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mardi 25 août 2020

2eme EDITION DU TROPHÉE ACTION POUR LA PROMOTION DE LA FEMME CENTRAFRICAINE : LA DIASPORA A L’HONNEUR AVEC « Djénifa De Ippy »

 Le vendredi, 04 septembre 2020 à Bangui, sous le très haut patronage de la  Ministre de la promotion de la femme, sera organisé à l’Hôtel LEDGER PLAZZA, la 2eme édition du « TROPHÉE ACTION POUR LA PROMOTION DE LA FEMME CENTRAFRICAINE », une initiative du promoteur culturel IKOLI SEVERIN avec l’appui inconditionnel de l’ONG GROUFEPA de la Première dame TINA TOUADERA.

Véronique ENDJINDJOTOGO, Pdte Fondatrice ADLCP

Cette année encore, en guise de récompense et de reconnaissance pour leurs multiples efforts dans divers domaines, seulement dix(10) femmes centrafricaines, et qui font l’actualité par leurs œuvres,  ont eu le privilège d’être sélectionnées pour recevoir le précieux « sésame ». Au rang de celles-ci, une centrafricaine de la Diaspora connue sur les réseaux sociaux sous le nom « Djénifa de Ippy ».

En effet et de son vrai nom Véronique ENDJINDJOTOGO, « Djénifa de Ippy » est une brave dame,  mère au foyer et maman de trois(03) enfants.

A 44 ans, elle est la Présidente fondatrice de deux(02) associations pour le Développement et la lutte Contre la Pauvreté, en abrégée ADLCP, respectivement reconnue et basée en France pour l’une,  et en Centrafrique pour  l’autre.

En France, pays  ou elle réside principalement depuis un peu plus de 23 ans, Véronique ENDJIDJOTOGO et son association l’ADLCP, œuvrent dans le socioculturel en partenariat avec des  associations africaines qui poursuivent les mêmes objectifs.


C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle a pu collecter les mois derniers dans la ville de Grenoble, 450 kilo de médicaments génériques qu’elle compte ramener en Centrafrique  avec l’aide des autorités de Bangui, ainsi que les âmes de bonne volonté comme le Docteur Vie De Dieu NGOKO N’ZENGUET de la pharmacie Paloma qu’elle remercie au passage.  

En Centrafrique, l’ADLCP œuvre  dans plusieurs domaines, notamment ceux de l’agriculture et de l’élevage en formant des jeunes (hommes et femmes), oisifs pour la plupart, aux métiers agricoles, mais aussi dans le domaine de l’entreprenariat  par le renforcement des capacités. Dans le domaine de la santé, l’ADLCP entend multiplier ses actions en aidant dans la prévention  du COVID-19 par la sensibilisation, ainsi que la distribution gratuite des kits comme cela a été fait les mois derniers par l’association. Bien plus, l’association entend également lutter pour prévenir  des maladies saisonnières dont les centrafricains sont souvent victimes, par la distribution des médicaments génériques.

Enfin, dans le domaine éducatif, l’ADLCP fait gratuitement dispenser à son siège au quartier WALINGBA, rue du Marché Yassimandji, des cours gratuits des langues française, anglaise et d’informatique.

Tout ceci aide à comprendre pourquoi cette compatriote de la diaspora, et qui a su se distinguer des milliers d’autres, a été sélectionné par les organisateurs et promoteurs du « Trophée ACTION 2020 ».


Bien plus, et c’est le lieu de le dire,  Dame ENDJINDJOTOGO se rendra  dans les prochains jours en Centrafrique pour une série d’activités et de rencontres avec les autorités du pays, ainsi que de potentiels  partenaires. Mais surtout, pour l’inauguration et  le lancement des activités de son association.

Cette récompense, le « Trophée ACTION 2020 », et pas des moindres, ne pourra qu’encourager Djénifa de Ippy et ses équipes  à faire d’avantage pour leur pays, mais aussi interpeller  d’autres braves centrafricaines, et qui auraient des initiatives similaires à ne pas attendre, et à se lancer, car, le faisant, c’est la Centrafrique qui gagne.

