Archives du blog

mercredi 1 juillet 2020

Me CREPIN MBOLI-GOUMBA AUX OBSEQUES D’UN DES TROIS(03) FACA TOMBÉS A BESSON.

C’est à la tête d’une délégation composée des membres de son parti politique « le PATRIE », conduite par lui, que Me Crépin MBOLI-GOUMBA s’est rendu ce matin du mercredi, 01 juillet 2020 dans le 8e arrondissement de la ville de Bangui, afin de prendre part aux obsèques de l’un des FACA tué à Besson dans la Nana-Mambéré, lors d’une embuscade tendue par les éléments du Groupe Armé 3R de SIDIKI.

Me Crépin MBOLI-GOUMBA, Pdt du Patrie

Si tant est vrai qu’on reconnait les siens lors des événements malheureux, pour  le Président du PATRIE en plus, le décès, même d’un seul FACA, et qui tombe les armes à la main sur le théâtre des opérations, revêt d’une dimension exceptionnelle, d’où sa présence à lui, ainsi que celles des membres de son parti politique, à ses obsèques.

Après un bref entretien  en aparté avec la famille du défunt pour lui faire ses hommages, MBOLI-GOUMBA sera invité à déposer la gerbe de fleur prévue pour la circonstance. L’homme va par la suite s’incliner pour une dernière fois devant le cercueil de cet héroïque fils du pays, avant de lâcher tout émue de compassion: « Nous ne l'oublions pas !! »

Des mots qui vont créer un profond émoi au sein de l’assistance.

Crédit-Photo / VOX POPULI

En effet pour le candidat déclaré aux prochaines élections Présidentielles en Centrafrique, tous les FACA morts au combat méritent des honneurs particuliers, et une assistance conséquente devrait être versée aux membres de leur famille proche, puisque en choisissant d’être FACA, ces hommes et femmes ont fait le choix ultime de consacrer leur existence à une cause plus grande que la leur : PROTÉGER LA NATION ET LE PEUPLE CENTRAFRICAIN.

Voila d’ailleurs pourquoi au sortir de cette cérémonie funeste, et tout aussi conscient que cette lutte entamée contre les ennemis de la paix sera encore longue et dure, MBOLI-GOUMBA, sur sa page Facebook, va s’empresser de  lancer un appel aux parlementaires, afin que soit envisagé l’idée de la  mise en place d’un fond de soutien aux familles des FACA tombés au champ de bataille. L’objectif ici étant de susciter, non seulement des vocations, mais surtout de veiller sur les familles proches des victimes, ceux-là qui restent parfois plusieurs mois sans avoir accès à la pension. Une très belle  idée il faut le reconnaître, et qu’on espère, trouvera de l’écho aux oreilles de nos parlementaires.

 

Crédit-Photo / VOX POPULI

Pour le reste disons le, MBOLI-GOUMBA, par sa magnanimité et loin des discours politiques, a toujours été très proche du peuple Centrafricain dans des moments tout aussi difficiles que tristes. L’on se souvient, entre autre d’ailleurs encore, de l’important DON en denrées alimentaires  qu’il a fait à la  communauté musulmane de Centrafrique, c’était au début du mois  du ramadan, tout comme les 5.000.000 frs de francs qu’il a gracieusement donné pour la santé des centrafricains au  Gouvernement, ceci dans le cadre de la lutte contre le COVID-19,  ou encore les 500.000 frs donné par famille, aux familles des trois(03) FACA morts au combat, ceci pendant que le Gouvernement, lui, n’avait remis à chaque famille qu’une enveloppe de 300.000 frs pour faire le deuil.

Vivement, puisse Dieu se tenir au coté de nos FACA dans ces combats, et puisse t-il davantage pourvoir, afin  que le Président du PATRIE soit toujours, encore et encore, aux coté des Centrafricains pendant les moments difficiles.

-----------------------

Par Adèle OSSAMIA


Le Ministre Augustin YANGANA YAHOTE saisi par le Bureau Sous-Fédéral du parti RDC au Congo/Brazzaville.

