a été  confirmée ce jeudi 25 Juin 2020,  par un cadre de l’ambassade joint au téléphone.

Le montant des arriérés s’élèverait à 270.000.000 francs CFA (environ 413 000 euros).  

Toujours d’après ce diplomate qui souhaite garder l’anonymat, ces problèmes de loyers impayés datent de 1997. Le propriétaire de la villa n’avait donc plus, à ce jour, d’autres solutions que celle de vider le personnel après moult relances sans succès sur le payement de ses loyers.

A ce stade, trouver dans les jours à venir un nouveau local pour abriter les services de l’ambassade, sera une véritable équation à résoudre pour l’ambassadrice Honorine Flore Lydie MAGBA, qui a  présentée ses lettres de créances au Président OUATTARA, il y a seulement sept(07) mois, soit le 14 Novembre 2019.

L'Ambassade Centrafricaine en Cote d'Ivoire

Rappelons par ailleurs qu’au titre d’ambassade en Afrique de l’Ouest,  c’est notre  seule représentation diplomatique,  puisque dans les autres pays de la région comme le Bénin, le Togo, ou  le Ghana, il n’existe que des Consulats.

Enfin, il sied de préciser que cette expulsion intervient au moment ou les centrafricains de Cote d’Ivoire s’apprêtaient pour les opérations de recensements après la mise en place du bureau de démembrement de l’ANE.

Photo de famille avec les Centrafricains de Cote d'Ivoire

Vivement, que les autorités centrafricaines trouvent rapidement une solution à ce problème.

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Par Adèle OSSAMBIA


mardi 23 juin 2020

RCA / ÉLECTIONS DU 27 DEC 2020 : LE BUREAU SOUS-FÉDÉRAL DU PARTI RDC AU CONCO GROGNE ET MENACE!

C’est par courrier datant du 19 Juin 2020, que les membres du Bureau-Fédéral Congo/Brazzaville du  Rassemblement Démocratique Centrafricain  (RDC), parti de  Désiré Bilal KOLINGBA, vont saisir l’Ambassadeur, Mme FAYANGA Marie Charlotte, Haute représentante diplomatique de la République  Centrafricaine près le Congo/ Brazzaville, pour dénoncer avec force ce qu’ils considèrent comme une violation extrêmement grave des droits et devoirs  des citoyens Centrafricains au Congo.

En effet, selon qui est mentionné dans  le décret N° 20.183 du 20 mai 2020, fixant la liste des pays retenus pour la participation des Centrafricains de l’étranger à la prochaine élection Présidentielle, le seul et unique centre de vote sera ouvert au Consulat de la République Centrafricaine à Pointe-Noire.  

Décret 20.183 du 20 mai 2020

A moins donc d’effectuer un déplacement dans cette ville, capitale économique du Congo, il sera impossible aux Centrafricains vivants à Brazzaville, et à ceux de la ville de  Bétou, frontalière avec la Centrafrique, de pouvoir  exprimer leur volonté lors du prochain scrutin présidentiel du 27 décembre 2020, et devant permettre d’élire un nouveau Président en République Centrafricaine..

Courrier du Bureau  Sous-Fédéral RDC/Congo

Pour les membres du Bureau Fédéral du RDC, cela est inacceptable, quand on sait que lors des dernières élections 2015/2016, le centre de Brazzaville avait enregistré 2774 personnes inscrits, dont  2474 s’étaient acquitter de leur droit de citoyen, et pour Bétou, quasiment tous les 7000 inscrits sur les listes électorales étaient présents pour voter.

Rénée P. GOYEMIDE/Bureau Sous-Fédéral RDC Congo

Pour Renée Pascale GOYEMIDE, membre du Bureau Sous-Fédéral RDC au Congo, « Il s’agit là d’une décision politique, délibérément prise par les autorités de Bangui, afin de priver le parti RDC, 3e lors des dernières élections,  de son électorat très conséquent à Brazzaville et dans la ville de Bétou, ce qui serait scandaleux ».

Le  Président du Bureau Sous-Fédéral RDC, Mr NZONGUELE Henri, quant-à lui, souhaite vivement que l’ambassadeur, en transmettant aux autorités de Bangui ce mécontentement exprimé, puisse peser de tout son poids, afin qu'une solution soit trouvée à ce désagrément, pas des moindres.