Bon vent Djénifa de Ippy, et que le meilleur t’accompagne pour la suite !



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Pour la Rédaction de Vox Populi 236

Adèle OSSAMBIA

samedi 8 août 2020

PRÉSIDENTIELLE DU 27 DÉC. 2020: DÉCLARATION DE LA CANDIDATURE DE MICHEL AMINE, PRÉSIDENT DU PARTI UNDP.

 

DÉCLARATION DE LA CANDIDATURE DE MICHEL AMINE, PRÉSIDENT DE L’UNION NATIONALE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE PROGRÈS (UNDP) A LA PROCHAINE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN CENTRAFRIQUE.


Mes chers compatriotes,

En ces moments où nos jeunes gens constitués en plusieurs équipes sont entrain de crapahuter l’arrière-pays afin d’enrôler massivement les centrafricains pour les prochaines élections, d’une part ; Et les inquiétudes que suscitent les relents de violences et d’insécurités constatés dans l’arrière-pays, d’autre part,  j’ai choisi ce jour pour m’adresser à vous, afin de  parler de notre pays en prévision des prochaines élections.

En effet, s’il y a une opinion sur laquelle nous sommes unanimement  d’accord,  c’est que notre pays en partage peine toujours et jusqu'à ce jour à se relever. 

La dernière crise tragique et dramatique que nous avons subi, et sur laquelle je ne reviendrais pas pour ne pas avoir à rappeler à ceux qui en ont encore les stigmates dans leurs gênes de s’en souvenir, a grandement détérioré et complètement détruit l’essentiel des acquis, et qui nous assuraient encore un minimum  de bien être.

Le constat est clair aujourd’hui, tout est urgent  en Centrafrique, car, avec cette crise, tous les secteurs de la vie quotidienne des centrafricains avaient  gravement été touchés.

Et malgré les efforts non négligeables, et autres avancées  produites par le régime actuel afin d’assurer le minimum à nos compatriotes, il faut cependant reconnaître que beaucoup reste à faire, notamment dans le domaine sécuritaire, celle-là qui  préoccupe plus les centrafricains que tout autre.

Mais l’origine réelle du malheur des centrafricains ne tire pas ses sources de deux ou trois régime, mais c’est bien antérieur.  Ceci est d’autant plus vrai que si on posait la question de savoir, si nous centrafricains, étions fières du bilan général de notre pays en après 60 ans  d’indépendances, la réponse sans flagornerie serait bien évidement NON !


L’URGENCE D'AGIR EST DEVANT NOUS !

Chers compatriotes,

En 2015, il vous souviendra que j’avais déposé sous l’étiquette  du parti de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), préalablement crée en 2014, ma candidature à l’élection présidentielle.

Nous avions à l’époque un projet de société révolutionnaire, essentiellement basé sur la Révolution Verte. Une véritable et grande ambition pour notre pays, avec des objectifs précis à réaliser, et qui prenaient en compte tous les aspects possibles de la vie d’une nation qui aspire à l’émergence. Et même, nous avions les moyens financiers nécessaires pour débuter le projet, en attendant d’éventuelles aides.

Seulement, par un complot savamment orchestré et aujourd’hui reconnu par tous au sein de la classe politique,  ma candidature qui ne souffrait d’aucune irrégularité a été injustement recalée, et j’avais ainsi été au bon vouloir de certains, écarté de la course présidentielle. La Centrafrique perdait alors l’occasion d’un changement, au mieux, d’une transformation radicale de notre pays. La suite du casting électoral va d’ailleurs le démontrer, puisque aux législatives de la même époque, l’UNDP va ravir la part belle à tous les anciens partis en obtenant plus de voix, ce qui fera du parti, la première force de l’opposition avec un groupe parlementaire important.   

