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dimanche 11 octobre 2020

CENTRAFRIQUE: LE TRIO DES POURFENDEURS DE L’UNDP DE MICHEL AMINE DESORMAIS CONNU.

Principalement au nombre de trois(03), les entrepreneurs du chaos sur qui le régime de Bangui s’appui  pour déstabiliser le parti UNDP de Michel AMINE sont désormais bien identifiés. 

De droite à Gauche : ELA AIMERY, DG ZOKOUE; YANGANA YAHOTE

Il s’agit premièrement de ELA AIMERY, ancien coordonnateur de l’UNDP officiellement exclu du parti en septembre dernier; De Bienvenu ZOKOUE, DG de la police nationale  mis en contribution par le pouvoir de Bangui afin de martyriser les membres de l’actuel Bureau politique de l’UNDP légalement désignés; Enfin, du Ministre YANGANA YAHOTE, membre ou ancien membre du parti UNDP et actuel ministre de l’administration du territoire.

A chacun des membres de ce trio infernal aux ambitions funestes à l’égard de l’UNDP, un rôle spécifique avait été attribué par les pontes du régime MCU dont le Président TOUADERA, et  qui tient coûte que coûte à annexer l’UNDP à la liste des partis ou mouvements politiques qui soutiennent sa politique moribonde au sein de la plate forme Be-Oko.

Qui  a donc fait quoi?

1. ELA AIMERY, l’ex coordonnateur exclu de l’UNDP par exemple, avait trois(03) rôles principaux qui consistaient à transformer les cellules de l’UNDP dans l’arrière pays en cellule du parti présidentiel le MCU ; Par la suite, à convaincre  avec des espèces sonnantes et trébuchantes adoubés de promesses de soutiens aux élections législatives de 2021, les députés de l’UNDP à rejoindre la barque MCU ; Puis enfin, à organiser le fameux 2eme Congrès de l’UNDP entièrement financé par le Président TOUADERA. 

ELA Aimery, Coordonnateur exclus de l'UNDP

En retour de cette trahison, la promesse d’être nommé ministre lors du dernier remaniement avant les élections lui aurait été faite, car, il faut le dire, ELA AIMERY nourrissait depuis fort longtemps déjà le désir d’être lui aussi nommé ministre de la République. Et  c’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’a pas hésité à sacrifier  les intérêts du parti UNDP sur l’autel de ses aspirations personnelles.

2. Bienvenu ZOKOUE, DG de la Police,  aurait vraisemblablement reçu de la plus haute autorité, l’ordre de martyriser les membres du nouveau  Bureau politique de l’UNDP désignés par Michel AMINE au mois de septembre dernier. C’est d’ailleurs ce qui explique les nombreuses  interpellations  et arrestations arbitraires dont ont fait l’objet ces derniers au Commissariat du Port Amont à Bangui, jusqu'à la rétention illégale par le DG de la police ZOKOUE, et sans raison fondée, du passeport de l’avocat camerounais de l’UNDP, Me ONANA, ce qui de peu a bien failli créer une tension d’un autre calibre entre les autorités camerounaises et ceux de Bangui. 

DG de la Police, Bienvenu ZOKOUE

Récemment encore, ZOKOUE fera interpeller par l’intermédiaire du commissaire du port amont, certains cadres de l’UNDP, afin de leur faire des injonctions, et leur imposer de n’obéir qu’a la clique du coordonnateur ELA AIMERY, exclu comme nous l’avons signalé, du parti UNDP.

3. YANGANA YAHOTE va quant à lui prendre le témoin et entrer en action de deux façons. Premièrement déjà en envoyant son directeur de cabinet, un cadre apolitique de l’Etat Centrafricain, pour le représenter à la parodie de Congrès organisé au nom de l’UNDP le 12 septembre dernier par ces troubadours et pêcheurs en eau troubles, du jamais vu en Centrafrique, puis deuxièmement d’après nos sources, le Ministre YAHOTE va se permettre en toute illégitimité, d’adresser une correspondance  aux membres de la Cour Constitutionnelle, afin de leur notifier la liste selon lui des membres du Bureau politique de l’UNDP a l’issu du fameux 2eme congrès du parti d’ailleurs officiellement contesté pour n’avoir jamais été convoqué par AMINE Michel.

