Archives du blog

dimanche 22 novembre 2020

ELECTIONS DU 27 DEC 2020: JOSEPH BENDOUNGA SAISIT A NOUVEAU LA COUR CONSTITUTIONNELLE.

À quelques jours de la publication définitive des listes des candidats aux élections présidentielles et législatives du 27 décembre, le Président du mouvement démocratique pour la renaissance et l’évolution de Centrafrique (MDREC), Monsieur Joseph Bendounga saisit à nouveau la cour constitutionnelle afin d’interpeller les juges  sur les candidatures de certains prétendants issus des groupes armés, ou encore de leurs complices.

Selon l’opposant Joseph Bendounga, sa requête introduite vendredi auprès de la Cour constitutionnelle viserait avant tout à faire invalider les candidatures de tous les prétendants issus des groupes armés, y compris leur complice, quelle que soit leur origine.

« Quand vous prenez les armes  pour porter atteinte à l’intégrité physique et morale de l’État,  vous commettez un crime imprescriptible  au regard de l’article 28 de la constitution. C’est l’usurpation  du pouvoir. Et ceux qui les aident sont des co-auteurs. Donc,  ces gens, il leur est interdit  de briguer une quelconque fonction  élective ou nominative. Le MDREC a saisi  la Cour constitutionnelle pour lui demander  de nous dire est-ce que  ceux qui ont porté atteinte à la souveraineté  de l’État peuvent-ils candidater  pour la présidence  de la République et  les postes des députés à l’Assemblée nationale », a déclaré l’opposant Joseph Bendounga.

D’après lui, l’objet de sa requête auprès de la Cour constitutionnelle est  non seulement l’invalidation des candidatures des membres des groupes armés ou encore de leurs complices, mais également faire en sorte que les juges, lors de l’audience solennelle et publique de la Cour constitutionnelle, puissent dire  aux personnes concernées que  la République centrafricaine  est un pays de droit et qu’ils ne  doivent pas postuler.

Aussitôt, sur les rues de la capitale, nombreux sont ceux qui pensent que la requête du leader du MDRC viserait implicitement monsieur Armel Sayo Ningatoloum, Monsieur Abdoul-Kassim Algomi Tidjani  , etc., ou encore le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, accusé à plusieurs reprises à tort ou à raison pour avoir créé, ou encore entretenir certains groupes armés comme la milice requins », l’UPC du chef rebelle Ali Darassa, et le MPC du mercenaire tchadien Mahamat Al Khatim.

Notons que d’ici le 3 décembre, la Cour constitutionnelle va publier les listes définitives des candidats aux élections présidentielles et législatives, dont le premier tour est fixé au 27 décembre 2020.

--------------------------------

Source: Corbeau-news Centrafrique.

SOCIETÉ: VIVE TENSION ENTRE FRANCOIS BOZIZÉ ET FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA.

La tension est vive depuis samedi après-midi entre l’ancien Président de la République, le général François Bozizé, et le chef de l’État, le professeur Faustin Archange TOUADERA. En toile de fond, l’incident armé qui avait eu lieu samedi entre les éléments de la garde présidentielle et leurs collègues de la sécurité personnelle de l’ancien Président François Bozizé. Le premier accuse le second, et les deux  se rejettent la balle.

Selon l’ancien Président François Bozizé,  cette manière de faire risquerait  de compromettre  le bon déroulement  des élections « puisqu’un général qui se permet de faire des choses de ce genre  ne pourra pas le faire  sans l’autorisation  de son chef », en l’occurrence le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA.

En effet, selon François Bozizé, dans la matinée du samedi 21 novembre, il se trouvait  au stade omnisport où se déroulait  la cérémonie d’obsèques de l’épouse  de monsieur Jean-Serge Bokassa. Tout se déroulait dans le calme en présence de la première Dame, l’épouse du chef de l’État jusqu’à la période du dépôt des gerbes où le général Alfred Service, directeur général de la garde présidentielle  faisait son entrée dans le stade d’une manière « bouillante » alors qu’il n’était pas invité par le service de protocole, a affirmé monsieur François Bozizé.