COMPRENDRE LA RÉVOLUTION VERTE EN QUELQUES MOTS…

Chers compatriotes,

Notre projet de société, essentiellement basé sur la Révolution Verte, est né à la  suite d’une très profonde analyse et, d’un passage au crible de tous les maux qui gangrènent  la République Centrafricaine et  l’empêchent  depuis des décennies de décoller à l’instar des autres pays  africains. Au delà de l’accent particulier  mis sur l’agriculture pour une autosuffisance alimentaire en Centrafrique, pays ou manger des vitamines et des protéines une fois par jour sont réservés à une toute petite partie de la population, le projet de société de l’UNDP entend revoir entièrement tout l'archétype de l’administration étatique centrafricaine qui n’a pas beaucoup changé depuis les indépendances, ceci afin de faire de ce pays plus grand que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest réunis en un seul, un véritable grenier pour toute l’Afrique en général, une vitrine pour les pays d’Afrique francophone en particulier, et tout simplement le nombril du continent africain.

Ce projet de société, aujourd’hui RELOOKÉ pour convenir et s’adapter aux urgences et situations du moment, ambitionne de transformer radicalement la vie des Centrafricains, ceux en majorité qui vivent dans la précarité, dans des petites maisons couvertes pour la plupart de chaume dans l’arrière-pays, avec pour toilette la brousse, parfois les champs. Le changement qu’entend opérer l’UNDP favorisera une société centrafricaine où les créateurs des richesses (travailleurs des villes et des campagnes) ne vivront plus dans la crainte du lendemain, traqués par l’analphabétisme, l’ignorance, l’insalubrité, la maladie et la mort, comme tel est le cas présentement. La réalisation de ce programme reposera premièrement  sur le travail des Centrafricains eux – mêmes, et  l’apport extérieur, non négligeables, ne viendrait que par-dessus, et pour compléter.

 

La magie de la Révolution Verte  pour transformer radicalement la Centrafrique s’opèrera donc en dix(10) piliers, avec la sécurité en priorité.

Oui, l’effort à fournir pour une transformation radicale de la Centrafrique n’est pas surhumain.

 


Voila pourquoi à cet égard, j’aimerais saisir ici l’occasion pour vous annoncer solennellement que je serai candidat à la prochaine élection présidentielle en République Centrafricaine.

Il est urgent que tous ensembles, fils et filles de ce pays,  dotés de bonne volonté, puissions nous mettre ensemble pour changer le logiciel politique centrafricain en nous unissant tous, pour bâtir de l’Est à l’Ouest, et du Nord au Sud la Centrafrique, notre seul héritage, notre pays en partage, car,  nous sommes tous frères et sœurs.

Comme vous le savez, je ne suis ni ancien ministre, ni ancien parlementaire, encore moins fils d’un ancien  Président.

Je suis un homme neuf, n’ayant jamais travaillé ou occupé une quelconque fonction publique ou politique dans notre pays.

DE MON ABSENCE PHYSIQUE EN CENTRAFRIQUE..

Chers compatriotes,

Contrairement aux autres hommes politiques de notre pays, et dont les obligations professionnelles sont fixées en Centrafrique, les miennes malheureusement me retiennent plus à l’étranger, et dans les pays ou je travaille. Mais je suis toujours resté souvent très proche du peuple, et émettant mes avis et orientations.

 Voila, très chers compatriotes, ma pensée et mes ambitions ainsi clairement annoncés, et je conclurai par cette citation de Martin Luther King qui dit : « Le monde ne se porte pas si mal, parce qu’il y a des mauvais gens. Mais ce qui fait problème dans le monde, ce sont ceux qui ne disent rien et n’agissent pas pour empêcher ces mauvaises gens qui font mal ».

Nous devons agir, et ça ne sera qu’ensemble !

Que Dieu Bénisse la République Centrafricaine !

