Archives du blog

Affichage des articles dont le libellé est Société. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Société. Afficher tous les articles

samedi 21 novembre 2020

ELECTIONS: ANALYSE DU JURISTE CENTRAFRICAIN, BERNARD SELEMBY DOUDOU.

S’inscrivant dans la suite logique de notre précédente analyse c’est à dire qu’après le festival carnavalesque suivi de démonstration de popularité devant l’Autorité Nationale des Élections (ANE), l’ambiance électorale devant la cour constitutionnelle en est une autre car de crispations, des inquiétudes et des craintes d’invalidation de candidature sont élevées.

 


En effet, depuis quelques jours, la cour constitutionnelle dans la plénitude de ses composantes statue sur la recevabilité et l’éligibilité des candidatures aux élections groupées prévues au 27 décembre 2020. En évidence, l’atmosphère est morose et crispante dans les différents quartiers généraux des candidats où tout le monde s’érige en « expert de droit » pour interpréter la constitution, le code électoral ainsi que le droit administratif particulièrement la notion d’actes administratifs, de police ou compétence administrative.

Au delà de toutes ces spéculations juridiques, la cour constitutionnelle demeure le seul et unique organe constitutionnel doté d’une compétence juridictionnelle pour apprécier et authentifier les pièces versées au dossier de candidature.

En conséquence de ce qui précède, le conseil des sages prononcera son verdict au regard des dispositions de l’article 36 de la constitution du 30 mars 2016. À titre de rappel, l’article susvisé énonce huit conditions cumulatives suivantes : Être de nationalité centrafricaine et âgé au minimum de trente cinq (35) ans au jour du dépôt de la candidature. Avoir une propriété bâtie et avoir résidé sur le territoire national au moins une année, avoir un casier judiciaire vierge et jouir de ses droits civiques. Enfin jouir d’une bonne santé mentale, physique et avoir une bonne moralité.

En dehors des autres, les trois (3) dernières conditions posent avec acuité d’énormes problèmes de compréhension et d’interprétation car elles comportent des variables difficilement maîtrisables qui poussent le citoyen lambda de s’interroger :

Le séjour d’un an sur le territoire national est-il continue ou discontinue ? Les absences de quelques semaines ou mois à l’étranger arrêtent-elles le compteur ? A partir de quel moment calcule t-on le début du délai d’un an ?

S’agissant de la notion de moralité qui parait très abstraite, prend t-elle en compte le comportement, la réputation, la vie privée, le quotidien, le bordereau de situation fiscale, le respect de la législation en vigueur par le candidat ?

Quant à la notion de santé mentale et physique, que dire des candidats qui ont fréquemment et notoirement des soucis de santé et qui se font abusivement délivrer des certificats médicaux fallacieux par des médecins de la place ?

En cas de doute sur l’authenticité et la véracité des pièces versées au dossier de candidature, à qui profite le doute ?

Tenter de répondre à ces multiples interrogations explique en partie la difficulté du travail de la cour constitutionnelle qui a besoin suffisamment de temps et de sérénité pour trancher sans complaisance quitte à faire des mécontents.

Pour garantir et sécuriser l’architecture juridique, la cour constitutionnelle doit veiller à ne pas violer d’autres textes, de ne pas se contredire et surtout de respecter sa propre jurisprudence.

Au final, les candidats qui seront déclarés éligibles pour solliciter le suffrage du peuple après une décision individuelle et motivée de la cour constitutionnelle doivent remplir cumulativement les huit (8) conditions imposées par l’article 36 de la constitution en vigueur.

En attendant le verdict des sages de la cour constitutionnelle qui  aura probablement des effets collatéraux dommageables au processus électoral, nous anticipons en mettant en garde tout aventurier qui tentera de recourir à la violence tendant à perturber l’ordre public et le processus électoral, qu’il sera responsable de ses actes prohibés devant l’histoire et devant le peuple.

Mais attention, ne le dites à personne. Si on vous demande, ne dites surtout pas que c’est moi.

Paris le 20 novembre 2020.

--------------------------------------------

Bernard SELEMBY DOUDOU.

SOCIÉTÉ : ENQUETÉ DE RADIO-NDÉKÉ-LUKA SUR LA CIRCULATION DES ARMES EN RCA, A L’APPROCHE DES ELECTIONS DU 27 DEC.2020.

