C’est par courrier datant du 19 Juin 2020, que les membres du Bureau-Fédéral Congo/Brazzaville du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC), parti de Désiré Bilal KOLINGBA, vont saisir l’Ambassadeur, Mme FAYANGA Marie Charlotte, Haute représentante diplomatique de la République Centrafricaine près le Congo/ Brazzaville, pour dénoncer avec force ce qu’ils considèrent comme une violation extrêmement grave des droits et devoirs des citoyens Centrafricains au Congo.
En effet, selon qui est mentionné dans le décret N° 20.183 du 20 mai 2020, fixant la liste des pays retenus pour la participation des Centrafricains de l’étranger à la prochaine élection Présidentielle, le seul et unique centre de vote sera ouvert au Consulat de la République Centrafricaine à Pointe-Noire.
A moins donc d’effectuer un déplacement dans cette ville, capitale économique du Congo, il sera impossible aux Centrafricains vivants à Brazzaville, et à ceux de la ville de Bétou, frontalière avec la Centrafrique, de pouvoir exprimer leur volonté lors du prochain scrutin présidentiel du 27 décembre 2020, et devant permettre d’élire un nouveau Président en République Centrafricaine..
Pour les membres du Bureau Fédéral du RDC, cela est inacceptable, quand
on sait que lors des dernières élections 2015/2016, le centre de Brazzaville avait
enregistré 2774 personnes inscrits, dont 2474 s’étaient acquitter de leur droit de
citoyen, et pour Bétou, quasiment tous les 7000 inscrits sur les listes électorales étaient
présents pour voter.
Pour Renée Pascale GOYEMIDE, membre du Bureau Sous-Fédéral RDC au Congo, « Il s’agit là d’une décision
politique, délibérément prise par les autorités de Bangui, afin de priver le parti
RDC, 3e lors des dernières élections, de son électorat très conséquent à Brazzaville
et dans la ville de Bétou, ce qui serait scandaleux ».
Le Président du Bureau Sous-Fédéral
RDC, Mr NZONGUELE Henri, quant-à lui, souhaite vivement que l’ambassadeur, en
transmettant aux autorités de Bangui ce mécontentement exprimé, puisse peser de
tout son poids, afin qu'une solution soit trouvée à ce désagrément, pas des moindres.
Il faut noter que cette décision de priver les centrafricains de leur droit de vote constitutionnellement reconnu, n’est pas violé seulement au Congo, mais dans bien d’autres villes africaines aussi, ou les centrafricains n’ont pas encore réagit. Mais en croire les informations qui parviennent à notre rédaction, ça ne saurait tarder.
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Par notre correspondant au Congo.
Justine MAKOUALA.
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