Min. YANGANA YAHOTE

YAHOTE, avec désinvolture, va même demander à ces membres de la Cour, de n’accepter aucune autre liste de membres du Bureau de l’UNDP, et qui pourrait leur être présenté. L’intérêt de cet agissement du ministre de l’intérieur, il faut le dire, trouve essence dans le financement qu’il compte obtenir du régime pour sa campagne aux élections législatives, car, il aspire lu aussi, et comme certains ministres du MCU, a être député.

Voila en somme toute dévoilé le trio utilisé par  le régime de Bangui pour déstabiliser l’UNDP,  ce grand parti dont plusieurs sondages à Bangui donnent favori son Président, Michel AMINE, aux prochaines élections.

Aux centrafricains, militants et militantes de l’UNDP dès à présent d’être vigilants, de rester sereins, et de savoir que leur parti, l’UNDP de Michel AMINE est un parti politique d’opposition, et n’a jamais adhérer à une quelconque combine jusqu'à présent, ni jamais fait alliance avec un quelconque autre parti ou mouvement politique, tant de l’opposition que du pouvoir en place.

Affaire à suivre….

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Pour Vox Populi 236

Anne Célestine TEKPA


vendredi 9 octobre 2020

POLÉMIQUE A L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR L’INSCRIPTION DES MERCENAIRES ALI DARASSA ET SIDIKI SUR LES LISTE ELECTORALE.

Il est difficile d’envisager que le Premier ministre Firmin NGRÉBADA s’exprime à l’Assemblée nationale sans  accorder quelques minutes aux problèmes sécuritaires et électoraux. 

Depuis plusieurs semaines  alors que les opérations d’enrôlement des électeurs s’enlisent du jour en jour dans les villes de province et la situation sécuritaire demeure inquiétante sur plus de la moitié du territoire national, le gouvernement affronte les inquiétudes des élus de la nation sur les problématiques du recensement électoral et les agissements des groupes armés sur le territoire national à moins de 3 mois des élections générales du 27 décembre 2020.

Mercredi, 7 octobre 2020, à l’assemblée nationale, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA  tente de rassurer les députés, mais également clarifier certains aspects indispensables au bon déroulement des élections du 27 décembre 2020 alors que les opérations du recensement des électeurs battent de l’aile dans certaines préfectures, et des foyers d’insécurité persiste encore dans plusieurs régions du pays, rendant quasiment impossible la tenue des scrutins libres et transparents sans interférence des groupes armés.

Dans ses réponses aux députés, le Premier ministre n’a pas manqué de mettre en évidence les efforts déployés par son gouvernement pour la sécurité de ses compatriotes centrafricains.

« Je voudrais saisir cette opportunité pour vous annoncer la libération des deux policiers pris récemment en otage par le groupe armé des 3R, qui sera suivie par celle de caporal des FACA toujours aux mains  de ce groupe », a déclaré le Premier ministre Firmin NGRÉBADA devant les députés.

Concernant le processus électoral en cours, Firmin NGRÉBADA a déclaré que plus d’un million huit cent mille soit plus de 97%  de la population électorale du pays.

« Les données  centralisées et déjà traitées ont permis à l’autorité nationale des élections  d’avoir le chiffre de 1 810 084  inscrits, dont 839 813 femmes, soit 46,04%, et 970271 hommes, soit  53,63% », a précisé le Premier ministre.

Au sujet de l’inscription de ses « collaborateurs »  Ali Darassa et Abbas Sidiki, respectivement chef d’État major de l’UPC et de 3R  sur les listes électorales, le Premier ministre Firmin NGRÉBADA tente de rassurer que  le vote doit être centrafricain.

« Je tiens à rassurer les élus de la nation et tous nos compatriotes  en général que la loi sera respectés dans ce cadre. Les étrangers ne doivent pas voter. Seuls les Centrafricains sont appelés à aller aux urnes, le contraire ne sera pas accepté », a martelé le Premier ministre.

Une déclaration peu convaincante, selon l’opposition démocratique.

« On attend de voir l’autorité nationale des élections faire le travail, parce que la compression des délais pour les contentieux risque de nous amener à des problèmes. Le Premier ministre a donné les réponses qui étaient les siennes,  mais celles-ci sont encore loin de nous satisfaire », a déclaré le député de l’opposition Nalké Doroko, également premier-vice-président de l’URCA.

Même son de cloche du côté du PNCN où son Président Cyriaque Gonda qualifie cela d’une catastrophe : « l’avenir de nos enfants  est en péril avec des mercenaires qui sont intégrés dans notre nation  »,  s’alarme-t-il.

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Source: Corbeaunews-Centrafrique.


Déclaration du secrétaire d’État Michael R. Pompeo sur les prochaines élections en Afrique.

