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mardi 14 juillet 2020

LES DÉPUTÉS DE LA NATION: UNE DES CAUSES DU MALHEUR DU PEUPLE CENTRAFRICAIN.

PAR LEUR ATTITUDE IRRESPONSABLE,  LA QUASI-TOTALITÉ DES DÉPUTÉS DE LA 6e LÉGISLATURE CENTRAFRICAINE ONT TRÈS DÉÇU....ET CONTINUENT DE DÉCEVOIR!

L'Assemblée Nationale

Ils étaient onze(11) au total, ces élus du peuple, députés de la nation centrafricaine, et qui ont choisi pour une raison comme une autre de démissionner du parti de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) de l’homme politique Centrafricain  Michel AMINE, pour rejoindre le parti Kwa-Na-Kwa (KNK)de l’ancien Président Francois BOZIZE.

En un mot comme en mille, cette attitude totalement irresponsable, et démocratiquement intolérable des députés UNDP devrait emmener  l’opinion nationale centrafricaine en générale, et la classe politique en particulier, à s’interroger sur le rôle trouble et les positions équivoques des députés, tant à l’assemblée nationale qu’au sein des partis politiques sous la bannière desquelles ils sont élus.

Le constat en effet est pourtant clair, depuis trois(03) décennies déjà, l’Assemblée Nationale et ses députés ont totalement démissionné de ce rôle qui est le leur, de représentant direct des intérêts du peuple centrafricain, devenant par ricochet co-auteurs du malheur de la Centrafrique et du peuple centrafricain en posant des actes humainement cyniques et historiquement inciviques.

Exemple de l’affaire du député KOUDOUFARA….."Koudoufarisme"

Les élections législatives de 1998, pour ceux qui s’en souviennent encore,  étaient censées consacrer la deuxième législature de l'ère démocratique centrafricaine. Seulement, au lieu d'être pour le pays l'occasion d'expérimenter sa première cohabitation, le débauchage d'un député de l'opposition, juste au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin, par le parti au pouvoir va davantage entraîner la crispation de la situation politique. La bataille juridique qui en avait, d’ailleurs, suivi devant le juge électoral ne débouchera malheureusement pas sur une solution permettant de sanctionner ce que d'aucuns qualifiaient à l'époque du « vagabondage politique ».

Gouvernement MLPC de 1998

Cette affaire « Koudoufarisme » à l’époque avait fait un très grand tintamarre, mais rien en termes de mesures, ou loi de rétorsion n’avait été prise en vue de mettre définitivement un terme à ce genre de pratique. Résultat des courses aujourd’hui, les choses sont allées de mal en pis, créant ainsi pour la suite, des assemblées nationales de complaisance.

Une Assemblée Nationale de complaisance…

Il n’est aucunement risqué de le décrire ainsi, car, à la suite de l’affaire « Koudoufarisme » qui était restée impunie du Gouvernement MLPC à l'époque, plus ou moins toutes les législatures qui se sont succédé au palais de l’Assemblée Nationale à Bangui, n’ont été que des législatures de complaisance. En un peu plus clair, ces législatures ont plus fonctionné comme étant des institutions porte-paroles et complices du pouvoir exécutif de part leurs agissements, que de véritables représentants du peuple. On y a vu qu'un cocktail de mélange d'actes de corruptions, détournements, tripatouillages des votes et achats de consciences des élus. 

La 6e législature actuelle quant à elle, donne carrément l’impression d’avoir vendu  à l’Exécutif ses  propres prérogatives conférées par la Constitution, ceci depuis la naissance du trio infernal composé de GON BABA – MAPENZY - DIMBELE.

Les députés WEIDANE et DIMBELE mis en cause dans une affaire de faux

Tous ceci sans compter des actes malsains comme celui posé par le député YEKATOM dit Rambo (aujourd'hui à la CPI), et qui avait sorti son pistolet revolver en plein séance, ou encore la récente affaire de faux et usage de faux de macarons de député dans laquelle sont cités le 2e Vice-Président de l'Assemblée Nationale, ainsi que le député MCU Teddy Weidane, le dernier accusé encore dans une affaire de viol en France.

Il y a d’ailleurs quelques jours encore, un député et président d'un parti politique de l'opposition, Anicet Géorges DOLOGUELE, pour ne pas le citer, mettait en cause l'exécutif centrafricain dans une affaire de corruption des élus.

(Lire l'article...https://letsunami.net/index.php/2020/07/10/centrafrique-lopposition-accuse-le-pouvoir-de-corruption-de-certains-deputes/).