REBONDISSEMENT: BUREAU SOUS-FÉDÉRAL DU RDC AU CONGO/BRAZZAVILLE


Après leur courrier du 19 juin 2020, adressée à Mme FAYANGA Marie Charlotte, Haute représentante diplomatique de la République  Centrafricaine près le Congo/ Brazzaville, ceci afin de dénoncer ce qu’ils ont qualifié de stratagème délibérément mis en place par les autorités de Bangui, pour empêcher  premièrement les centrafricains de la diaspora du Congo, notamment ceux des villes de Brazzaville et de Bétou, d’aller exercer  le 27 décembre prochain  leur droit civique et constitutionnel de vote, mais plus encore, de barrer la voie aux très nombreux  militants et militantes du RDC dans ces villes citées, de  voter lors de ces élections leur champion et Président, Désiré BILAL KOLINGBA, les membres du Bureau Sous-Fédéral du RDC au Congo-Brazzaville, ont pris sur eux la responsabilité de saisir directement, cette fois, et par voie de correspondance, le Ministre de l’Administration du Territoire, Mr Augustin YANGANA YAHOTE, en vue d’une dénonciation publique et beaucoup plus large, de cette forme de fraude pré-électorale.

Mise au parfum de leur démarche, la rédaction de votre journal "VOX-POPULI 236" à bien voulu partager avec vous la quintessence du contenu de cette correspondance que vous trouverez plus bas.






Par ailleurs et pour des précisions, nos correspondants au Congo Brazzaville, entendent se rapprocher dans 48h de Mme GOYEMIDE Renée Pascale2eme Vice-présidente chargée de la communication du Bureau Sous Fédéral RDC au Congo, pour une Interview exclusive.  

------------------
Par André KOLONGO
Depuis Brazzaville.


mardi 30 juin 2020

CENTRAFRIQUE: ATTRIBUTION ILLÉGALE DU PERMIS MINIER D’AURAFRIQUE, ENTREPRISE CANADIENNE, A MIDAS RESSOURCE, UNE SOCIÉTÉ PROCHE RUSSE.

ENQUÊTE DU MAGAZINE LA VOIX DU PANAFRICAN: La République Centrafricaine, forte de ses 623.000 Km2, est un pays situé en Afrique Centrale, et dont la richesse du sous-sol fait l’objet de convoitise tant des Européens, des Asiatiques, et des Russes depuis peu.

Le pays dispose en effet d’importantes ressources minières dont l’exploitation rationnelle devrait favoriser son développement économique, et largement contribuer à la réduction de la pauvreté qui touche la majorité des jeunes.

Plus de 400.000 Km2 (sur les 623 000 km2) soit environ 60% de la superficie totale du pays offrent un socle précambrien riche en minerais. Le plan minier réalisé en 1995, avec le concours de la Banque Mondiale, a identifié plus de 470 indices minéraux repartis sur l’ensemble du territoire centrafricain, parmi lesquels on trouve le diamant, l’or, l’uranium, le lignite, le fer, le cuivre, le calcaire, le colombo tantalite, le manganèse, le pétrole etc.

Afin donc de séduire davantage les investisseurs miniers, les dirigeants du pays vont organiser le secteur par une ordonnance N° 04.001 de 2004,   avant de  doter le pays en 2009 d’un Code Minier clairement défini par la Loi N°09.005 du 29 Avril. Ce code minier adopté, spécifie clairement que  toute personne physique ou morale (société) désirant exercer une activité minière telle que la recherche, l’exploitation, ou la transformation des substances minérales, doit au préalable signer une convention de développement minier avec l’Etat Centrafricain ceci afin d’obtenir, soit un titre minier, soit une convention autorisant légalement des activités minières.