D’après lui,  le général Alfred Service s’est retiré brutalement de la salle quelques secondes après son entrée, suivi de la première dame qui s’est également retirée alors qu’elle n’avait pas encore déposé ses gerbes.

Au même moment, les éléments de sécurité de l’ancien Président lui faisaient savoir qu’il y’a une situation « délicate »   à l’extérieur.

« Quand je suis sorti du stade, j’ai rencontré le général Alfred Service, Directeur général de la sécurité présidentielle qui se chamaillait avec deux ou quatre éléments de ma sécurité rapprochés. Ensuite, voyant que c’est un général qui se chamaillait avec les éléments de ma sécurité,  j’ai dû intervenir pour les séparer et leur dire du calme. J’ai salué le général, et ce n’est que par la suite qu’on m’a rendu compte  que le général aurait ordonné  à ses éléments de briser la glace  de mon véhicule  et récupérer les armes. C’est ce qui a créé la dispute. », a déclaré l’ancien Président François Bozizé lors d’un point de presse qu’il a organisé quelques minutes après l’incident.

Selon lui, les gardes présidentiels avaient récupéré dans son véhicule trois armes de marques AK47 avec trois chargeurs bien garnis. C’est ainsi qu’il avait demandé au général Alfred Service de lui faire remettre  ces armes puisqu’elles sont destinées  à sa sécurité personnelle.

C’est ainsi que le général Service a réussi une quinzaine des minutes plus tard à récupérer ces armes  aux mains de ses éléments avant de lui remettre, puis quitter le lieu accompagné de ses éléments lourdement armés à bord d’un véhicule de la garde présidentielle.

« Indiscutablement, leur intention était de faire du mal dans la mesure où les éléments de ma sécurité rapprochée  qui gardaient le véhicule étaient au nombre de deux ou trois avec le chauffeur. Le reste de la sécurité était à l’intérieur du stade pour vivre la cérémonie proprement dite. La situation que nous vivons actuellement  je ne sais même pas  pourquoi, du moment que c’est le directeur général de la sécurité présidentielle, avec quelques éléments, et véhicule lourdement armé qui se mettent à  procéder à des tels actes, cela veut dire qu’il y’a quelque chose qui ne va pas », a déploré l’ancien chef d’État François Bozizé.

Du côté de la présidence de la République, aucun commentaire n’a été fait sur le sujet, seul le général Alfred Service qui a rejeté ces allégations, accusant l’ancien Président de vouloir circuler avec des éléments lourdement armés alors qu’il n’est pas autorisé à le faire.

La suite dans les prochains articles sur CNC.

----------------------------------

Source : Corbeau-news Centrafrique.


samedi 21 novembre 2020

ELECTIONS: ANALYSE DU JURISTE CENTRAFRICAIN, BERNARD SELEMBY DOUDOU.

S’inscrivant dans la suite logique de notre précédente analyse c’est à dire qu’après le festival carnavalesque suivi de démonstration de popularité devant l’Autorité Nationale des Élections (ANE), l’ambiance électorale devant la cour constitutionnelle en est une autre car de crispations, des inquiétudes et des craintes d’invalidation de candidature sont élevées.

 


En effet, depuis quelques jours, la cour constitutionnelle dans la plénitude de ses composantes statue sur la recevabilité et l’éligibilité des candidatures aux élections groupées prévues au 27 décembre 2020. En évidence, l’atmosphère est morose et crispante dans les différents quartiers généraux des candidats où tout le monde s’érige en « expert de droit » pour interpréter la constitution, le code électoral ainsi que le droit administratif particulièrement la notion d’actes administratifs, de police ou compétence administrative.

Au delà de toutes ces spéculations juridiques, la cour constitutionnelle demeure le seul et unique organe constitutionnel doté d’une compétence juridictionnelle pour apprécier et authentifier les pièces versées au dossier de candidature.

En conséquence de ce qui précède, le conseil des sages prononcera son verdict au regard des dispositions de l’article 36 de la constitution du 30 mars 2016. À titre de rappel, l’article susvisé énonce huit conditions cumulatives suivantes : Être de nationalité centrafricaine et âgé au minimum de trente cinq (35) ans au jour du dépôt de la candidature. Avoir une propriété bâtie et avoir résidé sur le territoire national au moins une année, avoir un casier judiciaire vierge et jouir de ses droits civiques. Enfin jouir d’une bonne santé mentale, physique et avoir une bonne moralité.