A cinq semaines des élections groupées en Centrafrique, la rédaction de Radio Ndeke Luka a décidé de s’intéresser à la circulation des armes dans le pays. L’Accord de paix de Khartoum du 6 février 2019 engage les rebelles à se désarmer. Qu’en est-il aujourd’hui, à un moment où la jeune démocratie centrafricaine s’apprête à être testée ? Une enquête sur la situation sécuritaire, menée ces derniers jours dans le Nord-est du pays.


Il apparait clairement dans les témoignages recueillis par Radio Ndeke Luka ces dernières semaines que des armes neuves de type Kalachnikov, lance-roquettes RPG7, mitrailleuses 12/7 montés sur de véhicules flambants neufs circulent à l’intérieur du pays. Du matériel qui circule librement au vu et au su de tous.

La région dont on parle, est celle qui s’étend de Bria, Obo, Bambouti, Nzako, Alindao, jusqu’à Mobaye, une zone contrôlée et sous-influence du groupe armé UPC d’Ali Darassa. Toujours selon nos sources, ses hommes arborent des tenues militaires de premières mains, leurs bérets sont aussi similaires à ceux des Forces armées centrafricaines (FACA) et patrouillent régulièrement sur l’étendue de ce territoire.

Leur objectif, collecter des impôts et toutes sortes de taxes sur les véhicules, les marchandises et les commerces. Selon nos informations, ces derniers exigent aussi que des éleveurs peuhls leur versent une somme d’argent avant de faire paître leurs bétails. Cependant au Nord-ouest du pays, on rappelle qu’un des gradés des FACA est toujours détenu depuis 2 mois par Abbas Sidiki à Degaulle dans l’Ouham-Pendé, région contrôlée en partie par le mouvement 3R. D’après des habitants de Koui, une des localités de la région, qui ont accepté de parler, ce mouvement continue de recruter des hommes. Ses véhicules, lourdement armés, ne cessent de faire la navette entre la République centrafricaine, le Cameroun et le Tchad.

Il y a de cela deux semaines, deux parlementaires en la personne de Martin Ziguélé et Ernest Mizedio ont dénoncé des exactions commises par ces rebelles sur les populations civiles. Martin Ziguélé, va même jusqu’à parler d’un  véritable « Far-West » lorsqu’il  évoque la situation dans ces régions.

De son coté, la Minusca affirme travailler main dans la main avec le gouvernement afin de garantir la protection des civils. Elle précise que ses troupes sur le terrain ne resteront pas inactives face à la recrudescence des armes ou des véhicules armés des rebelles. Lors d’une conférence de presse le mercredi 18 novembre 2020 à Bangui, la mission onusienne se dit consciente de la réalité de la situation sur le terrain. Elle a voulu aussi se montrer rassurante. Toutefois, des check-points, nous dit-on, sont en train d’être installés dans ces région. Un tour de vis, censé réduire les déplacements et la capacité d’action de ces hommes en armes.

-------------------------------------

Source : Radio Ndéké-Luka (Centrafrique)

mardi 3 novembre 2020

SOCIÉTÉ: 24ÈME COMMÉMORATION DU DÉCÈS DE L'EMPEREUR JEAN-BEDEL BOKASSA.

A l'occasion de la 24ème commémoration du décès de l'Empereur Jean-Bedel BOKASSA, la famille BOKASSA a reçu ce jour,03 Novembre 2020, au chalet familial à Pissa la visite de plusieurs hautes personnalités politiques.


Parmi celles-ci, l'ancien chef d'Etat Centrafricain, François Bozize Yangouvounda, le Président Fondateur du Knk ; Anicet Georges Dologuélé, Président du parti URCA ; Jean Barkès NGOMBE_KETTE, ancien Maire de la ville Bangui, et le Général GALOUTI José, qui représentait le Ministre de la défense, ainsi que les Notables.

Les personnalités d'honneurs présents

Accueillie au chalet à Pissa, la Délégation s'est ensuite rendue au village BONGOMBE, à proximité de l'ancienne Cour Impériale de Bérengo, pour honorer la mémoire de l'Empereur Jean Bedel Bokassa, puisqu’il faut  noter que l'accès à l'enceinte de la Cour Impériale où repose le corps de l'empereur a été refusé à la famille, puisque transformée depuis peu, et sans concertation préalable de la famille, en une base militaire occupée par les formateurs Russes.