Les États-Unis s’engagent à apporter leur soutien à des élections libres, équitables et inclusives. La conduite des élections est importante non seulement pour les Africaines et les Africains, mais aussi pour les défenseurs de la démocratie dans le monde.

Nous pensons que toutes les parties devraient participer pacifiquement au processus démocratique. La répression et l’intimidation n’ont pas leur place dans les démocraties.

Le droit de se réunir pacifiquement, ainsi que la liberté d’expression et d’association sont au cœur d’une démocratie qui fonctionne. L’adhésion à ces normes démocratiques et à l’état de droit permet à tous les citoyens d’engager un dialogue politique et de soutenir les candidats, partis et programmes de leur choix. Nous surveillerons de près les actions des personnes qui interfèrent dans le processus démocratique et n’hésiterons pas à envisager des conséquences, y compris des restrictions de visa, pour les responsables des violences liées aux élections. En tant que partenaires de longue date des nations africaines, nous nous soucions de la trajectoire démocratique de la région et nous nous engageons à travailler de manière constructive avec les partenaires internationaux et régionaux.

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Source: Corbeaunews-Centrafrique


ELECTIONS DU 27 DEC 2020: L'A.N.E ANNONCE LA CONSULTATION DES LISTES ELECTORALES PROVISOIRES

L’autorité nationale des élections (ÂNE)  a annoncé dans un communiqué la disponibilité des listes électorales provisoires partielles ce vendredi 9 octobre 2020 dans les centres d’enrôlement des électeurs.

 


Selon l’ÂNE, ces listes provisoires seront définitives une fois qu’elles seront mises à jour avec les données d’autres communes du Nord-ouest dont les inscriptions sur les listes électorales se poursuivent, et le traitement des contentieux sera effectif.

«  Je peux confirmer que toutes les données sont au centre de traitement  des données, et traité. La liste électorale, elle est prête, sauf évidemment  quelques communes du nord-ouest  de l’Ouham-Péndé et de la Nana-Mambéré où l’inscription qui avait été suspendue a repris, et  qui va prendre fin d’ici  le 13 octobre 2020.,  a déclaré Julius Ngoadebaba, rapporteur général de l’ÂNE, qui ajoute que l’impression de ces listes commence ce jour 8 octobre, et des dispositions ont déjà été prises pour leur déploiement dans les centres. Elles seront affichées   pour permettre aux électeurs qui se sont inscrits  d’exercer  ce qu’on appelle «  le droit au contentieux ».

Notons que cette annonce de l’autorité nationale des élections intervient alors que dans deux préfectures du pays les opérations  du recensement n’ont pas encore repris après qu’elles aient été suspendues en raison des menaces sécuritaires dues à la présence massive des groupes armés.

Selon la nouvelle loi rectificative du code électoral approuvée par l’assemblée nationale le 23 septembre dernier, le corps électoral sera convoqué d’ici le 25 octobre 2020 par le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA. Il y a donc de quoi à s’inquiéter pour de nombreux députés qui déplorent le manque de sérieux et la précipitation dans laquelle ce processus électoral se poursuit.

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Source : CorbeauNews-Centrafrique

dimanche 4 octobre 2020

CENTRAFRIQUE : UN PAYS IMMENSEMENT RICHE ET VICTIME DE SES PROPRES RICHESSES.

La République Centrafricaine dont l’histoire remonte à plusieurs siècles avant la colonisation, fut annexée au 19ème siècle par la France qui l’appela Oubangui-Chari. Elle demeura colonie française jusqu’au 1er décembre 1958, date à laquelle elle prit le nom de République Centrafricaine. 

Monument Barthélémy BOGANDA à Bangui

Deux ans plus tard, elle devint « libre » par la proclamation de l’indépendance le 13 août 1960. Elle eut comme premier dirigeant un prêtre nommé Barthélémy Boganda qui disparut dans un attentat d’avion derrière lequel plane l’ombre des mains coloniales. 

L’histoire de la RCA est marquée par la colonisation, de nombreux coups d’Etats, la rébellion de la Séléka, et surtout par la mal gouvernance. Sa population vit dans la misère et pourtant c’est un pays riche en fleuves, en sous-sol très précieux, en terre naturelle et fertile.

A considérer sa relation avec l’ancienne métropole, tout porte à croire que pour la France, la RCA n’est que sa propriété privée, et tout le territoire centrafricain son grenier qu’elle voudrait gérer comme bon lui semble. Des règles d’exploitation ont parfois dans ce pays été transcrites en lois.