Des prérogatives des élus non exécutées…

En Centrafrique depuis quelques années, et particulièrement  à l’approche des échéances électorales, l’enthousiasme constaté pour la fonction de député n’est généralement recherché que pour des intérêts et avantages personnels des candidats eux-mêmes une fois élus, et non pas par conviction de la fonction de député, ou par amour et l’intérêt national dans un pays physiquement enclavé comme le notre, et qui a l’impérieux besoin d’être développé.

Les députés de la Nation, lors d'une séance

Chaque député, bien qu'étant élu dans un cadre géographique déterminé (circonscription électorale), est néanmoins un représentant de la Nation toute entière. A cet effet, les députés ont  entre autre pour rôles: Voter des lois; faire des propositions de lois; Contrôler l’action du gouvernement; participer aux différents débats, et veiller à la vitalité du parti sous la bannière de laquelle ils sont élus députés, cas des non indépendants. 

Le contrôle de l’action du gouvernement par exemple est l’une des fonctions principales du parlement et fournit aux députés une gamme étendue de moyens à travers plusieurs commissions. Malheureusement, rien de tout cela n’est véritablement fait par l’Assemblée Nationale.

L’interpellation des membres du Gouvernement sur des questions préoccupantes du pays, à défaut d'être monnayée, ne concerne que certains  Ministres. Les enquêtes parlementaires sont inexistantes, alors que de nombreux dossiers troublants préoccupaient l’opinion nationale et internationale, notamment les concessions minières dans des conditions nébuleuses à des sociétés Russes, Chinoises et autres.

Si la République Centrafricaine est devenue le pays où des groupes armés étrangers viennent s’installer sans inquiétude, et piller, violer, massacrer, et enlever la population, c’est aussi du fait du laxisme des élus du peuple qui ne jouent vraiment pas leurs rôles.

Seule généralement, une poignée de députés pensent souvent à jouer ces rôles, ceci  tout en respectant les consignes et instructions de leurs partis.

Du débauchage des députés, mais à quel prix?

En politique, que l’entourage d’un Président élu, ou de toute autre personnalité politique veuille constituer une majorité pour lui permettre d’asseoir sa politique, ne pose aucun problème au sens de l’étique démocratique. Cela participe d’ailleurs de la bataille politique, qui veut qu’il y ait une majorité, mais aussi une opposition pouvant favoriser par son action l’équilibre du pouvoir, et ainsi éviter des dérives majeures préjudiciables au pays. Seulement, ce qui se passe en RCA et concernant le débauchage des députés d’un courant politique pour un autre, est loin d’être le cas. Cela n’a rien avoir du tout avec la concurrence politique loyale, car, bien des députés sont souvent débauchés pour de modiques sommes généralement entre 100.000 frs et 150.000 frs, pas plus, ce qui est invraisemblable, détestable, et devrait constituer une honte même pour le député. De telles pratiques détériore le climat politique, et sont de nature à créer des tentions inutiles au sein de la classe politique. Une sérieuse prise de conscience politique s’impose, et des moyens de rétorsions devraient être pris à ce sujet.

Les députés UNDP déserteurs à l’occurrence...

Depuis leurs élections au second tour des législatives de 2015 comme députés sous la bannière du parti UNDP, ces hommes et femmes se sont totalement désolidarisés du parti par leurs attitudes, ne faisant qu’a leurs têtes et comme bon les semblait.

Ils refusaient délibérément d'appliquer les mots d’ordre et consignes du parti pour ne faire que la volonté du parti au pouvoir, la majorité présidentielle  qui les séduisait et, achetait leurs consciences avec des espèces sonnantes et trébuchantes.

Les membres du parti UNDP

C’est députés ont plus ou moins tous brillé en étant des personnes corrompues, œuvrant pour leurs propres intérêts plutôt qu’en adoptant l’attitude  des élus de la nation responsables et soucieux du peuple centrafricain. D’ailleurs, jamais ils n’ont été à l’initiative, et comme cela se devrait, même d’une seule proposition de loi allant dans l’intérêt des populations qu’ils représentent.

Même pour s’acquitter de leurs cotisations statutaires, et qui est un droit vis-à-vis du parti, RIEN DU TOUT!

Plus d’une fois d'ailleurs, les dirigeants du parti UNDP ont dû leur envoyer des convocations par voie d’huissiers à ce sujet. Et si on y regardait  de très près, ces députés seraient assurément responsables quelque part de certains faits qui ont fragilisé le parti UNDP,  et ont suscité sans aucun doute un petit découragement du Président Fondateur de ce parti,  AMINE Michel, car, avec des personnes dotées de telles mentalités, aucun parti politique, aussi puissant soit-il, ne pourrait correctement prendre son envol, puisque ayant  dans l'aile un tel plomb.