C’est dans ce contexte qu’en février 2006, Aurafrique SARL, une société du groupe canadien en propriété exclusive AXMIN Inc, qui possède plus de 160 millions d’actions ordinaires en circulation et plus de 175 millions  entièrement déliées, va signer avec l’Etat de la République Centrafricaine, une convention minière, couvrant l’exploration, le développement, et les activités minières sur le permis Bambari de la société, et qui couvre une superficie de 2000 kilomètres carrés de ceinture de roches vertes archéennes.


La convention minière signée est  valable pour une  période de 25ans renouvelable par consentement mutuel, et inclue entre autre en termes clés, une redevance de 2.25% sur le produit de la vente d’or ; un intérêt de portage gratuit de 10% pour l’Etat Centrafricain, avec option d’acquérir une participation supplémentaire de 10% à la valeur du marché ; ainsi que des exemptions de taxes en rapport avec les travaux sur les chantiers, et des exonérations du précompte mobilier  sur les dividendes, les remboursements de capital et les intérêts.  En somme, des termes favorables aux deux parties, et qui se comparent valablement à ceux d’autres juridictions en Afrique.  Ainsi, les travaux miniers d’Aurafrique SARL vont débuter  avec le projet aurifère Passendro, puis s’en suivront d’autres et ainsi de suite .

Fin  2012, début 2013, la crise qu’a connue la République centrafricaine par le coup d’Etat ayant  renversé l’ancien Président François BOZIZE par  la coalition séléka, et qui va plonger le pays dans le néant, obligera l’entreprise Aurafrique SARL, à une pause considérable dans ses activités minières.

Avec le rétablissement de l’ordre constitutionnel en 2016 par l’élection du Président Faustin Archange TOUADERA à la tête du pays, suivi de son approche avec la Russie qui aura un appétit vorace pour les minerais centrafricains,  le permis minier d’ Aurafrique SARL sera théâtralement, et en toute illégalement, retiré pour réattribution à une société réputée proche de la Russie : a Midas Ressources.

Léopold MBOLI FRATAN

Et pour justifier ce retrait illégal, l’actuel  Ministre centrafricain des mines, Léopold MBOLI FRATRAN, évoquera quant-à lui le fallacieux prétexte du  manque d’activités  de la filiale canadienne sur le site depuis 2012. Puis les équipes  gouvernementales représentées dans l’affaire par l’avocat Emile BIZON, affirmeront  qu’elles n’ont jamais rencontré les dirigeants d’Axmin Inc, en dehors de son représentant d’origine malienne  à Bangui, Mr Aboubakar SIDIBE.

Enfin, pour les représentant du gouvernement, la compagnie canadienne était en droit de candidater à l’appel d’offre international lancé en 2009, pour réattribution des permis, mais elle ne l’a pas fait.

A ces trois allégations, Aurafrique SARL qui a  mandaté l’Avocat international Centrafricain, Me Crépin MBOLI-GOUMBA, par ailleurs candidat aux prochaines élections présidentielles en Centrafrique, répondra en évoquant des faits irrécusables.

En ce qui concerne l’inactivité de l’entreprise évoquée depuis 2012 et même 2013,  l’insécurité régnante dans le pays à cette époque, et liée  au coup d’Etat ayant renversé l’ancien  Président Francois BOZIZE par la coalition Séléka, n’était pas favorable à une quelconque activité. La ville de Bambari, tout comme les populations, elles-mêmes, étaient à la merci des hommes armés de toute horde. Il était donc impossible d’y mener une quelconque activité minière, d’autant plus que, ni le Gouvernement, et encore moins un membre du ministère des mines, n’était présent surplace à Bambari. Comment Aurafrique SARL aurait-elle donc pu mener des activités minières ? Et d’ailleurs à ce sujet, l’article 36 de la convention minière entre l’Etat centrafricain et l’entreprise canadienne, tranchait clairement sur la question.