Depuis son indépendance, à chaque fois, un petit groupe de gouvernants soutenu par l’ancien colonisateur et dont les intérêts sont satisfaits en contrepartie, s’enrichit inexorablement au dépens de la grande majorité de la population. Ainsi, l’injuste redistribution des biens s’enracine toujours très fortement.

La nouvelle équipe dirigeante issue des élections de décembre 2015,  et conduite par le Président Faustin Archange TOUADERA en fin de mandat, n’aura pas su relever les défis du pays, principalement  ceux liés à la sécurité et au développement. Ce faisant, la désapprobation de la politique actuelle du régime  est visible au sein des populations.   

Et pourtant, la Centrafrique est un pays immensément riche, ou coulerait le lait et le miel si nous étions aux époques anciennes.

1. Position géographique très stratégique…

Comprise entre le Tropique de Cancer et l’Equateur, 7° Nord et 21° Est, la Centrafrique se trouve au cœur du continent africain, une position géostratégique centrale. Ses pays frontaliers sont: le Tchad au Nord, le Congo Démocratique et le Congo Brazzaville au Sud, le Soudan et le Sud Soudan à l’Est, et le Cameroun à l’Ouest.

Un pays au cœur de l'Afrique.

Nonobstant sa très vaste superficie (623.000 Km2),  c’est-à-dire plus grand que plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest réunis en un seul, un peu plus grande que la France (547.030 km2),  et le double de l’Italie (301.277 km2), la Centrafrique compte seulement environ 5 millions d’habitants poussés au maximum. Bien qu’elle soit située à plus de 700 km de la mer, le territoire a la chance d’être irrigué par une centaine de ruisseaux et une dizaine de fleuves parmi lesquels le Logone et le Chari qui sont les principaux qui se déversent dans le lac Tchad. Par contre la Sangha et l’Oubangui, navigables en saison des pluies, assurent les échanges commerciaux avec les deux Congo (Kinshasa et Brazzaville). Les précipitations sont abondantes, en moyennes 1.343 mm3 c’est-à-dire 836,66 km3, presque deux fois plus que la valeur moyenne en France (477,99 km3). Cela fait que la quantité d’eau disponible par habitant en un an est très élevée: 37.000 m3. Si le centre présente un climat humide et la prévalence d’une savane herbeuse, l’extrême Sud au contraire a un climat de type équatorial avec la présence de la forêt équatoriale. Ses divers parcs nationaux tels que «Bamingui-Bangoran» et «Dzanga-Sanga» offrent un spectacle unique où l’on peut admirer diverses espèces d’animaux. Si le Nord-est accueille la plus grande concentration d’hippopotames au monde, les parcs nationaux «André-Félix» et «Manovo-Gounda Saint Floris» par contre sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.

2. Un Pays riche en Diamant et or…

La Centrafrique est un pays diamantifère. Les principales zones de production sont le Sud-ouest, le Nord-ouest et le Centre. Aujourd’hui on sait que tout le territoire centrafricain est comblé de diamants et or, et du point de vue de la qualité du diamant qu’on peut extraire, la RCA occupe le quatrième rang de la classification mondiale des pays producteurs. La production des diamants alluvionnaires de qualité optimale (diamants de joaillerie) offre environ 500 000 carats brut par an. 

Les diamants de Centrafrique.

Le chiffre officiel publié doit être toujours doublé ou triplé à cause de la contrebande parles groupes armés dans ce secteur. Le diamant et l’or centrafricains ont enrichi seulement les gouvernants et leurs associés, alimentant divers groupes armés qui ont ensanglanté le pays. 

C’est justement pour cette raison que, tout de suite après le coup d’Etat de mars 2013, la République Centrafricaine fut immédiatement suspendue du «processus de Kimberley».

3. Centrafrique, pays d’uranium et de pétrole…

Dans les années 60, un gisement de bauxite fut découvert à Bakouma, à 900 km au Nord-est de la capitale Bangui. La République centrafricaine serait en possession d’environ 20 000 tonnes de réserves d’uranium, selon le dernier rapport du salon international des mines, des carrières et du pétrole (SEMICA) tenu en Centrafrique du 27 au 29 Février 2020. Et pour rappel, le groupe nucléaire français Areva avait signé en Août 2008 avec l’ex Président Bozizé, un contrat de 18 milliards de francs CFA (27 millions d’euro) pour une durée de 5 ans. Par ailleurs, un important gisement de pétrole se trouve au Nord à Gordil, à la frontière avec le Tchad. 