Il faut noter que cette décision de priver les centrafricains de leur droit de vote constitutionnellement reconnu, n’est pas violé seulement au Congo, mais dans bien d’autres villes africaines aussi, ou les centrafricains n’ont pas encore réagit. Mais en croire les informations qui parviennent à notre rédaction, ça ne saurait tarder.

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Par notre correspondant au Congo.

Justine MAKOUALA.

lundi 22 juin 2020

Le Ministre Centrafricain des Mines s'exprime sur un nouvel investisseur Russe et la prospection pétrolière chinoise.

Dans un entretien exclusif à Sputnik, Léopold Mboli-Fatran, ministre centrafricain des Mines et de la Géologie, évoque un nouvel investisseur russe dans le secteur du diamant, sur la Chine qui part à la recherche de gisements pétroliers et sur le partenariat de la mine Ndassima avec une société d’origine malgache.

Juste avant que la pandémie de Covid-19 n’arrive sur le sol centrafricain, à Bangui s’est tenu fin février le premier Salon international des mines, des carrières et du pétrole, qui a apporté beaucoup de belles promesses pour l’exploitation du sous-sol de la RCA. Les investisseurs potentiels sont venus de tous les coins du monde, et maintenant Bangui attend la reprise des activités minières pour renforcer ces partenariats. «Le secteur minier centrafricain est encore jeune, ça promet», explique Léopold Mboli-Fatran, ministre centrafricain des Mines et de la Géologie.

Les rapports entre l’État et les investisseurs.

La richesse du sous-sol centrafricain nécessite des investissements sérieux et des recherches profondes pour être exploité à la hauteur des attentes. C’est pour cette raison que le secteur minier vit des changements pour s’adapter à une nouvelle réalité qui pourrait donner une vraie dynamique de développement à l’ensemble du pays, relate le ministre centrafricain des Mines et de la Géologie qui dresse une liste des réformes.


«Depuis 2016, nous avons employé certaines réformes, comme le partenariat public–privé, le développement des structures de base. Nous avons entamé la révision du code minier qui doit devenir plus attractif pour les investisseurs et tout l’environnement qui concerne l’installation. Le cadre légal qui permet de travailler sans avoir de problèmes dans le rapport entre l’État et les investisseurs, nous avons aussi le projet d’assainir notre cadastre minier.»

Diamville, une nouvelle société russe.

Plusieurs pays ont investi en Centrafrique, mais les leaders en prospection recherche minière demeurent l’Afrique du Sud et la Chine. La Russie est à la pointe dans ce domaine, notamment avec la société Lobaye Invest qui a eu son permis en 2018. Un nouvel acteur russe est entré sur la scène minière en RCA, d’après Léopold Mboli-Fatran.

«Nous avons encore un investisseur russe qui a sollicité un permis dans le cadre de l’achat du diamant, pour l’import et l’export du diamant. La société s’appelle Diamville.»

La Chine et le Pétrole Centrafricain.

L’activité de la Chine dans le secteur minier en RCA a été plusieurs fois sanctionnée par le gouvernement, notamment avec une amende se montant à plus de 15.000 euros et la suspension provisoire des chantiers, comme pour la société chinoise HW-Lepo. Désormais, la Chine se lance dans la recherche de gisements de pétrole centrafricain, confie le ministre des Mines.

«La Chine est dans la recherche pétrolière au nord du pays, l’Afrique du Sud dans l’ouest du pays. Pour les Français, nous avons un permis qui est encore en valeur c’est la société Areva qui exportait de l’uranium de Bakouma.».

La levée de l’embargo.

Cette année, le processus de Kimberley est présidé par la Russie, qui veut «faire revenir dans la légalité» les diamants centrafricains. Depuis 2013, la RCA est en effet interdite d’exportation de diamants, et par la suite le pays a été suspendu par le processus de Kimberley. En 2016, Bangui a entamé une négociation avec le cadre global et réussi une levée partielle de l’embargo pour l’ouest du pays.