Et pourtant l’UNDP, il faut le reconnaître, est un parti porteur d’espoir,  statutairement bien constitué, et avec un projet de société articulé sur du concret: La Révolution Verte. 

De peu que ces députés auraient été responsables, et se seraient organisés autour des idéaux de ce parti qui a toujours le vent en poupe, assurément  lors des prochaines élections, un miracle se serait produit, et pourquoi pas ?

Populations centrafricaines, soyez vigilants pour l’avenir…les législatives 2021.

A l’endroit des populations centrafricaines qui devront choisir dans un avenir très proche, de nouveaux représentants à l’assemblée nationale, que leur choix se porte sur des personnes de bonne moralité, instruites (puisqu’elles devront proposer des textes de loi et participer aux débats); des personnes à l’écoute des populations, et en qui des qualités exceptionnelles de courages habitent pour prendre des décisions dans l'intérêt du peuple.

N’élisons plus des  abrutis et autres opportunistes qui n'ont rien d'égale avec l'avenir d'une nation. 

Peuple Centrafricain, vigilance!!!!

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Par Adèle OSSAMBIA.

RCA-ÉLECTIONS : VOTER POUR UN AVENIR MOINS BON QUE LE PASSÉ ET PIRE QUE LE PRÉSENT ?

Que n’y a-t-on donc pensé plus tôt ? Qui veut moissonner où il n'a pas semé, et amasser où il n'a pas vanné, n’est qu’un usurpateur, un voleur, un fraudeur. Quand sonne l’heure des élections, arrive aussi le moment de rendre compte pour quiconque estime avoir semé et veut moissonner, croit avoir vanné et tient à amasser.

Guy José Kossa / Elève certifié du Village Gi Ti Li Ti Mö, transféré au Village Kwa-kin-mbi

Tenez donc ! Ne vous ai- je prévenu suffisamment à temps que« l’on ne nourrit pas la poule à la veille du marché » ? Soit.

En RCA, Faustin Archange Touadera est candidat à sa propre succession. Ceci n’est pas une information. Car cela ne faisait l’ombre d’aucun doute. Et pour cause. Avec une aveuglante avidité, le Président des pauvres, on le sait, a très tôt pris goût au pouvoir des riches. Pire, ce Président a délaissé son règne et son autorité à ses chers complices les bandits qui ne cessent de piller le pays. Depuis, son rôle et sa mission de Chef d’État, il les a consacrés, à masquer à coup de rustine ses pires échecs, uniquement dans le but de renouveler son bail et conserver ses avantages et privilèges à la tête de cette République qui s’effrite de jour en jour.

Ici comme ailleurs, un Chef d’État sortant qui aspire à un nouveau mandat dès lors que la constitution l’y autorise, peut toujours faire valoir son droit. Mais cependant, avant de se lancer dans de nouvelles promesses de campagne, il ne devrait pas oublier qu’il lui faut défendre son bilan précédent, et surtout parler des réalisations de son quinquennat finissant – en ce qui concerne particulièrement Touadera.

Du coup, dans les conditions objectives et les circonstances normales, une réélection présidentielle n’est rien moins que l’expression suprême d’un ultime satisfecit que les populations entendent décerner pour SERVICE RENDU au sortant qu’il souhaite voir poursuivre son œuvre, et pour ainsi dire, achever en toute sérénité sa mission.

Aussi, voici pour nous les seules questions qui méritent d’être posées et que nous nous permettons de poser ici :

quel Service Rendu à la Nation, les Centrafricains devraient-ils reconnaître à leur Chef d’État sortant, et pour lequel Faustin Archange Touadera, mériterait que le peuple lui renouvelle sa confiance, si tant est que son présent mandat soit l’expression de la volonté et des suffrages réels exprimés en 2016 ?

Touadera avait-il vraiment un programme politique à mettre en place en 2016 et si oui lequel ? Dans tous les cas, il convient d’en douter.

Touadera a-t-il seulement respecté sa profession de foi et ses engagements pris vis-à-vis du peuple centrafricain avant et après son élection de 2016 ? À vous d’en juger.

Cela dit, on peut dès à présent passer rapidement en revue le bilan des échecs du régime Touadera, en se basant uniquement sur quelques grandes questions qui demeurent les préoccupations majeures et constituent en revanche les principales revendications du peuple centrafricain.