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Marseille, ce 08 Aout 2020

Michel AMINE

Président de l’UNDP


mardi 4 août 2020

CENTRAFRIQUE: VILLE MORTE DE DEMAIN, 05 AOÛT 2020 DU GTSC MAINTENU!

Les propos tenus ce matin à l’antenne de RFI par le Premier Ministre Centrafricain,  Firmin NGRÉBADA, répondant aux questions de la journaliste Charlotte COSSET, n’ont fait que conforter la position du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) qui maintien son mot d’ordre de VILLE MORTE prévu pour demain Mercredi, 05 Août 2020.

En tête de liste des revendications formulées par cette organisation de la société civile, figure la démission ou le limogeage de Firmin NGREBADA qui selon plusieurs observateurs, n’a plus le mérite d’occuper le poste de Premier Ministre, chef du Gouvernement, ceci parce qu’il est encore plus proche et ami avec les leaders criminels étrangers des groupes armés dont il affirme être des partenaires de la Centrafrique, au détriment des populations qui ont encore dans leurs âmes pour nombre d'entre eux, la douleur des pertes en vie humaines  causée par ces criminels étrangers.

Malgré les exercices de justifications diverses sur le bien fondé selon lui le PM, de ce Huis-clos qui s’est malheureusement terminé en eau de boudin, les Centrafricains n’ont pas apprécié que leurs bourreaux soient ainsi traités avec égards, honneurs et privilèges.

En cette fin d’après midi, plusieurs organisations des femmes et des jeunes ont manifester leur soutien total à la démarche du GTSC, comme pour dire que la Centrafrique va mal, très mal, et que les populations en ont marre de ce régime qui a pour partenaires des criminels étrangers qui tuent, pillent, volent et massacre les populations.

Alors, Peuple Centrafricain, tous ensemble demain pour cette ville morte !

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Pour la rédaction de Vox-Populi 236

Adèle OSSAMBIA


dimanche 2 août 2020

GRAVE ACCIDENT SUR LA NATIONALE N°01 (Axe BANGUI-GAROUABOULAÏ)

C’était  aux environs de 11h ce dimanche 02 août 2020, que le Grand Bus de l'agence "NANA Mambéré de 70 Places a fait un grave accident sur la route nationale N°01, axe Bangui-Garouaboulaï, précisément sur le tronçon Bossembélé Yaloké. 

Le Bus accidenté encore en bon état.

Le Bus qui d’après certains témoins accidenté roulait à vive allure, n’a pas résistée aux multiples troues  causés par le très mauvais état de la Route sur ce tronçon, et qui l’emmènera finir sa course quatre(04) roues en l’air.

Le Bilan provisoire exacte n’est pas connu, mais certaines sources font été d’une vingtaine de morts et de plusieurs blessés.

Pour l’heure, les circonstances exactes de ce dramatique accident ne sont pas encore déterminées.


C’est  l’occasion ici de rappeler que le Gouvernement Centrafricain sous TOUADERA, avait reçu au total des partenaires au développement,  une enveloppe budgétaire de 81 milliards et 681 millions de francs pour les constructions des routes, notamment la nationale N°01 en question. Les travaux avaient bien commencés, et devraient normalement s’achever depuis un(01)an.

Seulement, tout s’est arrêté, et les fonds prévus pour les constructions auraient été détournés.

45Km avant Baoro / Passager obligés de descendre pour marcher à pied,le temps que le bus traverse

Il faut enfin dire que les réseaux routiers de la République centrafricaine sont en très mauvaises conditions en raison de la crise sécuritaire déclenchée depuis fin 2012, rendant difficiles la circulation des biens et des personnes par voie routière, même pour les forces de sécurité et les humanitaires.

(Affaire à suivre…)

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Vox-Populi 236


RCA : DÉSENGAGEMENT DU MERCENAIRE NIGÉRIEN ALI DARASSA DE L'UPC, DU HUIS CLOS AVEC NGRÉBADA.