En dehors des autres, les trois (3) dernières conditions posent avec acuité d’énormes problèmes de compréhension et d’interprétation car elles comportent des variables difficilement maîtrisables qui poussent le citoyen lambda de s’interroger :

Le séjour d’un an sur le territoire national est-il continue ou discontinue ? Les absences de quelques semaines ou mois à l’étranger arrêtent-elles le compteur ? A partir de quel moment calcule t-on le début du délai d’un an ?

S’agissant de la notion de moralité qui parait très abstraite, prend t-elle en compte le comportement, la réputation, la vie privée, le quotidien, le bordereau de situation fiscale, le respect de la législation en vigueur par le candidat ?

Quant à la notion de santé mentale et physique, que dire des candidats qui ont fréquemment et notoirement des soucis de santé et qui se font abusivement délivrer des certificats médicaux fallacieux par des médecins de la place ?

En cas de doute sur l’authenticité et la véracité des pièces versées au dossier de candidature, à qui profite le doute ?

Tenter de répondre à ces multiples interrogations explique en partie la difficulté du travail de la cour constitutionnelle qui a besoin suffisamment de temps et de sérénité pour trancher sans complaisance quitte à faire des mécontents.

Pour garantir et sécuriser l’architecture juridique, la cour constitutionnelle doit veiller à ne pas violer d’autres textes, de ne pas se contredire et surtout de respecter sa propre jurisprudence.

Au final, les candidats qui seront déclarés éligibles pour solliciter le suffrage du peuple après une décision individuelle et motivée de la cour constitutionnelle doivent remplir cumulativement les huit (8) conditions imposées par l’article 36 de la constitution en vigueur.

En attendant le verdict des sages de la cour constitutionnelle qui  aura probablement des effets collatéraux dommageables au processus électoral, nous anticipons en mettant en garde tout aventurier qui tentera de recourir à la violence tendant à perturber l’ordre public et le processus électoral, qu’il sera responsable de ses actes prohibés devant l’histoire et devant le peuple.

Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.

Paris le 20 novembre 2020.

--------------------------------------------

Bernard SELEMBY DOUDOU.

SOCIÉTÉ : ENQUETÉ DE RADIO-NDÉKÉ-LUKA SUR LA CIRCULATION DES ARMES EN RCA, A L’APPROCHE DES ELECTIONS DU 27 DEC.2020.

A cinq semaines des élections groupées en Centrafrique, la rédaction de Radio Ndeke Luka a décidé de s’intéresser à la circulation des armes dans le pays. L’Accord de paix de Khartoum du 6 février 2019 engage les rebelles à se désarmer. Qu’en est-il aujourd’hui, à un moment où la jeune démocratie centrafricaine s’apprête à être testée ? Une enquête sur la situation sécuritaire, menée ces derniers jours dans le Nord-est du pays.


Il apparait clairement dans les témoignages recueillis par Radio Ndeke Luka ces dernières semaines que des armes neuves de type Kalachnikov, lance-roquettes RPG7, mitrailleuses 12/7 montés sur de véhicules flambants neufs circulent à l’intérieur du pays. Du matériel qui circule librement au vu et au su de tous.

La région dont on parle, est celle qui s’étend de Bria, Obo, Bambouti, Nzako, Alindao, jusqu’à Mobaye, une zone contrôlée et sous-influence du groupe armé UPC d’Ali Darassa. Toujours selon nos sources, ses hommes arborent des tenues militaires de premières mains, leurs bérets sont aussi similaires à ceux des Forces armées centrafricaines (FACA) et patrouillent régulièrement sur l’étendue de ce territoire.

Leur objectif, collecter des impôts et toutes sortes de taxes sur les véhicules, les marchandises et les commerces. Selon nos informations, ces derniers exigent aussi que des éleveurs peuhls leur versent une somme d’argent avant de faire paître leurs bétails. Cependant au Nord-ouest du pays, on rappelle qu’un des gradés des FACA est toujours détenu depuis 2 mois par Abbas Sidiki à Degaulle dans l’Ouham-Pendé, région contrôlée en partie par le mouvement 3R. D’après des habitants de Koui, une des localités de la région, qui ont accepté de parler, ce mouvement continue de recruter des hommes. Ses véhicules, lourdement armés, ne cessent de faire la navette entre la République centrafricaine, le Cameroun et le Tchad.

