DÉCLARATION DE LA
CANDIDATURE DE MICHEL AMINE, PRÉSIDENT DE L’UNION NATIONALE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE PROGRÈS (UNDP) A LA PROCHAINE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN CENTRAFRIQUE.
Mes
chers compatriotes,
En ces moments où nos jeunes
gens constitués en plusieurs équipes sont entrain de crapahuter l’arrière-pays afin d’enrôler massivement les centrafricains
pour les prochaines élections, d’une part ; Et les inquiétudes que suscitent
les relents de violences et d’insécurités constatés dans l’arrière-pays, d’autre
part, j’ai choisi ce jour pour m’adresser
à vous, afin de parler de notre pays en
prévision des prochaines élections.
En effet, s’il y a une opinion
sur laquelle nous sommes unanimement d’accord,
c’est que notre pays en partage peine toujours
et jusqu'à ce jour à se relever.
La dernière crise tragique et dramatique que
nous avons subi, et sur laquelle je ne reviendrais pas pour ne pas avoir à
rappeler à ceux qui en ont encore les stigmates dans leurs gênes de s’en souvenir,
a grandement détérioré et complètement détruit l’essentiel des acquis, et qui nous
assuraient encore un minimum de bien
être.
Le constat est clair aujourd’hui,
tout est urgent en Centrafrique, car, avec
cette crise, tous les secteurs de la vie quotidienne des centrafricains avaient
gravement été touchés.
Et malgré les efforts non négligeables,
et autres avancées produites par le régime
actuel afin d’assurer le minimum à nos compatriotes, il faut cependant reconnaître que beaucoup reste à faire, notamment dans le domaine sécuritaire, celle-là
qui préoccupe plus les centrafricains
que tout autre.
Mais l’origine réelle du
malheur des centrafricains ne tire pas ses sources de deux ou trois régime,
mais c’est bien antérieur. Ceci est d’autant
plus vrai que si on posait la question de savoir, si nous centrafricains, étions
fières du bilan général de notre pays en après 60 ans d’indépendances, la réponse sans flagornerie
serait bien évidement NON !
L’URGENCE D'AGIR EST DEVANT NOUS !
Chers
compatriotes,
En 2015, il vous souviendra que
j’avais déposé sous l’étiquette du parti
de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), préalablement
crée en 2014, ma candidature à l’élection présidentielle.
Nous avions à l’époque un
projet de société révolutionnaire, essentiellement basé sur la Révolution
Verte. Une véritable et grande ambition pour notre pays, avec des objectifs
précis à réaliser, et qui prenaient en compte tous les aspects possibles de la
vie d’une nation qui aspire à l’émergence. Et même, nous avions les moyens financiers
nécessaires pour débuter le projet, en attendant d’éventuelles aides.
Seulement, par un complot savamment
orchestré et aujourd’hui reconnu par tous au sein de la classe politique, ma candidature qui ne souffrait d’aucune
irrégularité a été injustement recalée, et j’avais ainsi été au bon vouloir de
certains, écarté de la course présidentielle. La Centrafrique perdait alors l’occasion
d’un changement, au mieux, d’une transformation radicale de notre pays. La
suite du casting électoral va d’ailleurs le démontrer, puisque aux législatives
de la même époque, l’UNDP va ravir la part belle à tous les anciens partis en
obtenant plus de voix, ce qui fera du parti, la première force de l’opposition
avec un groupe parlementaire important.
COMPRENDRE LA RÉVOLUTION VERTE EN QUELQUES MOTS…
Chers compatriotes,
Notre
projet de société, essentiellement basé sur la Révolution Verte, est né à
la suite d’une très profonde analyse et,
d’un passage au crible de tous les maux qui gangrènent la République Centrafricaine et l’empêchent
depuis des décennies de décoller à l’instar des autres pays africains. Au
delà de l’accent particulier mis sur
l’agriculture pour une autosuffisance alimentaire en Centrafrique, pays ou manger
des vitamines et des protéines une fois par jour sont réservés à une toute
petite partie de la population, le
projet de société de l’UNDP entend revoir entièrement tout l'archétype
de l’administration étatique centrafricaine qui n’a pas beaucoup changé depuis
les indépendances, ceci afin de faire de ce pays plus grand que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest réunis en
un seul, un véritable grenier pour toute l’Afrique en général, une
vitrine pour les pays d’Afrique francophone en particulier, et tout simplement
le nombril du continent africain.
Ce projet de société, aujourd’hui RELOOKÉ pour convenir et s’adapter aux
urgences et situations du moment, ambitionne de transformer radicalement la vie
des Centrafricains, ceux
en majorité qui vivent dans la précarité, dans des petites maisons couvertes pour
la plupart de chaume dans l’arrière-pays, avec pour toilette la brousse,
parfois les champs. Le changement qu’entend opérer l’UNDP favorisera une société centrafricaine où les créateurs
des richesses (travailleurs des villes et des campagnes) ne vivront plus dans
la crainte du lendemain, traqués par l’analphabétisme, l’ignorance,
l’insalubrité, la maladie et la mort, comme tel est le cas présentement. La
réalisation de ce programme reposera premièrement sur le travail des Centrafricains eux – mêmes,
et l’apport extérieur, non négligeables,
ne viendrait que par-dessus, et pour compléter.
La magie de la Révolution Verte pour
transformer radicalement la Centrafrique s’opèrera donc en dix(10) piliers,
avec la sécurité en priorité.
Oui, l’effort à fournir pour une transformation
radicale de la Centrafrique n’est pas surhumain.
Voila pourquoi à cet égard,
j’aimerais saisir ici l’occasion pour vous annoncer solennellement que je serai
candidat à la prochaine élection présidentielle en République Centrafricaine.
Il est urgent que tous ensembles,
fils et filles de ce pays, dotés de
bonne volonté, puissions nous mettre ensemble pour changer le logiciel
politique centrafricain en nous unissant tous, pour bâtir de l’Est à l’Ouest, et
du Nord au Sud la Centrafrique, notre seul héritage, notre pays en partage, car,
nous sommes tous frères et sœurs.
Comme
vous le savez, je ne suis ni ancien ministre, ni ancien parlementaire, encore
moins fils d’un ancien Président.
Je
suis un homme neuf, n’ayant jamais travaillé ou occupé une quelconque fonction
publique ou politique dans notre pays.
DE MON ABSENCE
PHYSIQUE EN CENTRAFRIQUE..
Chers
compatriotes,
Contrairement aux autres hommes
politiques de notre pays, et dont les obligations professionnelles sont fixées
en Centrafrique, les miennes malheureusement me retiennent plus à l’étranger, et
dans les pays ou je travaille. Mais je suis toujours resté souvent très proche
du peuple, et émettant mes avis et orientations.
Voila, très chers compatriotes, ma pensée et
mes ambitions ainsi clairement annoncés, et je conclurai par cette citation de Martin
Luther King qui dit : « Le
monde ne se porte pas si mal, parce qu’il y a des mauvais gens. Mais ce qui
fait problème dans le monde, ce sont ceux qui ne disent rien et n’agissent pas
pour empêcher ces mauvaises gens qui font mal ».
Nous
devons agir, et ça ne sera qu’ensemble !
Que
Dieu Bénisse la République Centrafricaine !
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Marseille, ce 08 Aout 2020
Michel AMINE
Président de l’UNDP