Sécurité et paix: Sous Touadera , l’état a définitivement perdu de son prestige et de son autorité. Et si la paix et la sécurité impliquent de conclure un pacte perdant avec le diable contre son propre peuple, Touadera aura vraiment réussi à vendre son âme en cédant 80% du territoire national - et tout ce que cela suppose -, pour tenter de préserver égoïstement son pouvoir ;

institutionnalisation de la corruption: ce qui se passe au sein de l’hémicycle de l’Assemblée Nationale inquiète les Centrafricains. Et quand c’est le gouvernement d’un pays qui prend la tête de cette campagne générale« pro-corruption »afin de s’attirer le moindre vote des députés sur n’importe quelle sujet à débattre, il y’a là sans doute, une furonculose aiguë à surveiller et au besoin à crever. S’agissant de la corruption et au cœur même du régime et de l’État, l’on se demande s’il faut encore en parler. Touadera lui-même a fini par l’avouer et avouer son impuissance.

Pêle –mêle l’on peut alors citer :

- L’impunité

- La pauvreté et la misère

- L’éducation

S’y ajoutent les problèmes d’eau courante et d’électricité pour lesquelles rien n’a été fait.

À l’heure du bilan, l’on ne peut être plus pessimiste. Et aucun discours si construit soit-il, ne peut réussir à dissimuler et à tapisser les échecs patents de Touadera et son régime.

N’en déplaise au Conseiller Spécial Fidèle Gouandjika, ci-devant Professeur Perroquet alias Docteur Désespéré ! il peut toujours courir et s’époumoner. Mais qu’il se ravise. Les Centrafricains qu’il croit ainsi duper au travers de ses fameux « cours », ont en effet tout compris depuis le début, de sa fameuse doctrine de L’ÉLOGE DE LA BÊTISE ET DE L’ECHEC qui vise à célébrer le triomphe de l’avidité et de l’opportunisme.

Et si je devais faire court en guise de réponse au "Courtisan de Boy Rabé", je me fendrais simplement d’une célèbre citation de Blaise Pascal adaptée au contexte centrafricain :

«L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ARCHANGE fait des bêtises. »

En définitive, voter Touadera, c'est voter pour un avenir moins bon que le passé et pire que le présent.

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Par GJK- Guy José KOSSA

Les Plumes de la RCA



lundi 13 juillet 2020

ANALYSE POLITIQUE : ENJEUX ÉLECTORAUX 2020/2021.

RETOUR ET EXAMEN DU PROFIL D’UN POTENTIEL CANDIDAT, BÂTISSEUR PROVIDENTIEL : AMINE MICHEL, PRÉSIDENT  DU PARTI UNDP ET SA RÉVOLUTION VERTE !

Michel AMINE 

Forte de ses 623.000 Km2 avec une population estimée à 5 millions d’habitants en 2018, pour une croissance démographique de l’ordre de 2,5% par an, la République Centrafricaine, pays enclavé du globe terrestre, un des plus pauvres de la planète situé en Afrique centrale, va devoir élire en cette fin d’année 2020 (début 2021), un nouveau Président qui devra conduire sa destinée pour les cinq(05) prochaines années.

La Centrafrique, en plus des décennies de crises militaro-politiques qui avaient considérablement anéantis les prémices de son développement, a connue lors des derniers conflits de 2012-2013, une généralisation de l’insécurité dans le pays, détruisant ainsi le tissu productif, et démantelant totalement  l’appareil administratif. Depuis lors, la pauvreté y bas son plein et touche plus de la moitié de la population avec pour corollaires l’insécurité alimentaire et un déficit de services sociaux de base. 

En dehors de l'aide internationale dont le pays dépend majoritairement, l’économie centrafricaine avec une fiscalité très faible, repose encore sur le secteur agricole primaire à faibles plus-values et, à intensité de main-d’œuvre peu qualifiée et essentiellement rurale. 

Avec un indice minier important (470 minéraux repartis sur l'ensemble du territoire  centrafricain), l'exploitation minière très mal organisée ne contribue pas vraiment à l'accroissement du budget de l'Etat. 

En somme, la Centrafrique est un pays au sous sol riche, mais qui va très mal. Le pays occupe quasiment la dernière place au rang des autres pays à développements comparables.

Fort donc de ce constat très amer, l’homme d’affaire Centrafricain AMINE Michel, dans l’unique  souci de vouloir transformer ce pays meurtri et pour lequel il a le cœur rempli d’amour,  va décider de se présenter aux élections présidentielles  de 2015 avec son parti, l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), créer en 2014, mais surtout avec un projet de société inédit, essentiellement basé sur la révolution verte, ainsi que les moyens financiers conséquents qui vont avec. 


