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samedi 8 août 2020

PRÉSIDENTIELLE DU 27 DÉC. 2020: DÉCLARATION DE LA CANDIDATURE DE MICHEL AMINE, PRÉSIDENT DU PARTI UNDP.

 

DÉCLARATION DE LA CANDIDATURE DE MICHEL AMINE, PRÉSIDENT DE L’UNION NATIONALE POUR LA DÉMOCRATIE ET LE PROGRÈS (UNDP) A LA PROCHAINE ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE EN CENTRAFRIQUE.


Mes chers compatriotes,

En ces moments où nos jeunes gens constitués en plusieurs équipes sont entrain de crapahuter l’arrière-pays afin d’enrôler massivement les centrafricains pour les prochaines élections, d’une part ; Et les inquiétudes que suscitent les relents de violences et d’insécurités constatés dans l’arrière-pays, d’autre part,  j’ai choisi ce jour pour m’adresser à vous, afin de  parler de notre pays en prévision des prochaines élections.

En effet, s’il y a une opinion sur laquelle nous sommes unanimement  d’accord,  c’est que notre pays en partage peine toujours et jusqu'à ce jour à se relever. 

La dernière crise tragique et dramatique que nous avons subi, et sur laquelle je ne reviendrais pas pour ne pas avoir à rappeler à ceux qui en ont encore les stigmates dans leurs gênes de s’en souvenir, a grandement détérioré et complètement détruit l’essentiel des acquis, et qui nous assuraient encore un minimum  de bien être.

Le constat est clair aujourd’hui, tout est urgent  en Centrafrique, car, avec cette crise, tous les secteurs de la vie quotidienne des centrafricains avaient  gravement été touchés.

Et malgré les efforts non négligeables, et autres avancées  produites par le régime actuel afin d’assurer le minimum à nos compatriotes, il faut cependant reconnaître que beaucoup reste à faire, notamment dans le domaine sécuritaire, celle-là qui  préoccupe plus les centrafricains que tout autre.

Mais l’origine réelle du malheur des centrafricains ne tire pas ses sources de deux ou trois régime, mais c’est bien antérieur.  Ceci est d’autant plus vrai que si on posait la question de savoir, si nous centrafricains, étions fières du bilan général de notre pays en après 60 ans  d’indépendances, la réponse sans flagornerie serait bien évidement NON !


L’URGENCE D'AGIR EST DEVANT NOUS !

Chers compatriotes,

En 2015, il vous souviendra que j’avais déposé sous l’étiquette  du parti de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), préalablement crée en 2014, ma candidature à l’élection présidentielle.

Nous avions à l’époque un projet de société révolutionnaire, essentiellement basé sur la Révolution Verte. Une véritable et grande ambition pour notre pays, avec des objectifs précis à réaliser, et qui prenaient en compte tous les aspects possibles de la vie d’une nation qui aspire à l’émergence. Et même, nous avions les moyens financiers nécessaires pour débuter le projet, en attendant d’éventuelles aides.

Seulement, par un complot savamment orchestré et aujourd’hui reconnu par tous au sein de la classe politique,  ma candidature qui ne souffrait d’aucune irrégularité a été injustement recalée, et j’avais ainsi été au bon vouloir de certains, écarté de la course présidentielle. La Centrafrique perdait alors l’occasion d’un changement, au mieux, d’une transformation radicale de notre pays. La suite du casting électoral va d’ailleurs le démontrer, puisque aux législatives de la même époque, l’UNDP va ravir la part belle à tous les anciens partis en obtenant plus de voix, ce qui fera du parti, la première force de l’opposition avec un groupe parlementaire important.   