Il y a de cela deux semaines, deux parlementaires en la personne de Martin Ziguélé et Ernest Mizedio ont dénoncé des exactions commises par ces rebelles sur les populations civiles. Martin Ziguélé, va même jusqu’à parler d’un  véritable « Far-West » lorsqu’il  évoque la situation dans ces régions.

De son coté, la Minusca affirme travailler main dans la main avec le gouvernement afin de garantir la protection des civils. Elle précise que ses troupes sur le terrain ne resteront pas inactives face à la recrudescence des armes ou des véhicules armés des rebelles. Lors d’une conférence de presse le mercredi 18 novembre 2020 à Bangui, la mission onusienne se dit consciente de la réalité de la situation sur le terrain. Elle a voulu aussi se montrer rassurante. Toutefois, des check-points, nous dit-on, sont en train d’être installés dans ces région. Un tour de vis, censé réduire les déplacements et la capacité d’action de ces hommes en armes.

-------------------------------------

Source : Radio Ndéké-Luka (Centrafrique)

POLITIQUE : CONDAMNATION EN APPEL EN FRANCE DU PRESIDENT DU PARTI RDC, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 27 DEC.2020.

Le Président du parti du rassemblement démocratique centrafricain, monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba est-il un fugitif ? Condamné en appel par le tribunal de grande instance d’Orléans en France dans une affaire qui l’avait opposé avec la  société de communication WP+, dirigée par le franco-américain William Perkins, Monsieur Désiré Kolingba, l’un des candidats à la présidentielle du 27 décembre, risquerait de voir sa candidature invalidée par la cour constitutionnelle pour plusieurs raisons.

 

Désiré Bilal KOLINGBA, Pdt du parti RDC

Souvenez-vous, en décembre 2014, le magazine panafricain jeune Afrique avait publié en 2016 que le Président du parti du rassemblement démocratique centrafricain, Monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba, en décembre 2014,  avait fait appel aux services de la société de communication WP+, que dirige le franco-américain William Perkins. Le 12 mars suivant, un contrat de prestation de services a été signé aux termes duquel le fils de l’ancien président Kolingba s’engageait à verser une indemnité de 75 000 euros pour les diverses prestations réalisées avant la signature du contrat, plus 50 000 euros par mois jusqu’à la fin de la campagne présidentielle. Malheureusement, neuf mois plus tard et malgré plusieurs relances, la société réclame au candidat du rassemblement démocratique centrafricain (RDC) la modique somme de 309 962 euros. Une procédure a été engagée devant le tribunal de grande instance d’Orléans qui avait rendu son verdict le 13 janvier 2017 condamnant monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba .

Contre toute attente, Monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba, représenté  par maître SANDO, avocat plaidant inscrit au barreau du Val-de-Marne, et par maître  Guerekobaya, avocat postulant inscrit au barreau d’Orléans, avait fait appel de son jugement. Malheureusement, trois mois plus tard, la cour d’appel d’Orléans avait confirmé la même sentence de la première instance, condamnant monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba à  payer plus de 309 962 euros, soit environ 200 millions de francs CFA  à la société de communication WP+, gérée par le franco-américain William Perkins. Malheureusement, depuis sa condamnation par la cour d’appel du tribunal de grande instance d’Orléans en avril 2017, le fils de l’ancien Président Kolingba ne fait plus de signes de vie à ses créanciers malgré qu’il s’est engagé à régler cette somme d’argent à l’intéressé.

Joint au téléphone par la rédaction du CNC depuis Bangui, Monsieur William Perkins, PDG de la société de communication WP+ dit vouloir saisir la justice centrafricaine.

À Bangui, le fils de l’ancien Président Kolingba et son entourage n’ont pas voulu commenter l’affaire.

Il y ‘a lieu de rappeler que monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba venait de rentrer au pays la semaine dernière après avoir passé plusieurs semaines dans un centre hospitalier en France.