Minerais de Centrafrique.

Les premiers puits furent creusés dans les années ’80, sous le régime du Président Patassé, par les compagnies pétrolifères américaines telles que «Grynberg RSM» du milliardaire américain Jack Grynberg. En 2012, le Président Bozizé concéda l’exploitation de certains gisements aux Chinois de la «China National Petrolum Corporation». D’autres sites pétrolifères identifiés au Nord sont: Bagara, Doseo, Salamat et Doba/Bango. Selon les experts, 5 milliards de barils de pétrole son présents dans le pays.

4. Agriculture, élevage, bois…

Le potentiel des terrains centrafricains est estimé à 15 millions d’hectares de terres arables. Et 80% de la population vit des travaux liés à la terre et à l’agriculture qui représente 50% du PIB. La terre est naturellement fertile, ouverte à toutes les cultures, et produit café, coton, tabac, cacao, huile de palme, caoutchouc, canne à sucre, riz, thé, piments. D’autres produits sont: manioc, mil, arachide, sésame, patate douce, tarauds, igname, banane, orange, citron, ananas, papaye, pamplemousse, goyave, pastèque, et d’autres verdures et fruits. Les gens vivent de la petite chasse, pêche et élevage. En 2009 il y avait environ 15 millions de têtes.

Agriculture Centrafricaine.

Concernant le bois, outre l’existence des essences de qualité telles que l’ébène et l’acajou, le bois de construction est un des produits d’exportation. La forêt centrafricaine couvre une superficie de 3,8 millions d’hectares et s’étend jusqu’au Cameroun, Congo Brazzaville et Congo Démocratique. La forêt Centrafricaine est  la seconde plus grande forêt après celle de l’Amazonie, et constitue le poumon mondial à sauvegarder. Malheureusement, cette ressource est l’apanage des sociétés étrangères.

En effet, selon un article de Daniele Bellocchio, un rapport intitulé «Legno insanguinato» (Bois ensanglanté), on découvre comment l’Europe a aidé à financer la guerre en RCA sur trois aspects principaux: 1. les échanges commerciaux ; 2. les importations illégales et troisièmement, les donations. On lit dans l’article que trois entreprises: la Sefca à capital libanais, la Ifb d’origine française et la Vicwwood chinoise, ont payé les rebelles pour exploiter de façon illégale le territoire de la République Centrafricaine.

Elevage en Centrafrique.

De l’analyse du rapport, il ressort que 59% des exportations du bois centrafricain sont envoyés vers l’Europe, mais que l’argent versé serait utilisé aussi pour acheter des armes, payer des péages et enrôler des gardes privées. Tout compte fait, la surabondance des richesses naturelles de la Centrafrique ne profite pas aux fils du pays qui croulent dans la misère.

5. Des populations multiethniques, mais unies par une langue nationale : le Sangö

En République Centrafricaine, il y a environ 80 ethnies diverses réparties en trois groupes principaux : les groupes provenant de la forêt, celles provenant de la savane et celles étendues le long des fleuves.

Parmi les plus importants, d’Est à Ouest il y a: Zandé et Nzakara, le groupe Ngbandi (Sango et Yakoma), le groupe Gbanziri-Sere (Ngbaka-Mabo, Modjombo, Gbanziri-Bolaka, Sere);

Au Sud et Sud-ouest, les Bantu (Mbimu, Issongo, Kaka, Bangando);

Les populations Centrafricaines.

Tout le centre et d’Est à ouest, le groupe Gbaya (Mandja, Bofi, Ali, Gbanu, Ngbaka-Mandja, Suma) et le groupe Banda (Linda, Ndi, Togbo, Langbasse, Yanguéré);

Dans les zones limitrophes il y a le groupe Mbum (Pana Karé, Talé), le groupe Sara (Kaba) et le groupe Nilo-saharien (Sabanga, Kreish, Lutto, Gula, Runga). Les Yulu et Kara sont réduits en quelques villages tandis que les Binga, Bongo, Challa et Pambia ont disparu.

Si les Pygmées ou «Babinga» sont sédentaires dans la forêt, les Peuls ou «Mbororo» par contre sont des éleveurs nomades.