«Nous sommes en train de discuter de la levée sur l’ensemble du territoire. Nous travaillons très sincèrement sur la question de la sécurité soutenue dans tout le pays.»

Les femmes dans le secteur minier.

«Depuis septembre 2019, j’ai pu porter à la tête de la direction régionale 2 femmes sur 6, ce qui a été déjà un clin d’œil pour favoriser les femmes au niveau de mon département, et [concernant] l’AFESMICA nous suivons de très près l’activité de cette organisation.»

L’année dernière, l’Association des Femmes du Secteur Minier de Centrafrique a été créé pour appuyer le rôle des femmes et leur participation dans la prise de décisions. Elles dénoncent le nombre insuffisant des femmes dans ce domaine et le ministre Mboli-Fatran se montre touché par le problème, voulant placer «cette question au cœur de la politique».

Un nouveau partenariat avec la mine Ndassima.

Le secteur minier, comme tous les autres secteurs de l’économie, subit les effets négatifs du Covid-19, selon Léopold Mboli-Fatran. Le pays a été paralysé et même aujourd’hui, l’exploitation du diamant est complètement à la baisse. Le pays mise énormément sur la fameuse mine Ndassima pour la reprise de l’activité.

«Nous sommes en train de travailler sur "l’après Covid-19" à ce que les chantiers reprennent, à ce que les partenaires avec qui nous avons commencé les discussions reprennent aussi. Comme avec le Botswana pour mettre en place une structure pour l’exploitation du diamant. Et surtout notre mine Ndassima, qui a eu un nouveau partenariat avec une société d’origine malgache, MIDAS.».

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@AFP  PATRICK FORT

Par Ksénia Emelyanova.

Site : https://fr.sputniknews.com/afrique/202006221043991009-le-ministre-centrafricain-des-mines-sexprime-sur-un-nouvel-investisseur-russe-et-la-prospection/


dimanche 21 juin 2020

Message de Son Excellence Catherine SAMBA-PANZA à l’occasion de la Fête des Pères.

Certains doutaient que nous mettrions les pères à l’honneur !!!

C’était sans comprendre que toutes les femmes africaines portent un véritable amour et un grand respect à leurs pères et ne sont pas moins reconnaissantes aux hommes qui leur sont complémentaires dans la vie.

Mme SAMBA-PANZA Cathérine

Certes, nous avons l’habitude de fêter les mères car nous nous disons que les pères ont leur fête tous les jours.

Or, il est important, de temps en temps, de rappeler avec force le rôle central que jouent les pères dans la vie familiale. Le Père, c’est l’autorité morale de la famille. Un père est pour ses enfants, particulièrement pour ses garçons, à la fois un modèle, un guide et un ami. Mais il est d'abord et avant tout quelqu'un qui joue un rôle actif dans leur vie au quotidien et qui travaille sans relâche pour leur inculquer des valeurs qui les aideront à devenir des adultes honnêtes et les bons citoyens de demain.

Malheureusement, dans les périodes difficiles actuelles, lentement, très lentement, nos hommes en ont oublié l’immense responsabilité que leur confère le nom de PÈRE.

C’est pourquoi, avec toutes vos mères, sœurs, épouses et filles, je lance un cri : PÈRES, reprenez votre place au sein de vos foyers, de vos communautés et de vos Nations. Nos jeunes, vos enfants, qui ont perdu tout repère crient à vous. Assumez les rôles et les responsabilités importantes qui vous reviennent !

C’est avec un réel plaisir que je souhaite à tous les pères, grands-pères, arrière grands- pères et aux hommes en général, une très belle fête.


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S.E. Catherine SAMBA-PANZA

Ancien Chef de l’Etat de la Transition

Présidente de l’OPALEF

Co-Présidente de FemWise-Africa


RDC: Vital KAMERHE CONDAMNÉ A 20 ANS DE PRISON AU TERME D'UN PROCÈS SANS PRÉCÉDENT A KINSHASA.

Le directeur de cabinet du président Tshisekedi a été reconnu coupable, ce samedi 20 juin, de détournement de deniers publics et corruption aggravée.