Mais la question à ce jour est de savoir s’il est éligible pour la présidentielle du 27 décembre 2020 ??

-------------------------------

Source : Corbeau-News.


mercredi 11 novembre 2020

Centrafrique: Profils des 22 candidats provisoires à la présidentielle du 27 décembre 2020 ?

Vingt et deux (22) personnalités dont une seule femme ont fait acte de candidature à la présidentielle du 27 décembre 2020. Leurs dossiers devraient être validés par la Cour Constitutionnelle avant l’affichage de la liste définitive. 


Selon l’ordre du dépôt, les prétendants candidats se présentent de la manière suivante.

1-Faustin Archange TOUADERA (Le Président sortant).

S.E Faustin Archange Touadera mathématicien de formation est l’actuel président de la République après la présidentielle de 2015-2016 où il a obtenu 62,71% au 2e tour. Il fut Premier ministre sous François Bozizé pendant cinq ans. Il a déposé sa candidature sous la bannière du Mouvement Cœurs-Unis, créé il y’a deux ans. Il compte briguer un deuxième mandat à l’issue de la présidentielle du 27 décembre 2020. Il est né le 21 avril 1957.

2-Anicet Georges DOLOGUELÉ.

Ancien premier ministre sous le feu Ange Félix Patassé de 1999 à 2001, Anicet Georges Dologuele, économiste de carrière est actuellement député et président du Parti pour le Renouveau Centrafricain (URCA). Il est né le 17 avril 1957 à Bozoum. Il se présente à la présidentielle pour la 2e fois après celle de 2015 où il était sorti deuxième avec 37,29 % au second tour, ce qui fait de lui le chef de file de l’opposition Centrafricaine.

3-Martin Ziguelé.

Martin Ziguélé est aussi ancien premier ministre sous le feu Ange Félix Patassé de 2001 à 2003. Lui aussi économiste de formation, le député est le président du Mouvement de libération du peuple Centrafricain (MLPC). Né le 12 février 1957, Martin Ziguélé se présente pour la quatrième fois à la présidentielle. Il est alors le doyen des candidats à la présidentielle. La dernière était en 2015 où il obtenu 11,43%. La première fois en 2005, il a été 2e après François Bozizé.

4-Sylvain Eugene Ngakoutou Patassé.

Sylvain Eugène Ngakoutou Patassé est le fils à l’ancien président, le feu Ange Félix Patassé. Président du parti Centrafrique Nouvel Elan (CANE), Sylvain Patassé se présente pour la 2e fois après les élections de 2015 où il a obtenu 2,76% des voix en tant que candidat indépendant.

5-Mahamat Kamoun.

Mahamat Kamoun est ancien premier ministre de transition sous Catherine Samba-Panza de 2014 en mars 2016. Né le 13 novembre 1961 à Ndele, cet homme d’Etat est financier. Mahamat Kamoun se présente pour la première fois au nom du mouvement politique « Bé Afrika ti É Kwè ».

6-Augustin Agou.

Augustin Agou est député de la circonscription du 1er arrondissement de Bangui. Opérateur économique, il est Directeur Général de la société forestière Timberland. Le Président du Consortium Panafricain de l’Agrobusiness et de l’Agro-industries de la RCA (PANAC), Augustin Agou, a déposé sa candidature au nom du parti Renaissance pour le Développement Durable (RDD). Il entre dans la course à la présidentielle pour la première fois.

7-Me Crépin Mboli-Goumba.

Me Crépin Mboli-Goumba est ancien ministre d’Etat sous le règne de Michel Djotodia de 2013-2014. Cet homme politique Centrafricain est né à Bangassou le 23 mars 1971. Avocat de profession, ce spécialisé en droit des affaires se présente pour la première fois à la présidentielle au nom du Parti Africain pour la Transformation Radicale et l'Intégration des Etats (PATRIE) qui dispose d’un groupe parlementaire à l’assemblée nationale depuis 2016.

8-Dr Serge Djorie.