Heureusement, toute cette panoplie d’ethnies est unie par une langue locale et nationale, le «Sangö» en plus du Français. En effet, toutes les deux langues sont officielles : le français depuis 1960 et le Sangö depuis 1963. Cette dernière, facile à apprendre, fut généralisée par le processus d’évangélisation. A ce propos, le professeur français Patrice Gourdin souligne que la RCA est un des rares cas en Afrique d’officialisation d’une langue qui n’était pas celle du colonisateur. Et donc, toujours selon le professeur, cette réalité constituerait un intéressant cas de ce qu’il appelle «diglossie», c’est-à-dire deux moyens linguistiques qui coexistent en une relation hiérarchique, et chacune assumant une fonction sociale distincte. De ce fait, on peut affirmer sans risque de se tromper que «la RCA a la fierté, plus encore, l’avantage de vivre la promotion d’une langue nationale».

6. Les prochaines élections… et la crainte du régime actuel.

Entre inquiétude et incertitude, les centrafricains se préparent à aller aux urnes le 27 décembre 2020, un calendrier vraisemblablement imposé par la communauté internationale qui trouverait très amère la facture d’une éventuelle transition.

Au delà des nombreuses frasques enregistrées lors des opérations d’enrôlements, et qui remettent d’ores et déjà en cause le processus électoral en cours, la liste actuelle des échecs du chef de l’État centrafricain s’allonge chaque jour davantage. Il lui est reproché  un mépris sans vergogne des principes fondamentaux de la démocratie et de la bonne gouvernance. Le Président Centrafricain à choisi par exemple de dialoguer avec les groupes armés, et refuse catégoriquement  une concertation avec les leaders de l’opposition réunis au sein de la COD2020 dont l’ancien Président Francois BOZIZE du parti Kwa Na Kwa, Anicet Géorges DOLOGUELE du parti URCA, Alexandre Ferdinand NGENDET du RPR et bien d’autres. Même son de cloche en termes de plaintes du coté de la société civile, et de certains autres partis politiques de l’opposition non partie prenante du COD2020 comme l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) de Michel AMINE qui jouit d’une grande popularité  au plan national, et dont le régime tient à tout prix à s’accaparer les militants, membres et sympathisants par tous les moyens.

A vrai dire selon certains sondages sur la population, et contrairement à la propagande officielle et aux déclarations des responsables de l’ONU et de l’Union africaine, le bilan du quinquennat de Faustin Archange TOUADERA est catastrophique. Le point d’orgue d’ailleurs aura été le fameux Accord de Khartoum, signé à Bangui le 6 février 2019.

La communauté internationale s’est accrochée invariablement à ce pacte de non-agression entre des parties n’ayant que des objectifs patrimoniaux et faisant peu de cas de l’intérêt national.

Tout ceci pousse à penser que la Centrafrique, un pays immensément riche, et dont la population vit pauvrement, est très loin d’être sorti de l’auberge.

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Par Fatoumata DIALLO

(Rédactrice section Afrique subsaharienne JA)

Reprise par VOX POPULI 236.


SOCIETÉ: ADRESSE D'UN JEUNE PATRIOTE CENTRAFRICAIN A MICHEL DJOTODIA AMNONDROKO.

Dans le but de contribuer à la paix et à la réconciliation entre fils et filles de notre chère Centrafrique, j’ai décidé de m’adresser personnellement aux grandes figures de la vie politique centrafricaine. 

L'ancien Président Michel DJOTODIA

Voilà pourquoi j’ai adressé des lettres publiques au Président de la République, au Président François Bozizé, aux députés de la nation et même aux Centrafricains. Excusez-moi de l’espace que je choisis pour vous parler au nom de la paix, de la vérité, et de la justice. Je choisis cet espace peu protocolaire car c’est la seule voix qui s’offre aux petits et aux pauvres.

LE CONTEXTE…

Sans entrer dans l’histoire récente malheureuse de notre pays que tout le monde connait, je constate que depuis quelques semaines voire même mois, vous lancez le rassemblement de tous les centrafricains. Vous vous présentez dès lors comme l'homme de la paix, une voix qui rassemble, une personne d’unité comme l'indique la devise de la Renaissance, celui qui voudrait le bien de tous les centrafricains. Le mois dernier vous avez démontré cette posture que j’apprécie bien parce qu'il s'agit de la paix et de la réconciliation entre les filles et les fils de notre pays et d’ouvrir les cœurs aux enfants prodigues.

Mais j’aimerais vous dire, M. Michel DOTODJA, que beaucoup de centrafricains entendent vos appels mais beaucoup se rappellent de votre rébellion armée revendiquée par vous. Les femmes violées dans cette rébellion, les hommes et femmes tués, les parents des victimes de Tiringouli, am ndafoc, Bambari, Damara, les morts de Bangui, les morts et victimes de chaque région du pays. Notre pays continue de souffrir les conséquences de votre rébellion jusqu'aujourd'hui, oui les vivants comme les morts entendent votre appel mais attendent de vous depuis le 24 Mars 2013 que vous avez pris le pouvoir un véritable geste de regret et de pardon sincères.