De ce qui est des dirigeants de l’entreprise canadienne, et qui n’auraient jamais été vus à Bangui, là encore, il s’agit des allégations infondées, car,  sauf omission de leur part, les membres de la société Axmin Inc, comprenant Monsieur Aboubacar SIDIBE (représentant), Lifei JIANG (VP), avaient rencontrés quelques membres du Gouvernement, y compris le Président de la République,  chef de l’Etat.

Et même depuis 2018, une équipe représentant l’entreprise canadienne est  permanente en Centrafrique. D’ailleurs, en collaboration avec  le ministère des mines, les représentants d’Aurafrique Sarl devrait se rendre à Bambari pour la célébration de la journée mondiale de l’alimentation (JMA) en janvier 2019, et ainsi faire le lancement de projet. Seulement, et chemin faisant au petit matin, les équipes du Gouvernement, tout comme  celle de la société canadienne, vont ensemble rebrousser chemin, car Bambari était pris par les groupes armés, et la fête a été un désastre.

Enfin,  la dernière allégation concernant l’appel d’offre international lancé en 2009, l’avocat mandaté, Me Crépin MBOLI-GOUMBA, fera par une question, balayer du revers de la main cette affirmation surréaliste, car, comment les membres du Gouvernement peuvent-ils dire que la société Aurafrique Sarl était en droit de postuler à l’appel d’offre?

C’est totalement  insensé, un fait exprès à défaut d’une ignorance des  textes en vigueur de la République Centrafricaine en la matière.

En effet, l’article 108 du décret d’application du code minier interdit formellement à une société déchue d’un permis, de postuler à un appel d’offre sur le même périmètre, et cela pour 3 ans.

Deuxièmement, l’appel d’offre en question était revêtu d’un casting  flou, et qui laissait clairement penser, sans risque de se tromper, que  la société attributaire était d’avance déjà choisie.

Enfin et troisièmement, la société  Aurafrique Sarl  ne pouvait logiquement  pas postuler pour son propre permis qui lui a été retiré d’une manière illégale, sans base juridique,  et au grand mépris de la convention signée, pour le profit des intérêts relevant des amitiés et affinités Russo-centrafricaine.

Me Crépin MBOLI-GOUMBA, Avocat d'Aurafrique / RCA

Aujourd’hui, l’affaire étant toujours devant les tribunaux, et le Gouvernement se voyant coupable de sa démarche,  tente des approches afin de trouver un arrangement à l’amiable avec les représentant d’Aurafrique Sarl.

Une chose est certaine, les responsables d’AXMIN Inc. espère des autorités centrafricaines, qu’elles  reviennent à de bons sentiments pour réparer le préjudice causé, car, l’entreprise canadienne  ne compte pas laisser passer haut la main, au profit de l’entreprise pro-Russe Midas Ressource,  son permis minier Bamabari durement acquis, et qui lui revient de droit.

------------------------

Par Jean-Pierre DUMONT

Journaliste Indépendant Afrique Magazine.

Chroniqueur à La Voix Des Panafricains.


jeudi 25 juin 2020

LA DIPLOMATIE CENTRAFRICAINE EN COTE D'IVOIRE S’EXERCE DÉSORMAIS DANS LA RUE !

INCROYABLE, MAIS VRAI!

Le personnel diplomatique de l’ambassade Centrafricaine, au quartier résidentiel de Cocody, en Cote d’Ivoire, a été expulsé au courant de cette  semaine, et l’ambassade fermé  pour non payement des loyers. 

Le Président Ivoirien et l'Ambassadrice de RCA, S.E.M Honorine MAGBA

L’information nous a été  confirmée ce jeudi 25 Juin 2020,  par un cadre de l’ambassade joint au téléphone.

Le montant des arriérés s’élèverait à 270.000.000 francs CFA (environ 413 000 euros).  

Toujours d’après ce diplomate qui souhaite garder l’anonymat, ces problèmes de loyers impayés datent de 1997. Le propriétaire de la villa n’avait donc plus, à ce jour, d’autres solutions que celle de vider le personnel après moult relances sans succès sur le payement de ses loyers.