Président du Collectif pour l’Alternance Politique pour une Nouvelle Centrafrique (CAPNCA), Docteur et chercheur Serge Ghislain Djorie est un ancien capitaine de l’armée nationale. Médecin, il est aujourd’hui chercheur à l’Institut Pasteur de Bangui. Agé de 42 ans, il se présente pour la 1ère fois à la présidentielle de 2020 même s’il avait montré son intention à se présenter à la présidentielle de 2015.

9-Eloi Anguimaté.

Éloi Anguimate est un philosophe, écrivain et homme politique qui a occupé à partir de 1993 plusieurs postes ministériels. Le dernier poste ministériel est du 22 aout au 16 janvier 2015 sous la transition de Catherine Samba Panza. Né le 20 avril 1953 à Grimari, Éloi Anguimate s’est présenté pour la 1ère fois en 2010-2011 sous François Bozizé. Il est président de la Convention nationale (CN) sous laquelle il se présente pour la 2e fois à la présidentielle.

10-Alexandre Ferdinand Nguendet.

L’ancien Président du Conseil national de la transition de 2013 à 2016, Alexandre Ferdinand Nguendet se présente pour la première fois au nom de son parti politique, le Rassemblement pour la République (RPR) qui dispose des députés à l’assemblée nationale. Né le 23 mai 1972 à Bossangoa Alexandre Ferdinand Nguendet est juriste de formation.

11-Karim Méckassoua.

Abdou Karim Méckassoua, plusieurs fois ministre a été président de l’Assemblée nationale depuis 2016 avant d’être destitué le 26 octobre 2018, après avoir été visé par une pétition des députés. Né le 31 décembre 1953, Abdou Karim Méckassoua s’est présenté pour la première fois à la présidentielle de 2015, où il a obtenu 3,21% des suffrages exprimés. C’est sa 2e expérience à la présidentielle.

12-Cathérine Samba Panza.

Catherine Samba-Panza, née le 26 juin 1954 est la première femme à diriger la Centrafrique, à l’issue d’une transition du 20 janvier 2014 au 30 mars 2016. Ancienne Maire de Bangui, Catherine Samba-Panza est la spécialiste des assurances. Elle est juriste d’entreprise et militante des droits de l’homme. Jusqu’à la clôture des candidatures, elle est l’unique femme à faire acte de candidature à la présidentielle du 27 décembre 2020.

13-François Bozizé Yagouvanda.

François Bozizé a dirigé la Centrafrique de 2003 à 2013. Il a pris le pouvoir par un coup d’Etat contre le feu Ange Félix Patassé avant d’être chassé du pouvoir le 24 mars 2013 par Michel Djotodia, chef de la Séléka. De retour d’exil le 13 décembre 2019, François Bozizé a fait acte de candidature au nom de son parti Kwa Na Kwa (KNK). François Bozizé, né 14 octobre 1946 est un officier supérieur de l’armée nationale.

14-Cyriaque Gonda.

Cyriaque Gonda est un ancien ministre d’Etat sous François Bozizé. Cyriaque Gonda était en charge du désarmement des rebelles dans le nord de la Centrafrique, toujours sous François Bozizé. Le Président fondateur du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN), Cyriaque Gonda est docteur en Science politique et se présente pour la 2e fois à la présidentielle. En 2015, Cyriaque Gonda avait obtenu 0,57% des voix.

15-Nicolas Tiangaye.

Me Nicolas Tiangaye, né le 13 septembre 1956 à Bocaranga est un avocat et homme politique Centrafricain qui a dirigé le conseil national de la transition en 2003. Défenseur des droits de l’homme, il a fondé la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, avant de fonder en 2008 la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS). Nicolas Tiangaye est nommé en 2013 premier ministre de transition par François Bozizé avant d’être confirmé par Michel Djotodia jusqu’au 10 janvier 2014, date de la démission de Michel Djotodia et du gouvernement. C’est la première fois pour lui de se présenter à la présidentielle.

16-Désiré Nzanga Kolingba Bilal.

Désiré Nzanga Kolingba Bilal est économiste et homme politique Centrafricain. Fils de l’ancien président André Kolingba, il est né le 19 aout 1956 à Bangui. Ancien député et ancien ministre sous François Bozizé, Désiré Nzanga Kolingba Bilal avait postulé pour la présidence de la transition et battu par Catherine Samba-Panza en janvier 2014. En 2015, il se présente pour la première fois au nom du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) et arrive troisième au premier tour avec 12,04 % des voix. Cette fois-ci, il tentera encore sa chance pour la 2e fois.