Le pardon se comprend aujourd’hui, surtout dans notre pays, en fonction des positions, des grades, des forces et de l’autorité qu’on incarne.


En effet, la remarque que l’on fait est que le pardon a soit une couleur politique soit est imposé aux victimes ou même décrété. Le pardon ne tient pas compte de la dignité des victimes. La seule chose qu’on leur demande c’est d’accepter le pardon sans rien dire ou en leur partageant quelques sacs de riz et en leur demandant d’applaudir les bourreaux d’hier. Les pauvres victimes n’ont rien à dire. C’est le principe des enfants qui sont obligés d’être des lèche-bottes et les électeurs des bourreaux de leurs parents.

VOTRE ACTE POUR LA PAIX ENTRE LES CENTRAFRICAINS…

Dans plusieurs interventions depuis que vous êtes rentré au pays après avoir passé plusieurs années d'exil au Bénin, on entend de votre part les expressions « Paix », « réconciliation ». Beaucoup de victimes vous comprennent ainsi que les centrafricains mais ils s’interrogent sur la sincérité de votre acte surtout qu’il y a eu beaucoup d’occasions pour que vous vous ressaisissiez au temps de la rébellion. Vu le contexte pré-électoral, votre acte n’est-il pas intéressé ?

A l’instar de plusieurs hommes politiques africains qui utilisent les actes de Paix et de réconciliation des victimes comme un marchepied pour échapper à la justice, votre attitude n’est pas loin de cela. Vous avez été président de la République. Vous avez donc été au sommet de la gestion étatique pendant au moins un an et quelques mois voir même deux ans. Personnellement je pense que c’était l’occasion pour vous d’aller partout dans les régions rencontrer les victimes dans les villes et villages ou d’envoyer des délégations pour demander pardon et posé ses actes de réconciliation et de Paix mais vous n’avez pas fait cela. Au moment où tout était à votre disposition, les victimes n’ont pas senti d’actes de rapprochement ni de pardon venant de vous.

M. Dotodja la véritable Paix et la réconciliation exigent une démarche sincère de reconnaissance de la faute commise, le regret, la réparation et le pardon. Celle qu'entreprise par vous est la plus médiocre de toute l'histoire de Paix dans le monde. Il faut reconnaître que votre rébellion a portée de glaive à notre pays, elle a engendrée des orphelins, des veuves et veufs qui ne peuvent aujourd'hui trouver de l'espace pour exprimer leurs douleurs alors M.Dotodja je vous invite humblement à poser ces actes forts parce qu’en Centrafrique, étant donné que les victimes sont des pauvres, on pense qu’elles ne méritent pas réparation. Vous avez fait du mal au peuple et vous les narguez aujourd'hui. Il faut changer parce que le pauvre a aussi sa dignité. Il accepte tout parce qu’il n’a aucun espace pour s’exprimer mais son cœur pleure.

QUE RETENIR ?

Mon grand-père m’a toujours dit : « Mon petit-fils, évite de trop interpréter les actes que pose quelqu’un. Crois en ce que tu vois ». Au nom de cette parole de mon grand-père je peux peut-être croire en votre acte de réconciliation et de Paix mais j’aimerais être un peu saint Thomas parce qu’avec les politiciens de notre pays, il faut être prudent. Si j’ai des conseils à vous donner, et je peux le faire puisque vous êtes un être humain doté d'âme et conscience.

- Décrétez une journée de pardon des victimes chaque 24 Mars même si vous n’êtes pas au pouvoir. Les victimes seront touchées par cet acte ;

- Envoyez des délégations dans tous les villages et régions de notre pays pour demander pardon ;

- Ne justifiez pas trop la rébellion car chaque fois que vous posez un acte pour la réconciliation et la paix en vous justifiant, l'acte perd de sa valeur et les victimes se sentent encore plus mal ;


M. Michel DOTODJA celui qui demande sincèrement pardon devient grand et se débarrasse du fardeau encombrant de la haine. Vous pouvez aussi vous abaisser par amour pour les centrafricains en leur demandant vraiment pardon en signe de paix et retenez que « Qui fait ainsi devient inébranlable ».