L’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), par la voix de son coordonnateur militaire, chef d’état-major, le général d’armée Ali Darassa Mahamat se désengage du procès verbal N” 0161/PM/DIRCAB 20 du huis clos entre le gouvernement, les garants, facilitateurs et le leader de l’UPC, établi et publié le 30 juillet 2020 par le gouvernement.


En effet, sur l’invitation du gouvernement et les garants, le général d’armée Ali Darassa Mahamat s’est rendu à Bangui avec sa délégation pour un huis clos sur l’APPR-RCA. Une fois arrivé à Bangui, le gouvernement a soumis un document déjà préparé en lui demandant d’amender et de signer Mais le général d’armée Ali Darassa a émis le souhait de bien parcourir le document avec son Staff avant de l’approuver.

A la deuxième rencontre, le général d’armée Ali Darassa Mahamat a désapprouvé le document qui lui a été soumis par le gouvernement et demande qu’il y’ait une discussion franche et correcte. C’est alors que les garants et facilitateurs de l’APPR-RCA ont invité le général d’armée Ali Darassa Mahamat au siège de l’Union Africaine (U A) pour trouver un compromis. Suite aux échanges entre le généra d’armée Ali Darassa Mahamat et les garants, un procès verbal équilibré a été soumis au gouvernement, mais le gouvernement lui aussi a son tour l’a désapprouvé.


Suite a cela, le gouvernement a établi un autre procès verbal que le général d’armée Ali Darassa Mahamat a aussi refusé de signer, car ses revendications ne figurent pas dans ce document C’est ainsi que le premier ministre, chef du gouvernement Firmin Ngrebada à proférer des menaces en présence des garants et facilitateurs à l’encontre du général

d’armée Ali Darassa Mahamat en lui disant, tant que ce procès verbal n’est pas signé, il ne partira pas de Bangui. C’est sous cette pression que le général d’armée Ali Darassa Mahamat a été contraint de signer ce document.

Le général d’armée Ali Darassa dénonce ce genre de pratique et attire l’attention de la communauté nationale et internationale sur ce genre de dialogue à sens unique, qui risque de compromettre la nouvelle tenue d’une éventuelle rencontre des groupes politico-militaires signataires de l’APPR-RCA et le gouvernement.


Le coordonnateur militaire, chef d’état-major de l’upc, le général d’armée Ali Darassa Mahamat réaffirme son engagement et sa volonté de progresser sur le chemin tracé par l’APPR-RCA signé le 06/02/2019 a Bangui.

Vive la RCA apaisée Vive la Paix

L Coordonnateur militaire, Chef d’État major de l’UPC, le Général d’armée Ali Darassa.

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Un Article de Corbeau-News.


En Centrafrique, l’ex-chef de l’Etat François Bozizé candidat à la présidentielle de 2020.

Prévu pour décembre, le scrutin s’annonce à haut risque alors que des combats entre milices persistent à l’intérieur du pays.


L’ex-président centrafricain François Bozizé a annoncé samedi 25 juillet sa candidature à l’élection présidentielle de décembre 2020, un scrutin à haut risque dans ce pays plongé dans une guerre civile depuis que M. Bozizé a été renversé en 2013. Les militants du Kwa Na Kwa (KNK), le parti de M. Bozizé, étaient réunis depuis vendredi en congrès à Bangui, la capitale centrafricaine. « Le congrès vient de me désigner candidat du Kwa Na Kwa à la prochaine élection présidentielle (...) J’accepte solennellement la mission que vous me confiez », a déclaré M. Bozizé lors d’un discours prononcé devant ses partisans et retransmis en direct sur Facebook.

Après six années d’exil, François Bozizé est revenu mi-décembre en catimini à Bangui, juste un an avant le scrutin présidentiel. « Depuis mon exil, je n’ai jamais oublié notre chère patrie », a déclaré M. Bozizé samedi, peignant « un tableau aussi sombre que traumatisant » de la Centrafrique d’aujourd’hui. Le général, qui était arrivé par la force à la tête du pays en 2003, a notamment fustigé « la montée des tribalismes »« la gravité de la situation sécuritaire » et « l’absence totale d’autorité de l’Etat ».