Emp. Jean Bedel BOKASSA

La réussite de cette célébration malgré le refus de l'accès à l'enceinte de la Cour démontre la gratitude de certains hommes politiques à l'endroit de cet homme qui a énormément contribué au Développement de notre pays.

--------------------------

Source: Armelle NZONI


lundi 19 octobre 2020

SOCIETÉ : UN NOUVEAU MOUVEMENT CITOYEN SUR LES PAS DU FEU BATHELEMY BOGANDA, PERE DE LA NATION CENTRAFRICAINE.

Le Mouvement Citoyen Panafricaniste dénommé «I LINGBI AWE », en abrégé « I.L.A »  entend briser la misère et la tyrannie du peuple centrafricain  à travers la vision du Président fondateur de la RCA, le feu Barthélemy Boganda.

Le Staff du Mouvement.

Une position exprimée lors d’une conférence de presse organisée à Bangui par le coordonnateur général dudit mouvement, monsieur Crépin NGOKO-ZENGUET.

À en croire à sa déclaration, les membres de son mouvement se sont rendus la semaine dernière au village Bobangui pour s’incliner et rappeler la mémoire du Président fondateur Barthélemy Boganda et demander que son esprit les soutienne ans le combat qu’ils entendent commencer pour l’établissement d’une nouvelle nation en République centrafricaine.

D’après lui, le village BOBANGUI est le lieu où tout a commencé pour la RCA. C’est le lieu où est né le père fondateur de la RCA, monsieur  Barthélemy BOGANDA avant de disparaître tragiquement quelque temps après avoir doté son pays nouvellement déclaré indépendant d’un Hymne national, « la Renaissance », puis  d’une devise nationale : « UNITÉ DIGNITÉ TRAVAIL », d’une vision :  « ZO KWE ZO , mais également   des cinq verbes : Se nourrir, se soigner, se loger, se vêtir et s’instruire. Un patrimoine  littéralement piétiné depuis par nos dirigeants qui se sont succédé à la tête de notre nation, selon Crépin NGOKO-ZENGUET, coordonnateur dudit mouvement qui ajoute:  

Mr Crépin NGOKO N'ZENGUE

« NOUS SOMMES PRÊTS ! Prêts pour reprendre le flambeau de la lutte initiée par le Père fondateur pour la souveraineté de notre pays et le bien-être de tout le peuple centrafricain où qu’il se trouve. Ainsi « nous briserons la misère et la tyrannie, en brandissant l’étendard de la Patrie ».

Nous vous présentons le mouvement Citoyen Panafricaniste « I LINGBI AWE » qui va désormais prendre part aux débats politiques de notre pays en faisant des propositions concrètes dans les domaines de la souveraineté de notre nation ».

Notons que pour les législatives du 27 décembre, le mouvement «I LINGBI AWE » dit avoir déjà au moins 25 candidats qu’il va soutenir.

« Nous serons à partir d’aujourd’hui dans la lutte citoyenne pour exiger à ce que nos dirigeants et nos partenaires apprennent à écouter chaque centrafricain, comprendre les préoccupations et leurs attentes afin de les intégrer dans chaque prise de décision politique qui engage la vie des enfants de ce pays ainsi que la destinée de notre nation.

Nous sommes prêts à lutter avec toute notre énergie pour l’amélioration des conditions de vie dans notre pays.

Nous sommes prêts à nous tenir main dans la main, toute génération, pour relever les défis qui nous attendent.

Notre combat est au-delà des personnes et des partis politiques.

Nous combattons les pensées obscurantistes et les systèmes machiavéliques  qui maintiennent notre nation pourtant immensément riche en bas de l’échelle du développement et de la paix.

Logo de l'association 

Notre combat est contre la pauvreté chronique dont souffre notre population ; contre le pillage et la mainmise sur nos richesses par une poignée de personnes dont certains ne sont pas fils de ce pays, tandis que la majorité des Centrafricains vivent dans une certaine paupérisation  ; contre une instabilité et insécurité endémique favorisées et entretenues par un système désuet et non adapté aux exigences que ce monde désormais global propose ; un système qui ne nous permettra jamais de relever les défis du développement durable que nous devons suivre », déclare monsieur Crépin NGOKO-ZENGUET.