Si vous suivez ces conseils inspirés, vos actes conduiront les centrafricains à la paix, au pardon et au rassemblement dans la vérité.

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Par Vladimir Jefferson.

Repris par VOX-POPULI 236

 

Politique : « DEMAIN NE SE FERA PAS SANS CRÉPIN… » Dixit Guy José KOSSA

" PLUS JE PENSE DEMAIN, PLUS C’EST CRÉPIN. ET JE ME DIS EN MOI-MÊME LA MAIN SUR LE COEUR : NON, DEMAIN NE SE FERA PAS SANS CRÉPIN ! "

C'est là l'énoncé de la très belle tribune de l’élève certifié du village Gui-Ti-Li-Ti-Mö, l’intrépide Guy José KOSSA, qui réagit avec sa plume au message fort patriotique et interpellateur du Président du PATRIE, l’avocat international,  Maitre Crépin MBOLI-GOUMBA, lors du Congrès du Mouvement politique BTK.

Me Crépin MBOLI-GOUMBA, Président du PATRIE

Plus je pense demain, plus c’est CRÉPIN. Et je me dis en moi-même la main sur le cœur : NON, DEMAIN NE SE FERA PAS SANS CRÉPIN !

Décidément ce garçon – j’emploie ici ce mot avec déférence de même que je me permets d’utiliser le prénom -, force le respect, attire la sympathie, déjoue les spéculations les plus malveillantes des uns, oblige les autres à s’interroger et à se remettre eux-mêmes en question, pour en définitive, réussir à imposer l’élégance de son style autant que la puissance de sa pensée « dans une société où on s’excuserait presque d’être intelligent ».

Oh non ! Pas que Maître MBOLI – GOUMBA soit un homme politique ruisselant de vertus. Et d’ailleurs l’intéressé lui-même prévient :

« Je ne suis pas candidat à la béatification. À la fin de mon parcours, je n’attends pas qu’on m’érige une statue en tant que saint. J’ai posé des actes en tant qu’être humain, et tous les jours on se trompe. Mais tous les jours on doit se rectifier… »

RESPECT MONSIEUR CRÉPIN MBOLI-GOUMBA !

Hier au Congrès du mouvement politique BTK du PM M. KAMOUN, l’on a pu mesurer la grandeur de l’homme politique que vous êtes à travers ces propos d’une finesse inouïe:

« Monsieur le Président, souvent, très souvent, nous nous sommes opposés, en dépit des liens multiséculaires qui nous unissent. Au point où, même Premier Ministre, et grand seigneur, vous m'aviez appelé au téléphone pour passer à domicile me voir: je vous ai opposé une fin de non-recevoir. Je viens ici dire que j'avais tort. Peu importent nos sentiments, nos ressentiments, la République doit nous rassembler. Car la cause que nous défendons est plus grande que nos modestes personnes. »

NOUS RÉUNIR POUR SAUVER NOTRE PAYS…

Qui douterait que le PATRIE de Maître MBOLI-GOUMBA participe à l’actuel gouvernement de la République ? Mais mieux, qui oserait affirmer que pour autant, le Président du PATRIE aurait perdu sa liberté de pensée et d’action ?

Et si l’on voulait une preuve supplémentaire de l’esprit républicain de Maître MBOLI-GOUMBA, entendez-le qui nous appelle tous, à « NOUS REUNIR POUR SAUVER NOTRE PAYS », tout en nous indiquant la seule voie à suivre face à la gravité de la situation : LA DÉSOBEÏSSANCE CIVIQUE.

Car « il arrive un moment dans la vie d’un peuple où la DÉSOBEÏSSANCE CIVIQUE EST UN BADGE D’HONNEUR », Et Maître MBOLI-GOUMBA d’assumer au nom de son parti :

« Nous ne nous laisserons pas faire, et nous ne laisserons pas le peuple centrafricain plonger à nouveau ».

Voici bien un appel que les Centrafricains désespérés ainsi tous les jeunes Centrafricains en quête d’un lendemain meilleur ne devraient pas ignorer.

PLUS JE PENSE DEMAIN, PLUS C’EST CRÉPIN. ET JE ME DIS EN MOI-MÊME LA MAIN SUR LE COEUR : NON, DEMAIN NE SE FERA PAS SANS CRÉPIN !

Guy José KOSSA, l'élève certifié du village Gui-Ti-Li-Ti-Mo

Que ce DEMAIN soit celui des mois à venir ou non, il devrait finir par arriver.

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Par GJK-Guy José KOSSA.

Repris par Vox-Populi 236

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