Le pays est plongé dans la guerre civile depuis qu’il a été renversé en 2013 par une coalition de mouvements rebelles, appelée la Séleka. Ce coup d’Etat avait fait basculer ce pays pauvre dans une spirale infernale de violences, marquée par de sanglants affrontements communautaires entre la Séléka et les milices antibalaka, apparues pour soutenir le président déchu. Cette guerre a forcé près du quart des 4,7 millions d’habitants de la Centrafrique à fuir leur domicile.

Sanctions de l’ONU

Après une intervention de l’armée française, la Séléka a abandonné Bangui début 2014. Depuis cette date, une mission de l’ONU (Minusca) est déployée dans le pays pour rétablir la paix et l’autorité de l’Etat sur le territoire. Aujourd’hui, plus des deux tiers du pays restent aux mains de divers groupes rebelles. Cependant, les institutions politiques bénéficient d’une relative stabilité depuis l’élection en 2016 à la présidence de Félix Archange Touadéra.


Pour M. Bozizé, la partie est loin d’être gagnée : l’ex-chef de l’Etat est toujours sanctionné par l’ONU pour son rôle dans la crise centrafricaine de 2013 au cours de laquelle il est accusé d’avoir soutenu des milices antibalaka. Fin janvier, il avait affirmé devant la presse que « rien » ne l’empêchait « d’être candidat » et qu’il allait demander à l’ONU que son cas soit étudié pour mettre fin aux sanctions prises contre lui.

Lors de son discours, M. Bozizé s’est présenté comme le candidat « de la réconciliation nationale et de l’unité », appelant au « rassemblement » d’autres partis derrière sa candidature. François Bozizé devra très probablement faire face à l’actuel président Touadera, dont la candidature au scrutin fait peu de doute.

Scrutin à haut risque

Il n’a d’ailleurs pas hésité samedi à le critiquer, dénonçant une « absence de démocratie » du régime en place, « la confiscation du pouvoir par un petit groupe d’individus », ou encore « les malversations financières érigées en mode de gouvernance ».

C’est aussi un scrutin à haut risque qui s’annonce, du fait de la persistance des combats entre milices à l’intérieur du pays, malgré un accord de paix signé en février 2019 à Khartoum entre le gouvernement et 14 groupes armés. Pis, « la perspective des élections a donné aux groupes armés une raison supplémentaire de maintenir et d’étendre leur contrôle sur le territoire », a averti mi-juillet un groupe d’experts de l’ONU. Leur rapport souligne notamment un récent afflux de combattants étrangers, principalement venus du Soudan.

Le nord-est du pays, qui partage sa frontière avec le Soudan, est régulièrement secoué par des violences entre milices. Tout comme l’ouest du pays, où la Minusca a récemment lancé une opération contre un groupe armé, les 3R, qui y étend son influence.

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Article du Journal  « Le Monde » avec AFP.


samedi 1 août 2020

RCA: APPEL AU SOULÈVEMENT DE LUDOVIC LEDO, ANCIEN CADRE DU PARTI PRÉSIDENTIEL LE MCU.

« L’HEURE EST A UN SOULÈVEMENT POPULAIRE….J’ASSUME MES PROPOS ! »

C’est ainsi qu’a titré une publication sur sa page facebook  en date du vendredi, 31 juillet 2020, celui qu’il conviendrait désormais de qualifier comme étant l’un des plus farouches critiques sur les réseaux sociaux, et opposant à la politique du Président de la République Centrafricaine, Chef de l’Etat, le Pr Faustin Archange TOUADERA.