-----------------------------

Pour Vox Populi 236

Annie Gisèle TEKPA

mardi 25 août 2020

2eme EDITION DU TROPHÉE ACTION POUR LA PROMOTION DE LA FEMME CENTRAFRICAINE : LA DIASPORA A L’HONNEUR AVEC « Djénifa De Ippy »

 Le vendredi, 04 septembre 2020 à Bangui, sous le très haut patronage de la  Ministre de la promotion de la femme, sera organisé à l’Hôtel LEDGER PLAZZA, la 2eme édition du « TROPHÉE ACTION POUR LA PROMOTION DE LA FEMME CENTRAFRICAINE », une initiative du promoteur culturel IKOLI SEVERIN avec l’appui inconditionnel de l’ONG GROUFEPA de la Première dame TINA TOUADERA.

Véronique ENDJINDJOTOGO, Pdte Fondatrice ADLCP

Cette année encore, en guise de récompense et de reconnaissance pour leurs multiples efforts dans divers domaines, seulement dix(10) femmes centrafricaines, et qui font l’actualité par leurs œuvres,  ont eu le privilège d’être sélectionnées pour recevoir le précieux « sésame ». Au rang de celles-ci, une centrafricaine de la Diaspora connue sur les réseaux sociaux sous le nom « Djénifa de Ippy ».

En effet et de son vrai nom Véronique ENDJINDJOTOGO, « Djénifa de Ippy » est une brave dame,  mère au foyer et maman de trois(03) enfants.

A 44 ans, elle est la Présidente fondatrice de deux(02) associations pour le Développement et la lutte Contre la Pauvreté, en abrégée ADLCP, respectivement reconnue et basée en France pour l’une,  et en Centrafrique pour  l’autre.

En France, pays  ou elle réside principalement depuis un peu plus de 23 ans, Véronique ENDJIDJOTOGO et son association l’ADLCP, œuvrent dans le socioculturel en partenariat avec des  associations africaines qui poursuivent les mêmes objectifs.


C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’elle a pu collecter les mois derniers dans la ville de Grenoble, 450 kilo de médicaments génériques qu’elle compte ramener en Centrafrique  avec l’aide des autorités de Bangui, ainsi que les âmes de bonne volonté comme le Docteur Vie De Dieu NGOKO N’ZENGUET de la pharmacie Paloma qu’elle remercie au passage.  

En Centrafrique, l’ADLCP œuvre  dans plusieurs domaines, notamment ceux de l’agriculture et de l’élevage en formant des jeunes (hommes et femmes), oisifs pour la plupart, aux métiers agricoles, mais aussi dans le domaine de l’entreprenariat  par le renforcement des capacités. Dans le domaine de la santé, l’ADLCP entend multiplier ses actions en aidant dans la prévention  du COVID-19 par la sensibilisation, ainsi que la distribution gratuite des kits comme cela a été fait les mois derniers par l’association. Bien plus, l’association entend également lutter pour prévenir  des maladies saisonnières dont les centrafricains sont souvent victimes, par la distribution des médicaments génériques.

Enfin, dans le domaine éducatif, l’ADLCP fait gratuitement dispenser à son siège au quartier WALINGBA, rue du Marché Yassimandji, des cours gratuits des langues française, anglaise et d’informatique.

Tout ceci aide à comprendre pourquoi cette compatriote de la diaspora, et qui a su se distinguer des milliers d’autres, a été sélectionné par les organisateurs et promoteurs du « Trophée ACTION 2020 ».


Bien plus, et c’est le lieu de le dire,  Dame ENDJINDJOTOGO se rendra  dans les prochains jours en Centrafrique pour une série d’activités et de rencontres avec les autorités du pays, ainsi que de potentiels  partenaires. Mais surtout, pour l’inauguration et  le lancement des activités de son association.

Cette récompense, le « Trophée ACTION 2020 », et pas des moindres, ne pourra qu’encourager Djénifa de Ippy et ses équipes  à faire d’avantage pour leur pays, mais aussi interpeller  d’autres braves centrafricaines, et qui auraient des initiatives similaires à ne pas attendre, et à se lancer, car, le faisant, c’est la Centrafrique qui gagne.

Bon vent Djénifa de Ippy, et que le meilleur t’accompagne pour la suite !



------------------------------

Pour la Rédaction de Vox Populi 236

Adèle OSSAMBIA

mardi 4 août 2020

CENTRAFRIQUE: VILLE MORTE DE DEMAIN, 05 AOÛT 2020 DU GTSC MAINTENU!