A ce stade, trouver dans les jours à venir un nouveau local pour abriter les services de l’ambassade, sera une véritable équation à résoudre pour l’ambassadrice Honorine Flore Lydie MAGBA, qui a  présentée ses lettres de créances au Président OUATTARA, il y a seulement sept(07) mois, soit le 14 Novembre 2019.

L'Ambassade Centrafricaine en Cote d'Ivoire

Rappelons par ailleurs qu’au titre d’ambassade en Afrique de l’Ouest,  c’est notre  seule représentation diplomatique,  puisque dans les autres pays de la région comme le Bénin, le Togo, ou  le Ghana, il n’existe que des Consulats.

Enfin, il sied de préciser que cette expulsion intervient au moment ou les centrafricains de Cote d’Ivoire s’apprêtaient pour les opérations de recensements après la mise en place du bureau de démembrement de l’ANE.

Photo de famille avec les Centrafricains de Cote d'Ivoire

Vivement, que les autorités centrafricaines trouvent rapidement une solution à ce problème.

--------------------------------

Par Adèle OSSAMBIA


mardi 23 juin 2020

RCA / ÉLECTIONS DU 27 DEC 2020 : LE BUREAU SOUS-FÉDÉRAL DU PARTI RDC AU CONCO GROGNE ET MENACE!

C’est par courrier datant du 19 Juin 2020, que les membres du Bureau-Fédéral Congo/Brazzaville du  Rassemblement Démocratique Centrafricain  (RDC), parti de  Désiré Bilal KOLINGBA, vont saisir l’Ambassadeur, Mme FAYANGA Marie Charlotte, Haute représentante diplomatique de la République  Centrafricaine près le Congo/ Brazzaville, pour dénoncer avec force ce qu’ils considèrent comme une violation extrêmement grave des droits et devoirs  des citoyens Centrafricains au Congo.

En effet, selon qui est mentionné dans  le décret N° 20.183 du 20 mai 2020, fixant la liste des pays retenus pour la participation des Centrafricains de l’étranger à la prochaine élection Présidentielle, le seul et unique centre de vote sera ouvert au Consulat de la République Centrafricaine à Pointe-Noire.  

Décret 20.183 du 20 mai 2020

A moins donc d’effectuer un déplacement dans cette ville, capitale économique du Congo, il sera impossible aux Centrafricains vivants à Brazzaville, et à ceux de la ville de  Bétou, frontalière avec la Centrafrique, de pouvoir  exprimer leur volonté lors du prochain scrutin présidentiel du 27 décembre 2020, et devant permettre d’élire un nouveau Président en République Centrafricaine..

Courrier du Bureau  Sous-Fédéral RDC/Congo

Pour les membres du Bureau Fédéral du RDC, cela est inacceptable, quand on sait que lors des dernières élections 2015/2016, le centre de Brazzaville avait enregistré 2774 personnes inscrits, dont  2474 s’étaient acquitter de leur droit de citoyen, et pour Bétou, quasiment tous les 7000 inscrits sur les listes électorales étaient présents pour voter.

Rénée P. GOYEMIDE/Bureau Sous-Fédéral RDC Congo

Pour Renée Pascale GOYEMIDE, membre du Bureau Sous-Fédéral RDC au Congo, « Il s’agit là d’une décision politique, délibérément prise par les autorités de Bangui, afin de priver le parti RDC, 3e lors des dernières élections,  de son électorat très conséquent à Brazzaville et dans la ville de Bétou, ce qui serait scandaleux ».

Le  Président du Bureau Sous-Fédéral RDC, Mr NZONGUELE Henri, quant-à lui, souhaite vivement que l’ambassadeur, en transmettant aux autorités de Bangui ce mécontentement exprimé, puisse peser de tout son poids, afin qu'une solution soit trouvée à ce désagrément, pas des moindres.


Il faut noter que cette décision de priver les centrafricains de leur droit de vote constitutionnellement reconnu, n’est pas violé seulement au Congo, mais dans bien d’autres villes africaines aussi, ou les centrafricains n’ont pas encore réagit. Mais en croire les informations qui parviennent à notre rédaction, ça ne saurait tarder.