COMPRENDRE LA RÉVOLUTION VERTE EN QUELQUES MOTS…

Chers compatriotes,

Notre projet de société, essentiellement basé sur la Révolution Verte, est né à la  suite d’une très profonde analyse et, d’un passage au crible de tous les maux qui gangrènent  la République Centrafricaine et  l’empêchent  depuis des décennies de décoller à l’instar des autres pays  africains. Au delà de l’accent particulier  mis sur l’agriculture pour une autosuffisance alimentaire en Centrafrique, pays ou manger des vitamines et des protéines une fois par jour sont réservés à une toute petite partie de la population, le projet de société de l’UNDP entend revoir entièrement tout l'archétype de l’administration étatique centrafricaine qui n’a pas beaucoup changé depuis les indépendances, ceci afin de faire de ce pays plus grand que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest réunis en un seul, un véritable grenier pour toute l’Afrique en général, une vitrine pour les pays d’Afrique francophone en particulier, et tout simplement le nombril du continent africain.

Ce projet de société, aujourd’hui RELOOKÉ pour convenir et s’adapter aux urgences et situations du moment, ambitionne de transformer radicalement la vie des Centrafricains, ceux en majorité qui vivent dans la précarité, dans des petites maisons couvertes pour la plupart de chaume dans l’arrière-pays, avec pour toilette la brousse, parfois les champs. Le changement qu’entend opérer l’UNDP favorisera une société centrafricaine où les créateurs des richesses (travailleurs des villes et des campagnes) ne vivront plus dans la crainte du lendemain, traqués par l’analphabétisme, l’ignorance, l’insalubrité, la maladie et la mort, comme tel est le cas présentement. La réalisation de ce programme reposera premièrement  sur le travail des Centrafricains eux – mêmes, et  l’apport extérieur, non négligeables, ne viendrait que par-dessus, et pour compléter.

 

La magie de la Révolution Verte  pour transformer radicalement la Centrafrique s’opèrera donc en dix(10) piliers, avec la sécurité en priorité.

Oui, l’effort à fournir pour une transformation radicale de la Centrafrique n’est pas surhumain.

 


Voila pourquoi à cet égard, j’aimerais saisir ici l’occasion pour vous annoncer solennellement que je serai candidat à la prochaine élection présidentielle en République Centrafricaine.

Il est urgent que tous ensembles, fils et filles de ce pays,  dotés de bonne volonté, puissions nous mettre ensemble pour changer le logiciel politique centrafricain en nous unissant tous, pour bâtir de l’Est à l’Ouest, et du Nord au Sud la Centrafrique, notre seul héritage, notre pays en partage, car,  nous sommes tous frères et sœurs.

Comme vous le savez, je ne suis ni ancien ministre, ni ancien parlementaire, encore moins fils d’un ancien  Président.

Je suis un homme neuf, n’ayant jamais travaillé ou occupé une quelconque fonction publique ou politique dans notre pays.

DE MON ABSENCE PHYSIQUE EN CENTRAFRIQUE..

Chers compatriotes,

Contrairement aux autres hommes politiques de notre pays, et dont les obligations professionnelles sont fixées en Centrafrique, les miennes malheureusement me retiennent plus à l’étranger, et dans les pays ou je travaille. Mais je suis toujours resté souvent très proche du peuple, et émettant mes avis et orientations.

 Voila, très chers compatriotes, ma pensée et mes ambitions ainsi clairement annoncés, et je conclurai par cette citation de Martin Luther King qui dit : « Le monde ne se porte pas si mal, parce qu’il y a des mauvais gens. Mais ce qui fait problème dans le monde, ce sont ceux qui ne disent rien et n’agissent pas pour empêcher ces mauvaises gens qui font mal ».

Nous devons agir, et ça ne sera qu’ensemble !

Que Dieu Bénisse la République Centrafricaine !

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Marseille, ce 08 Aout 2020

Michel AMINE

Président de l’UNDP


4 commentaires:

  1. pour avoir quelque chose de nouveau, il faut voir quelque chose de nouveau.

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  2. Très belle citation qui nous correspond très bien

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  3. Courage à vous on a besoin d'un homme comme vous félicitations

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