Les propos tenus ce matin à l’antenne de RFI par le Premier Ministre Centrafricain,  Firmin NGRÉBADA, répondant aux questions de la journaliste Charlotte COSSET, n’ont fait que conforter la position du Groupe de Travail de la Société Civile (GTSC) qui maintien son mot d’ordre de VILLE MORTE prévu pour demain Mercredi, 05 Août 2020.

En tête de liste des revendications formulées par cette organisation de la société civile, figure la démission ou le limogeage de Firmin NGREBADA qui selon plusieurs observateurs, n’a plus le mérite d’occuper le poste de Premier Ministre, chef du Gouvernement, ceci parce qu’il est encore plus proche et ami avec les leaders criminels étrangers des groupes armés dont il affirme être des partenaires de la Centrafrique, au détriment des populations qui ont encore dans leurs âmes pour nombre d'entre eux, la douleur des pertes en vie humaines  causée par ces criminels étrangers.

Malgré les exercices de justifications diverses sur le bien fondé selon lui le PM, de ce Huis-clos qui s’est malheureusement terminé en eau de boudin, les Centrafricains n’ont pas apprécié que leurs bourreaux soient ainsi traités avec égards, honneurs et privilèges.

En cette fin d’après midi, plusieurs organisations des femmes et des jeunes ont manifester leur soutien total à la démarche du GTSC, comme pour dire que la Centrafrique va mal, très mal, et que les populations en ont marre de ce régime qui a pour partenaires des criminels étrangers qui tuent, pillent, volent et massacre les populations.

Alors, Peuple Centrafricain, tous ensemble demain pour cette ville morte !

----------------------------------------

Pour la rédaction de Vox-Populi 236

Adèle OSSAMBIA


dimanche 2 août 2020

GRAVE ACCIDENT SUR LA NATIONALE N°01 (Axe BANGUI-GAROUABOULAÏ)

C’était  aux environs de 11h ce dimanche 02 août 2020, que le Grand Bus de l'agence "NANA Mambéré de 70 Places a fait un grave accident sur la route nationale N°01, axe Bangui-Garouaboulaï, précisément sur le tronçon Bossembélé Yaloké. 

Le Bus accidenté encore en bon état.

Le Bus qui d’après certains témoins accidenté roulait à vive allure, n’a pas résistée aux multiples troues  causés par le très mauvais état de la Route sur ce tronçon, et qui l’emmènera finir sa course quatre(04) roues en l’air.

Le Bilan provisoire exacte n’est pas connu, mais certaines sources font été d’une vingtaine de morts et de plusieurs blessés.

Pour l’heure, les circonstances exactes de ce dramatique accident ne sont pas encore déterminées.


C’est  l’occasion ici de rappeler que le Gouvernement Centrafricain sous TOUADERA, avait reçu au total des partenaires au développement,  une enveloppe budgétaire de 81 milliards et 681 millions de francs pour les constructions des routes, notamment la nationale N°01 en question. Les travaux avaient bien commencés, et devraient normalement s’achever depuis un(01)an.

Seulement, tout s’est arrêté, et les fonds prévus pour les constructions auraient été détournés.

45Km avant Baoro / Passager obligés de descendre pour marcher à pied,le temps que le bus traverse

Il faut enfin dire que les réseaux routiers de la République centrafricaine sont en très mauvaises conditions en raison de la crise sécuritaire déclenchée depuis fin 2012, rendant difficiles la circulation des biens et des personnes par voie routière, même pour les forces de sécurité et les humanitaires.

(Affaire à suivre…)

-------------------------------

Vox-Populi 236


RCA : DÉSENGAGEMENT DU MERCENAIRE NIGÉRIEN ALI DARASSA DE L'UPC, DU HUIS CLOS AVEC NGRÉBADA.

L’unité pour la paix en Centrafrique (UPC), par la voix de son coordonnateur militaire, chef d’état-major, le général d’armée Ali Darassa Mahamat se désengage du procès verbal N” 0161/PM/DIRCAB 20 du huis clos entre le gouvernement, les garants, facilitateurs et le leader de l’UPC, établi et publié le 30 juillet 2020 par le gouvernement.