------------------------------

Par notre correspondant au Congo.

Justine MAKOUALA.

lundi 22 juin 2020

Le Ministre Centrafricain des Mines s'exprime sur un nouvel investisseur Russe et la prospection pétrolière chinoise.

Dans un entretien exclusif à Sputnik, Léopold Mboli-Fatran, ministre centrafricain des Mines et de la Géologie, évoque un nouvel investisseur russe dans le secteur du diamant, sur la Chine qui part à la recherche de gisements pétroliers et sur le partenariat de la mine Ndassima avec une société d’origine malgache.

Juste avant que la pandémie de Covid-19 n’arrive sur le sol centrafricain, à Bangui s’est tenu fin février le premier Salon international des mines, des carrières et du pétrole, qui a apporté beaucoup de belles promesses pour l’exploitation du sous-sol de la RCA. Les investisseurs potentiels sont venus de tous les coins du monde, et maintenant Bangui attend la reprise des activités minières pour renforcer ces partenariats. «Le secteur minier centrafricain est encore jeune, ça promet», explique Léopold Mboli-Fatran, ministre centrafricain des Mines et de la Géologie.

Les rapports entre l’État et les investisseurs.

La richesse du sous-sol centrafricain nécessite des investissements sérieux et des recherches profondes pour être exploité à la hauteur des attentes. C’est pour cette raison que le secteur minier vit des changements pour s’adapter à une nouvelle réalité qui pourrait donner une vraie dynamique de développement à l’ensemble du pays, relate le ministre centrafricain des Mines et de la Géologie qui dresse une liste des réformes.


«Depuis 2016, nous avons employé certaines réformes, comme le partenariat public–privé, le développement des structures de base. Nous avons entamé la révision du code minier qui doit devenir plus attractif pour les investisseurs et tout l’environnement qui concerne l’installation. Le cadre légal qui permet de travailler sans avoir de problèmes dans le rapport entre l’État et les investisseurs, nous avons aussi le projet d’assainir notre cadastre minier.»

Diamville, une nouvelle société russe.

Plusieurs pays ont investi en Centrafrique, mais les leaders en prospection recherche minière demeurent l’Afrique du Sud et la Chine. La Russie est à la pointe dans ce domaine, notamment avec la société Lobaye Invest qui a eu son permis en 2018. Un nouvel acteur russe est entré sur la scène minière en RCA, d’après Léopold Mboli-Fatran.

«Nous avons encore un investisseur russe qui a sollicité un permis dans le cadre de l’achat du diamant, pour l’import et l’export du diamant. La société s’appelle Diamville.»

La Chine et le Pétrole Centrafricain.

L’activité de la Chine dans le secteur minier en RCA a été plusieurs fois sanctionnée par le gouvernement, notamment avec une amende se montant à plus de 15.000 euros et la suspension provisoire des chantiers, comme pour la société chinoise HW-Lepo. Désormais, la Chine se lance dans la recherche de gisements de pétrole centrafricain, confie le ministre des Mines.

«La Chine est dans la recherche pétrolière au nord du pays, l’Afrique du Sud dans l’ouest du pays. Pour les Français, nous avons un permis qui est encore en valeur c’est la société Areva qui exportait de l’uranium de Bakouma.».

La levée de l’embargo.

Cette année, le processus de Kimberley est présidé par la Russie, qui veut «faire revenir dans la légalité» les diamants centrafricains. Depuis 2013, la RCA est en effet interdite d’exportation de diamants, et par la suite le pays a été suspendu par le processus de Kimberley. En 2016, Bangui a entamé une négociation avec le cadre global et réussi une levée partielle de l’embargo pour l’ouest du pays.

«Nous sommes en train de discuter de la levée sur l’ensemble du territoire. Nous travaillons très sincèrement sur la question de la sécurité soutenue dans tout le pays.»