 

Crédit-Photo: VOX-POPULI 236

C’est un procès historique qui s’achève. Vital Kamerhe, ancien président de l’Assemblée nationale et directeur de cabinet du président de la République, Félix Tshisekedi, a été condamné, ce samedi 20 juin, par le tribunal de grande instance de Kinshasa-Gombe à 20 ans de travaux forcés – dans les faits, de prison –, la peine maximale, pour « détournement de fonds publics » et « corruption aggravée ». Il se voit aussi frappé de dix ans d’inéligibilité. C’est la première fois qu’une figure politique de cette importance est condamnée pour de tels faits en République démocratique du Congo.

Vital Kamerhe et son coaccusé, l’entrepreneur libanais Samih Jammal, sont donc reconnus coupables du détournement de près de 50 millions de dollars destinés au financement de maisons préfabriquées prévu dans le programme d’urgence des 100 jours lancé par le chef de l’Etat après son investiture le 24 janvier 2019.

Nombreux rebondissements

Depuis le 11 mai, tout le pays suivait la retransmission des audiences sur la RTNC, la chaîne de télévision nationale, qui avaient lieu dans l’enceinte de la prison centrale de Makala à Kinshasa. Le procès a connu de nombreux rebondissements depuis son ouverture. Plusieurs audiences ont été repoussées. Surtout, le juge Raphaël Yanyi, en charge du dossier, est mort brutalement et dans des circonstances suspectes fin mai. Après des rumeurs d’empoisonnement, le ministre de la justice, citant les résultats de l’autopsie, a, finalement, conclu à un meurtre causé par des coups à la tête. Des résultats contestés par la famille du juge.

Au début du procès, Vital Kamerhe et ses avocats s’étaient montrés combatifs et confiants. Ils affirmaient alors que le ministère public n’avait aucune preuve du détournement, et le responsable politique avançait qu’il n’était qu’un lointain superviseur du programme présidentiel. M. Kamerhe dénonçait un complot visant à l’empêcher de se présenter à l’élection présidentielle de 2023, comme prévu par l’accord de Nairobi conclu avec Félix Tshisekedi en 2018.

La corruption également retenue.

Mais au fil des audiences, le procureur et la partie civile se sont efforcés de démonter la défense de M. Kamerhe. Selon eux, contrairement à ce qu’il affirmait, l’accusé était bien l’ordonnateur des dépenses du programme des 100 jours, faisant décaisser 59 millions de dollars alloués à la construction de 4 500 maisons préfabriquées avant même que les marchés ne soient autorisés et les avenants signés. L’argent ayant ensuite été retiré en intégralité par Samibo et Husmal, les entreprises de l’entrepreneur libanais Jammal Samih, lui aussi condamné à 20 ans de prison.

La partie civile a expliqué que le directeur de cabinet s’était « empressé » de faire sortir l’argent des caisses de l’Etat. Pourtant, les maisons n’ont pas été livrées. Un an après la commande, sur les 4 500 unités commandées, seules 211 sont arrivées, et elles ne sont pas terminées.

échange de l’attribution des marchés, au mépris des procédures légales. De plus, selon le procureur, Vital Kamerhe et sa famille ont acquis plusieurs biens immobiliers de grande valeur pendant cette même période, des biens qu’ils n’auraient pas pu acheter avec leur rémunération officielle.

Crédit-Photo: VOX-POPULI 236

« Les motivations sont politiques ».

Pour de nombreux représentants de la société civile, ce verdict marque un tournant dans la lutte anticorruption dans le pays. A l’Observatoire de la dépense publique (ODEP), Valéry Madianga, l’un des responsables de l’ONG, salue une « grande victoire du contrôle citoyen ». Mais pour un cadre de l’Union pour la nation congolaise (UNC), le parti de Vital Kamerhe : « Il n’est qu’une infime partie d’un système qui manque de rigueur et de transparence. Il n’était pas seul, et il faut que ça aille plus loin si on s’attaque à l’impunité. »

Vital Kamerhe a déjà annoncé qu’il ferait appel de la décision au plus vite. Pour ses avocats, il a été « mal jugé » dans ce procès. « Le juge a appliqué la jurisprudence plus que la loi. Les motivations sont politiques », dénonce maître Kabengele Ilunga, l’un de ses avocats.