En effet, sur l’invitation du gouvernement et les garants, le général d’armée Ali Darassa Mahamat s’est rendu à Bangui avec sa délégation pour un huis clos sur l’APPR-RCA. Une fois arrivé à Bangui, le gouvernement a soumis un document déjà préparé en lui demandant d’amender et de signer Mais le général d’armée Ali Darassa a émis le souhait de bien parcourir le document avec son Staff avant de l’approuver.

A la deuxième rencontre, le général d’armée Ali Darassa Mahamat a désapprouvé le document qui lui a été soumis par le gouvernement et demande qu’il y’ait une discussion franche et correcte. C’est alors que les garants et facilitateurs de l’APPR-RCA ont invité le général d’armée Ali Darassa Mahamat au siège de l’Union Africaine (U A) pour trouver un compromis. Suite aux échanges entre le généra d’armée Ali Darassa Mahamat et les garants, un procès verbal équilibré a été soumis au gouvernement, mais le gouvernement lui aussi a son tour l’a désapprouvé.


Suite a cela, le gouvernement a établi un autre procès verbal que le général d’armée Ali Darassa Mahamat a aussi refusé de signer, car ses revendications ne figurent pas dans ce document C’est ainsi que le premier ministre, chef du gouvernement Firmin Ngrebada à proférer des menaces en présence des garants et facilitateurs à l’encontre du général

d’armée Ali Darassa Mahamat en lui disant, tant que ce procès verbal n’est pas signé, il ne partira pas de Bangui. C’est sous cette pression que le général d’armée Ali Darassa Mahamat a été contraint de signer ce document.

Le général d’armée Ali Darassa dénonce ce genre de pratique et attire l’attention de la communauté nationale et internationale sur ce genre de dialogue à sens unique, qui risque de compromettre la nouvelle tenue d’une éventuelle rencontre des groupes politico-militaires signataires de l’APPR-RCA et le gouvernement.


Le coordonnateur militaire, chef d’état-major de l’upc, le général d’armée Ali Darassa Mahamat réaffirme son engagement et sa volonté de progresser sur le chemin tracé par l’APPR-RCA signé le 06/02/2019 a Bangui.

Vive la RCA apaisée Vive la Paix

L Coordonnateur militaire, Chef d’État major de l’UPC, le Général d’armée Ali Darassa.

-----------------------------

Un Article de Corbeau-News.


samedi 1 août 2020

RCA: APPEL AU SOULÈVEMENT DE LUDOVIC LEDO, ANCIEN CADRE DU PARTI PRÉSIDENTIEL LE MCU.

« L’HEURE EST A UN SOULÈVEMENT POPULAIRE….J’ASSUME MES PROPOS ! »

C’est ainsi qu’a titré une publication sur sa page facebook  en date du vendredi, 31 juillet 2020, celui qu’il conviendrait désormais de qualifier comme étant l’un des plus farouches critiques sur les réseaux sociaux, et opposant à la politique du Président de la République Centrafricaine, Chef de l’Etat, le Pr Faustin Archange TOUADERA.

Ludovic LEDO, ancien cadre du parti présidentiel le  MCU

Ludovic LEDO de son vrai nom et l’homme de Kouango sur facebook, est un ancien cadre du parti Présidentielle le MCU, et qui a fait défection le 06 mai 2019 pour des raisons jamais véritablement évoquées. Depuis sa démission, cet ancien Secrétaire national chargé de l’information, de la communication et des nouvelles technologies du parti présidentiel n’a cessé de critiquer avec une rare violence le pouvoir de Bangui, allant même jusqu'à traité une fois le Président de la République comme étant « l’Incarnation de l’incapacité à gouverner la République Centrafricaine », et aussi récemment encore de « véritable poule mouillée ». 

Installé en France depuis un an et quelques mois déjà, nous apprenons de sources très sûres que ce serait bien cet ancien frère-Uni à SARANDJI, PIRI, BALALOU et Evariste NGAMANA pour ne citer que ceux-là, qui serait à la manœuvre pour décourager les membres du MCU France. D’ailleurs, un responsable au Bureau MCU-France va nous apprendre de manière formelle que c’est bien Ludovic LEDO qui serait à l’origine de la récente démission des rangs du MCU France, de Mlle Harmonie SELEKON, puisque le deux qui entretiendraient une certaine relation auraient été vus ensemble en banlieue parisienne le soir même de sa démission.