Les femmes dans le secteur minier.

«Depuis septembre 2019, j’ai pu porter à la tête de la direction régionale 2 femmes sur 6, ce qui a été déjà un clin d’œil pour favoriser les femmes au niveau de mon département, et [concernant] l’AFESMICA nous suivons de très près l’activité de cette organisation.»

L’année dernière, l’Association des Femmes du Secteur Minier de Centrafrique a été créé pour appuyer le rôle des femmes et leur participation dans la prise de décisions. Elles dénoncent le nombre insuffisant des femmes dans ce domaine et le ministre Mboli-Fatran se montre touché par le problème, voulant placer «cette question au cœur de la politique».

Un nouveau partenariat avec la mine Ndassima.

Le secteur minier, comme tous les autres secteurs de l’économie, subit les effets négatifs du Covid-19, selon Léopold Mboli-Fatran. Le pays a été paralysé et même aujourd’hui, l’exploitation du diamant est complètement à la baisse. Le pays mise énormément sur la fameuse mine Ndassima pour la reprise de l’activité.

«Nous sommes en train de travailler sur "l’après Covid-19" à ce que les chantiers reprennent, à ce que les partenaires avec qui nous avons commencé les discussions reprennent aussi. Comme avec le Botswana pour mettre en place une structure pour l’exploitation du diamant. Et surtout notre mine Ndassima, qui a eu un nouveau partenariat avec une société d’origine malgache, MIDAS.».

----------------------

@AFP  PATRICK FORT

Par Ksénia Emelyanova.

Site : https://fr.sputniknews.com/afrique/202006221043991009-le-ministre-centrafricain-des-mines-sexprime-sur-un-nouvel-investisseur-russe-et-la-prospection/


dimanche 21 juin 2020

Message de Son Excellence Catherine SAMBA-PANZA à l’occasion de la Fête des Pères.

Certains doutaient que nous mettrions les pères à l’honneur !!!

C’était sans comprendre que toutes les femmes africaines portent un véritable amour et un grand respect à leurs pères et ne sont pas moins reconnaissantes aux hommes qui leur sont complémentaires dans la vie.

Mme SAMBA-PANZA Cathérine

Certes, nous avons l’habitude de fêter les mères car nous nous disons que les pères ont leur fête tous les jours.

Or, il est important, de temps en temps, de rappeler avec force le rôle central que jouent les pères dans la vie familiale. Le Père, c’est l’autorité morale de la famille. Un père est pour ses enfants, particulièrement pour ses garçons, à la fois un modèle, un guide et un ami. Mais il est d'abord et avant tout quelqu'un qui joue un rôle actif dans leur vie au quotidien et qui travaille sans relâche pour leur inculquer des valeurs qui les aideront à devenir des adultes honnêtes et les bons citoyens de demain.

Malheureusement, dans les périodes difficiles actuelles, lentement, très lentement, nos hommes en ont oublié l’immense responsabilité que leur confère le nom de PÈRE.

C’est pourquoi, avec toutes vos mères, sœurs, épouses et filles, je lance un cri : PÈRES, reprenez votre place au sein de vos foyers, de vos communautés et de vos Nations. Nos jeunes, vos enfants, qui ont perdu tout repère crient à vous. Assumez les rôles et les responsabilités importantes qui vous reviennent !

C’est avec un réel plaisir que je souhaite à tous les pères, grands-pères, arrière grands- pères et aux hommes en général, une très belle fête.


-----------------------------

S.E. Catherine SAMBA-PANZA

Ancien Chef de l’Etat de la Transition

Présidente de l’OPALEF

Co-Présidente de FemWise-Africa


Nos Publications

ELECTIONS DU 27 DEC 2020: JOSEPH BENDOUNGA SAISIT A NOUVEAU LA COUR CONSTITUTIONNELLE.

À quelques jours de la publication définitive des listes des candidats aux élections présidentielles et législatives du 27 décembre, le Prés...