Les regards se tournent, désormais, vers la coalition au pouvoir, Cap pour le changement (CACH), qui réunit l’UNC et l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) du président Félix Tshisekedi. Pour certains, Vital Kamerhe aurait été « lâché » par son ancien allié. « Il risque d’y avoir une scission au sein du parti, entre ceux qui resteront fidèles à Vital, et ceux qui afficheront leur allégeance au président pour garder leurs postes », estime un membre de l’UNC. Le 19 juin, lors du 10e anniversaire de cette formation, le secrétaire général, Aimé Boji Sangara Bamanyirue, a affirmé que l’objectif était à présent de conserver le pouvoir « le plus longtemps possible et de façon la plus démocratique ».

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Par notre Correspondant depuis Kinshasa

André KOLONGO


LES ACCUSATIONS FANTAISISTES DE « COUP D’ETAT » DU GOUVERNEMENT CENTRAFRICAIN, DÉNONCÉES PAR UN MEDIA INTERNATIONAL.

« RUMEURS DE COUP D’ETAT A BANGUI, FAKE-NEWS ET MANIPULATION AU SOMMET DE L’ETAT » c’est la UNE cette semaine du Magazine « La Voix des PANAFRICAINS », qui a voulu dénoncer, puis lever après enquêtes, le voile sur  ses accusations fantaisistes de complots de Coup d’Etat, et qui sont en réalité de véritables  Fake-News gouvernementaux, fomentés de toutes pièces au plus haut sommet de l’Etat Centrafricain.

Crédit-Photo: Magazine La Voix des Panafricains

Mais à qui profite cette manipulation de l’opinion ?  Pour quel intérêt les hautes autorités  s'adonnent-elles à de telles pratiques ? Quels en sont les enjeux ?

En effet, acculé de toute part de mal gestion et, d’incapacité à ramener la paix et la sécurité dans le pays depuis sa prise du pouvoir en mars 2016, le régime de Bangui s’est retrouvé à devoir faire feu de tout bois afin de laver à quelques mois des prochaines élections, une image profondément écornée par des accusations qu’il peine à démentir au sujet de son alliance avec les Groupes armés dont certains, malgré de multiples cas de violations de l’accord de Paix de Khartoum par des massacres sur la population à leurs actifs, sont toujours en fonction à la Primature comme ministre conseillers militaires spéciaux.

Pour ce faire donc, et le phénomène de Fake-News Gouvernementaux s’étant de plus en plus accentué avec l’arrivée dans ce pays des oligarques Russes, le régime de Bangui n’aura pas mieux fait que de choisir pour cible, en plus de la France, quelques leaders politiques de l’opposition et potentiels candidats influents aux prochaines élections pour leur coller ces étiquettes. Ainsi, l’ancien Président de l’Assemblée Nationale, Abdou KARIM MECKASSOUA,  tout comme  l’ancien Président Francois BOZIZE, sont ces deux la qui sont principalement visés par les hautes autorités centrafricaines, et qui, depuis quelques mois déjà,  ne ménage aucun effort pour gravement nuire à l’image politique de ces adversaires de tailles pour eux.

Crédit-Photo: Magazine La Voix des Panafricains

Et pourtant, nombre d’observateurs de la vie politique centrafricaine s’accordent à dire que ces deux responsables politiques ainsi accusés, ne seraient aucunement, ni de près ni de loin, mêlés à un quelconque projet de renversement du régime de Bangui.

Bien plus, un diplomate étranger en fonction à Bangui, et qui requiert l’anonymat,  n’ira pas du dos de la cuillère pour corroborer les affirmations du Magazine « La Voix des Panafricains », martelant qu’au sujet de l’ancien PAN, Abdoul Karim MECKASSOUA,  le Gouvernement se trompait totalement de cible. Le diplomate, regrettant enfin que ce genre de comportement puisse provenir de la part des hautes autorités, va clairement, mais à demi-mot,  laisser entendre qu’il s’agissait d’un stratagème devant permettre de maquiller les échecs du Gouvernement dont le bilan est un fiasco total. Et même, cela permettrait enfin au régime de Bangui, selon le fonctionnaire international, de mettre hors de course des présidentielles prochaines, ces deux responsables de partis politiques.