17-Aristide Briand Reboas.

Aristide Briand Reboas, se présente pour la première fois au nom du Parti Chrétien Démocrate (PCD). Sa candidature en 2015 à la présidence a été invalidée par l’ANE pour absence de toutes les pièces. Homme politique et écrivain, Aristide Briand Reboas a une longue expérience en matière de sécurité. Diplômé du Centre d’études diplomatiques de Paris et de l’École des hautes études internationales, il fut aussi directeur du renseignement sous François Bozizé, puis a travaillé à la défense des droits de l’homme pour l’Union africaine.

18-Jean-Michel Mandaba.

Jean-Michel Mandaba, ancien ministre et actuel député de Bamingui au nord du pays est le président du Parti pour la Bonne Gouvernance (PGD). Il fut président de la Commission ressources naturelles à l’Assemblée nationale avant d’être contraint à la démission à la suite du soupçon de pot de vin de 40 millions de FCFA qu’il a avoué avoir reçu des sociétés minières chinoises à Bozoum. Candidat pour la 2e fois, Jean-Michel Mandaba a été aussi candidat en 2015 où il a récolté à la 7e position 3,13% des voix au premier tour sur les 30 candidats.

19-Jean Serge Bokassa.

Jean Serge Bokassa, ancien député de Mbaïki et ancien ministre sous Bozizé et Touadera est l’un des fils de l’empereur Jean Bedel Bokassa. Né le 25 février 1972 à Bangui, cet homme politique se présente sous le nom de son mouvement « Kodro Ti mo Kozoni Si » notamment ton pays avant toute chose. En 2015 lors de sa première expérience en tant que candidat indépendant, Jean-Serge Bokassa obtient 6,06% des voix et classe au 5e rang sur les 30 candidats au premier tour.

20-Armel Ningatoloum Sayo.

Armel Ningatoum Sayo est un haut gradé de l’armée nationale. Il a créé en 2013 le groupe armé Révolution Justice (RJ) pour combattre les exactions de la Séléka dans le nord du pays. Ancien ministre de 2014 à 2015, il est revenu dans le gouvernement et occupe actuellement le poste du ministre de la modernisation de l’administration, ceci au bénéfice de l’accord politique pour la paix et la réconciliation signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés en 2019. Il se présente pour la première fois à la présidentielle du 27 décembre 2020.

21- Bertrand Kemba.

Bertrand Kenga est un expert-comptable. Il a créé et dirige une société d'Expertise comptable et de commissariat aux comptes depuis plus d'une décennie à Paris. Il est président de l’Alliance pour la Renaissance et l’Emergence (ARENA). En 2005, il a fait partie de l’équipe de campagne d’Olivier Gabirault en tant que consultant en matière d'économie et de politique fiscale. Il se présente pour la première fois à la présidentielle.

22-Freddy Michael Guelle Gongassoua.

Ressortissant de l’Ecole Militaire des Enfants de Troupe Georges Bangui(EMET), Freddy Michael Guelle Gongassoua est président fondateur du Parti des Sauveurs de Centrafrique (PSC). Il est aussi PGD de la Société Global Trading, une entreprise Import/Export et de prestation de service basée à Paris. En 2015 sa candidature à la présidentielle a été invalidée par la Cour Constitutionnelle. Il tente pour la deuxième fois de faire partie de ceux qui seront en lice pour la présidentielle du 27 décembre 2020.

Tous ces candidats attendent la confirmation de leurs candidatures par la Cour Constitutionnelle avant de se lancer véritablement dans la campagne le 12 décembre 2020.

 ------------------------------------

Source: Fridolin Ngoulou du RJDH

Plus d'infos sur: https://oubanguimedias.com/

Merci de préciser la source d'information en cas de copier-coller.


Nos Publications

ELECTIONS DU 27 DEC 2020: JOSEPH BENDOUNGA SAISIT A NOUVEAU LA COUR CONSTITUTIONNELLE.

À quelques jours de la publication définitive des listes des candidats aux élections présidentielles et législatives du 27 décembre, le Prés...