Appel à l’insurrection et/ou soulèvement populaire ?

D’une chose l’une, c’est ce qui risquerait finalement d’arriver si jamais les revendications exprimées par le  Groupe du Travail de la Société Civile (GTSC) que Ludovic LEDO soutien indéfectiblement, n’étaient pas respectées par le Gouvernement Centrafricain.

 Il s’agit entre autre comme revendications :

- La démission sans condition du Premier Ministre Firmin NGREBADA;

- Le départ sans condition des ambassadeurs de la CEEAC en RCA, Mr NAHAYO Adolphe, de l'Union Africaine  Mr Mathias BERTINO MATONDO, ainsi que Mme Denise BROWN, représentante spéciale de la Minusca.

- L’abrogation des décrets portant nomination des responsables des groupes armés à des fonctions politiques, administratives et militaires dans notre pays ;

- La convocation sans délai d’une concertation nationale avec les forces vives de la Nation pour trouver des solutions centrafricaines à nos problèmes.



Et si le parti Kwa Na Kwa s’y mêlait ??

Il est évident qu’aujourd’hui  face à la démonstration de force du parti Kwa Na Kwa(KNK) de l’ancien Président François BOZIZE récemment investi lors du congrès de ce parti, que le régime de Bangui et certains du MCU, chercheraient toutes les voies et moyens pour disqualifier  la candidature du KNK aux prochaines élections, ce qui assurément pourraient créer une autre tension pouvant conduire à une crise, puisque assurément les partisans du KNK ne laisseront pas faire.

Le Parti KNK et ses partisans.

Réaction du Mouvement Coeur Unis (MCU)…

Contacté par la rédaction de "Vox-Populi236" afin de requérir leurs impressions, les membres du MCU à Bangui vont se réserver de tout commentaire, mais affirmer néanmoins que le GTSC n’obtiendra jamais du Gouvernement une autorisation de manifestation, car, disent-ils, ce serait un trouble à l’ordre public. Concernant Ludovic LEDO, le secrétaire du MCU affirmera que ce dernier prendra bientôt à ses dépends les conséquences de ses agissements, puisque son nom serait désormais inscrit sur la liste des personnes jugées comme adoptant un comportement préjudiciable à la République Centrafricaine par leurs propos sur les réseaux sociaux.

Enfin face aux activités du KNK de ces dernières semaines, les responsables du MCU considèrent cela comme de l’agitation pure et simple, puisque selon eux, François BOZIZE saurait lui-même qu’il ne pourrait pas être candidat, vus les procédures judiciaires toujours pendantes sur lui.

Tout compte fait, tout ceci témoigne bien que la RCA n’est pas loin de replonger dans une crise, si le Gouvernement n’agit pas avec tact.

-------------------------------------

Pour la Rédaction de Vox-Populi 236
Adèle OSSAMBIA


mardi 14 juillet 2020

RCA-ÉLECTIONS : VOTER POUR UN AVENIR MOINS BON QUE LE PASSÉ ET PIRE QUE LE PRÉSENT ?

Que n’y a-t-on donc pensé plus tôt ? Qui veut moissonner où il n'a pas semé, et amasser où il n'a pas vanné, n’est qu’un usurpateur, un voleur, un fraudeur. Quand sonne l’heure des élections, arrive aussi le moment de rendre compte pour quiconque estime avoir semé et veut moissonner, croit avoir vanné et tient à amasser.

Guy José Kossa / Elève certifié du Village Gi Ti Li Ti Mö, transféré au Village Kwa-kin-mbi

Tenez donc ! Ne vous ai- je prévenu suffisamment à temps que« l’on ne nourrit pas la poule à la veille du marché » ? Soit.

En RCA, Faustin Archange Touadera est candidat à sa propre succession. Ceci n’est pas une information. Car cela ne faisait l’ombre d’aucun doute. Et pour cause. Avec une aveuglante avidité, le Président des pauvres, on le sait, a très tôt pris goût au pouvoir des riches. Pire, ce Président a délaissé son règne et son autorité à ses chers complices les bandits qui ne cessent de piller le pays. Depuis, son rôle et sa mission de Chef d’État, il les a consacrés, à masquer à coup de rustine ses pires échecs, uniquement dans le but de renouveler son bail et conserver ses avantages et privilèges à la tête de cette République qui s’effrite de jour en jour.