Crédit-Photo: Magazine La Voix des Panafricains

Triste qu’on veuille toujours nous manipuler dans ce pays, mais content que ces manipulations finissent toujours par être dévoilées.

Aux centrafricains dès à présent de prendre leurs responsabilités par des  mesures fermes et sans appel, afin de sanctionner dans les urnes lors des prochaines élections, les dirigeants actuels qui, en plus d’humilier ainsi le pays avec des pitreries grandes natures de ce genre,  se sont assez amusés avec l’avenir des Centrafricains.

Ce pays n’a que trop souffert, et il faudrait bien que cela cesse !

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Par Jean Christophe DÉDÉAVODÉ 


samedi 20 juin 2020

DIPLOMATIE : DÉCÈS A BANGUI DE L’AMBASSADEUR CENTRAFRICAIN PRES LE ROYAUME CHÉRIFIEN.

C’est avec beaucoup d’émotion et pincement dans le cœur, que nombre de centrafricains ont appris ce samedi, 20 Juin 2020, la nouvelle du décès de S.E IsmaÏla NIMAGA, Ambassadeur plénipotentiaire de la République Centrafricaine près le Royaume Chérifien.

Crédit Photo/Vox-Populi

Le Diplomate, d’après un membre de sa famille joint au téléphone,  aurait tiré sa révérence  des suites d’une courte maladie à l’hôpital Communautaire de Bangui.

Ancien Ministre de la République Centrafricaine au temps de  KOLINGBA, IsmaÏla NIMAGA a été nommé sous le régime du défunt  Président  Ange Félix PATASSE, ambassadeur de la République Centrafricaine auprès du royaume du Maroc dans les années 2000, avec droit de juridiction auprès de la République d’Algérie, de Tunisie, et plu-tard encore sous Djotodia, auprès de la République Islamique de la Mauritanie.

Grand Intellectuel, homme de culture et Doyen du Corps Diplomatique, on se souviendra de lui comme l’un des meilleurs diplomates de  sa génération.

Crédit Photo/Vox-Populi

La Diplomatie Africaine en général et Centrafricaine en particulier, viennent ainsi  de subir, là encore, une grosse perte.

Pour le cas de notre pays singulièrement, et de notre chancellerie au Maroc, il s’agit de la deuxième perte en l’espace de moins d’un moins, car,  la plaie dans nos cœurs, causée par le  décès au mois de mai dernier,  du Diplomate  Dieudonné GBIEGBA, toujours en fonction au sein de notre ambassade au Maroc, n’est encore pansée.

Nos condoléances les plus émues à la famille de l’illustre disparu, et aux membres du corps diplomatique Centrafricain.

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Par Adèle OSSAMBIA.


vendredi 19 juin 2020

DROIT DE RÉPONSE DE SANISLAS MAMADOU DANGABO AU JOURNAL NDJONISANGO.

En date du 13 Juin 2020, une édition du journal NDJONI-SANGÖ, dans sa forme cybernétique, a cru bon de juxtaposer  au portrait éloquent de Monsieur ABDOU KARIM MECKASSOUA, député du 3e arrondissement de la ville de Bangui et Président du parti politique « Le Chemin de l’Espérance », un titre suggestif libellé ainsi qu’il suit : «  RCA : QUI EST RÉELLEMENT KARIM MECKASSOUA ? ».

 

Monsieur,

En ma qualité de proche parent de la famille du concerné, je me permets au nom de la famille, de vous adresser ce droit de réponse, afin de corriger certaines invraisemblances relevées, et faire ainsi connaitre la vérité aux Centrafricains.

D’entame, il convient de souligner que l’écho triste du contenu de ce pamphlet chargé d’approximations à l’honneur de l’ancien président de l’Assemblée Nationale, témoigne à suffisance que rien ne vous distingue de certains scribouillards  des milieux journalistiques, inscrits dans la logique et la botte de leurs perfides mentors.  Et pourtant, les règles élémentaires du journalisme repris par tous les codes de déontologie, commandent à tout journaliste de vérifier ses informations avant de les diffuser, car le faisant, vous vous  épargnez ainsi, à défaut d'être attrait en justice pour diffamation, des humiliations et réprimandes, tant de la part de vos collègues journalistes que de vos lecteurs. 