Ludovic LEDO, ancien cadre du parti présidentiel le  MCU

Ludovic LEDO de son vrai nom et l’homme de Kouango sur facebook, est un ancien cadre du parti Présidentielle le MCU, et qui a fait défection le 06 mai 2019 pour des raisons jamais véritablement évoquées. Depuis sa démission, cet ancien Secrétaire national chargé de l’information, de la communication et des nouvelles technologies du parti présidentiel n’a cessé de critiquer avec une rare violence le pouvoir de Bangui, allant même jusqu'à traité une fois le Président de la République comme étant « l’Incarnation de l’incapacité à gouverner la République Centrafricaine », et aussi récemment encore de « véritable poule mouillée ». 

Installé en France depuis un an et quelques mois déjà, nous apprenons de sources très sûres que ce serait bien cet ancien frère-Uni à SARANDJI, PIRI, BALALOU et Evariste NGAMANA pour ne citer que ceux-là, qui serait à la manœuvre pour décourager les membres du MCU France. D’ailleurs, un responsable au Bureau MCU-France va nous apprendre de manière formelle que c’est bien Ludovic LEDO qui serait à l’origine de la récente démission des rangs du MCU France, de Mlle Harmonie SELEKON, puisque le deux qui entretiendraient une certaine relation auraient été vus ensemble en banlieue parisienne le soir même de sa démission.

Appel à l’insurrection et/ou soulèvement populaire ?

D’une chose l’une, c’est ce qui risquerait finalement d’arriver si jamais les revendications exprimées par le  Groupe du Travail de la Société Civile (GTSC) que Ludovic LEDO soutien indéfectiblement, n’étaient pas respectées par le Gouvernement Centrafricain.

 Il s’agit entre autre comme revendications :

- La démission sans condition du Premier Ministre Firmin NGREBADA;

- Le départ sans condition des ambassadeurs de la CEEAC en RCA, Mr NAHAYO Adolphe, de l'Union Africaine  Mr Mathias BERTINO MATONDO, ainsi que Mme Denise BROWN, représentante spéciale de la Minusca.

- L’abrogation des décrets portant nomination des responsables des groupes armés à des fonctions politiques, administratives et militaires dans notre pays ;

- La convocation sans délai d’une concertation nationale avec les forces vives de la Nation pour trouver des solutions centrafricaines à nos problèmes.



Et si le parti Kwa Na Kwa s’y mêlait ??

Il est évident qu’aujourd’hui  face à la démonstration de force du parti Kwa Na Kwa(KNK) de l’ancien Président François BOZIZE récemment investi lors du congrès de ce parti, que le régime de Bangui et certains du MCU, chercheraient toutes les voies et moyens pour disqualifier  la candidature du KNK aux prochaines élections, ce qui assurément pourraient créer une autre tension pouvant conduire à une crise, puisque assurément les partisans du KNK ne laisseront pas faire.

Le Parti KNK et ses partisans.

Réaction du Mouvement Coeur Unis (MCU)…

Contacté par la rédaction de "Vox-Populi236" afin de requérir leurs impressions, les membres du MCU à Bangui vont se réserver de tout commentaire, mais affirmer néanmoins que le GTSC n’obtiendra jamais du Gouvernement une autorisation de manifestation, car, disent-ils, ce serait un trouble à l’ordre public. Concernant Ludovic LEDO, le secrétaire du MCU affirmera que ce dernier prendra bientôt à ses dépends les conséquences de ses agissements, puisque son nom serait désormais inscrit sur la liste des personnes jugées comme adoptant un comportement préjudiciable à la République Centrafricaine par leurs propos sur les réseaux sociaux.

Enfin face aux activités du KNK de ces dernières semaines, les responsables du MCU considèrent cela comme de l’agitation pure et simple, puisque selon eux, François BOZIZE saurait lui-même qu’il ne pourrait pas être candidat, vus les procédures judiciaires toujours pendantes sur lui.

Tout compte fait, tout ceci témoigne bien que la RCA n’est pas loin de replonger dans une crise, si le Gouvernement n’agit pas avec tact.

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Pour la Rédaction de Vox-Populi 236
Adèle OSSAMBIA


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