Ici comme ailleurs, un Chef d’État sortant qui aspire à un nouveau mandat dès lors que la constitution l’y autorise, peut toujours faire valoir son droit. Mais cependant, avant de se lancer dans de nouvelles promesses de campagne, il ne devrait pas oublier qu’il lui faut défendre son bilan précédent, et surtout parler des réalisations de son quinquennat finissant – en ce qui concerne particulièrement Touadera.

Du coup, dans les conditions objectives et les circonstances normales, une réélection présidentielle n’est rien moins que l’expression suprême d’un ultime satisfecit que les populations entendent décerner pour SERVICE RENDU au sortant qu’il souhaite voir poursuivre son œuvre, et pour ainsi dire, achever en toute sérénité sa mission.

Aussi, voici pour nous les seules questions qui méritent d’être posées et que nous nous permettons de poser ici :

quel Service Rendu à la Nation, les Centrafricains devraient-ils reconnaître à leur Chef d’État sortant, et pour lequel Faustin Archange Touadera, mériterait que le peuple lui renouvelle sa confiance, si tant est que son présent mandat soit l’expression de la volonté et des suffrages réels exprimés en 2016 ?

Touadera avait-il vraiment un programme politique à mettre en place en 2016 et si oui lequel ? Dans tous les cas, il convient d’en douter.

Touadera a-t-il seulement respecté sa profession de foi et ses engagements pris vis-à-vis du peuple centrafricain avant et après son élection de 2016 ? À vous d’en juger.

Cela dit, on peut dès à présent passer rapidement en revue le bilan des échecs du régime Touadera, en se basant uniquement sur quelques grandes questions qui demeurent les préoccupations majeures et constituent en revanche les principales revendications du peuple centrafricain.

Sécurité et paix: Sous Touadera , l’état a définitivement perdu de son prestige et de son autorité. Et si la paix et la sécurité impliquent de conclure un pacte perdant avec le diable contre son propre peuple, Touadera aura vraiment réussi à vendre son âme en cédant 80% du territoire national - et tout ce que cela suppose -, pour tenter de préserver égoïstement son pouvoir ;

institutionnalisation de la corruption: ce qui se passe au sein de l’hémicycle de l’Assemblée Nationale inquiète les Centrafricains. Et quand c’est le gouvernement d’un pays qui prend la tête de cette campagne générale« pro-corruption »afin de s’attirer le moindre vote des députés sur n’importe quelle sujet à débattre, il y’a là sans doute, une furonculose aiguë à surveiller et au besoin à crever. S’agissant de la corruption et au cœur même du régime et de l’État, l’on se demande s’il faut encore en parler. Touadera lui-même a fini par l’avouer et avouer son impuissance.

Pêle –mêle l’on peut alors citer :

- L’impunité

- La pauvreté et la misère

- L’éducation

S’y ajoutent les problèmes d’eau courante et d’électricité pour lesquelles rien n’a été fait.

À l’heure du bilan, l’on ne peut être plus pessimiste. Et aucun discours si construit soit-il, ne peut réussir à dissimuler et à tapisser les échecs patents de Touadera et son régime.

N’en déplaise au Conseiller Spécial Fidèle Gouandjika, ci-devant Professeur Perroquet alias Docteur Désespéré ! il peut toujours courir et s’époumoner. Mais qu’il se ravise. Les Centrafricains qu’il croit ainsi duper au travers de ses fameux « cours », ont en effet tout compris depuis le début, de sa fameuse doctrine de L’ÉLOGE DE LA BÊTISE ET DE L’ECHEC qui vise à célébrer le triomphe de l’avidité et de l’opportunisme.

Et si je devais faire court en guise de réponse au "Courtisan de Boy Rabé", je me fendrais simplement d’une célèbre citation de Blaise Pascal adaptée au contexte centrafricain :

«L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ARCHANGE fait des bêtises. »

En définitive, voter Touadera, c'est voter pour un avenir moins bon que le passé et pire que le présent.

 --------------------------

Par GJK- Guy José KOSSA

Les Plumes de la RCA



Nos Publications

ELECTIONS DU 27 DEC 2020: JOSEPH BENDOUNGA SAISIT A NOUVEAU LA COUR CONSTITUTIONNELLE.

À quelques jours de la publication définitive des listes des candidats aux élections présidentielles et législatives du 27 décembre, le Prés...