Mais revenons à votre article, puisque nous souhaitons vivement relever pour le déplorer, et corriger un certain nombre de choses dites par ignorance, à défaut d'être de mauvaise foi.

En effet, ABDOU KARIM MECKASSOUA n’a jamais caché ses origines haoussa comme vous semblez vouloir le faire sous-entendre. Il est né au KM5 en 1953 bien avant les indépendances. Et  contrairement aux origines Nigériennes dont vous l’affublez indirectement de part ses parents, sachez que ces derniers sont tous nés dans ce qu’on appelait à l’époque Afrique Equatoriale Française (AEF).  Son père, contrairement à vos affirmations erronées,  n’a jamais été conducteur de camion, et ce dernier a toujours su éduquer ses enfants à la culture de l’effort, tout en les poussant à aller à l’école, gage d’un avenir Aujourd’hui encore, nombre de ceux qui ont bénéficié de cette éducation lui sont grandement reconnaissant.

Vous affirmez également comme certains autrefois, que ce serait MECKASSOUA qui aurait financé le nommé AL-KHATIM, fondateur du Groupe armé dénomme Mouvement Patriotique Centrafricain (MPC). C’est là encore une autre invraisemblance dont l’objectif clairement déclaré est de faire flores au député de la Nation, l’identité d’ennemi de la république, ceci afin de le déprécier de ses nombreux soutiens, tant à Bangui que dans l’arrière-pays. Mais là encre, et  tout comme ceux qui avaient autrefois avant vous tentés ce stratagème, et qui ont subi un échec foudroyant du fait de n’être pas en mesure de produire la moindre preuve pouvant  corroborer leurs allégations, vous en subirez le même échec, puisque blanc comme neige, MECKASSOUA a ce sujet ne se reproche de rien.

Honorable Abdou Karim MECKASSOUA

Et même, il est bien curieux que vous n’ayez point dans votre pamphlet, fait mention de toutes les bonnes initiatives entreprises par MECKASSOUA, afin de ramener la paix en RCA.

Pour rappel et pour exemple, il vous souviendra qu’en 2017, bien avant l’accord de Sant’Egidio, tout comme celle de Khartoum aujourd’hui devenu caduc, MECKASSOUA, alors Président de l’Assemblée Nationale, avait pris sur lui l’initiative parlementaire  pour l’adoption d’un Plan de Paix Global en Centrafrique, et qui avait été adopté à l’unanimité par acclamation le 26 mai 2017. Ce Plan,  savamment élaboré par l’ancien PAN, contenait un ensemble de mesures qui devaient permettre d'aller vers une paix durable en Centrafrique, en alliant bien sur  les impératifs de désarmement et de réconciliation nationale avec les justes exigences de justice et de réparation pour les victimes, ceci tout  en inscrivant le processus dans le strict cadre de la légalité républicaine. Dommage que l’exécutif à l’époque, au lieu d'appuyer cette initiative du génie centrafricain,  à plutôt contribué à le mettre en mal, sinon pas à l’enterrer comme ce fût le cas. Et aujourd'hui, notre pays est humilié par un accord signé à l'aveuglette, pour juste satisfaire les ambitions de certains, au détriment du bien être du peuple Centrafricain.

Dommage aujourd’hui, qu’alors qu’il y a bien de soucis importants dont, et dont devraient se soucier ceux qui vous envoient, l’on en est à perdre du temps en s'en prenant   à MECKASSOUA. Chose vraiment  triste, regrettable et déplorable.

Cependant, sachez que même si pour l'intéressé lui même, silence méprisant reste meilleure réponse à donner à ces agitations, nous autres qui le connaissons mieux, et maîtrisons son parcours, nous serons toujours là pour rétablir la vérité. 

Merci de garder un peu de votre grandeur, et de vous rachetez en respectant la loi qui vous exige de publier ce droit de réponse à votre article aux références susmentionnés, et dans votre journal.

Fraternelles salutations.

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SANISLAS MAMADOU DANGABO
Proche parent.

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