OUI, LA RÉVOLUTION VERTE, UN CONCEPT QUI A FAIT SES PREUVES…

La Révolution verte pour une auto-suffisance alimentaire

La Révolution Verte (Green Revolution en anglais), en effet se définit comme une politique d’amélioration de l’agriculture fondée sur l’intensification (utilisation des engrais minéraux, des produits phytosanitaires, de la mécanisation, et de l’irrigation) et l’utilisation de variétés à hauts rendements issues de sélection et amélioration variétales. La Révolution Verte, de son histoire a eu comme conséquence un accroissement spectaculaire de la productivité agricole, permettant ainsi d’éviter des famines. Le Mexique fut le premier pays à s’engager dans cette voie en 1944, s’assurant ainsi son autosuffisance alimentaire et devenant exportateur de céréales dans le monde. La Révolution Verte a connu ses plus grands succès en Inde et au Pakistan où elle a permis de sauver un milliard de personnes de la faim, et de mettre le pays sur la voie du développement.

S'appuyant donc sur les succès de la Révolution Verte enregistrés dans ces pays cité, et vue l’immense potentialité naturelle que regorge la République Centrafrique, mais surtout les conditions propices et favorables au secteur agricole (notamment 15 000 000 d’hectares de terres arables, réseau hydrographique permanent, climat favorable),  AMINE Michel a voulu relever le défi de nourrir tous les Centrafricains par l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire, ceci   tout en préservant les ressources naturelles du pays, et en insérant l’économie centrafricaine de façon réussie dans l’économie mondiale.

Le milliardaire centrafricain n’avait donc pour véritable ambition que de bâtir une économie diversifiée, durable et harmonieusement, répartie sur le territoire national centrafricain en plaçant l’agriculture au cœur des défis  et des enjeux majeurs du troisième millénaire, en réalisant ainsi la Révolution Verte en Centrafrique. Ce qui par la même occasion devrait considérablement réduire la pauvreté, et ramener la sécurité dans le pays.


MAIS QUI ÉTAIT MICHEL AMINE, ET QU’EST-CE QUI N’A PAS MARCHÉ  ET POURQUOI ?

Michel AMINE 

Fils d’un pasteur de l’Église Baptiste Mid-Mission, Michel AMINE est né le 22 avril 1970 à Sibut (préfecture de Kémo). L'homme est légalement marié, et  père de trois (03) enfants.

Sa particularité à lui et contrairement aux autres candidats à l’époque, c’est qu’il n’était ni fils d’ancien Président de la République, ni ancien ministre, et encore moins ancien parlementaire ou ancien maire. Il n’était pas du conglomérat  de ceux qui se sont partagés le pouvoir depuis plus de cinquante ans au mépris du peuple. Amine est un homme neuf, et qui  a bâtit sa fortune hors de la Centrafrique, dans des entreprises étrangères dont il est actionnaire majoritaire. Et c’est d’ailleurs sa puissance financière qui va lui valoir tous ses déboires politiques en Centrafrique, jusqu’au complot fomenté contre lui par le régime de transition à l’époque sous Cathérine SAMBA PANZA, afin de l’éliminer injustement de la course présidentielle par un rejet de sa candidature par la cour constitutionnelle le 08 Déc. 2015

Lire aussi  https://corbeaunews-centrafrique.com/bangui-michel-amine-en-liberte-provisoire/

 

MALGRÉ UN REJET INJUSTE DE CANDIDATURE,  L’UNDP VA REMPORTER LES LÉGISLATIVES...


Malgré que victime de cette machination de haut niveau, et dont le seul but était d'éliminer  sa candidature aux élections présidentielles dont il partait gagnant, le Président de l’UNDP n’a pas déchanté, mais bien au contraire, il va se battre aux législatives avec son parti, et ravir la vedette aux anciens partis en remportant haut les mains au premier tour du scrutin  les 2/3 des  sièges à la députation.

Impressionnant !

Mais ne pouvant encore laisser passer cette autre victoire d'AMINE, les vieux démons de la politique politicienne centrafricaine vont toujours à travers la Cour Constitutionnelle présidée par ZACHARIE NDOUBA, faire annuler ces élections législatives, prétextant de nombreuses irrégularités, ce qui va fragiliser l’élan de l’UNDP.   

Toutefois, lors du  nouveau scrutin législatif organisé, le parti de Michel AMINE va néanmoins  rester en tête du peloton avec 14 députés élus, constituant ainsi la première force d’opposition démocratique dans le pays, et devrait par principe  avoir la primature. Mais là encore hélas!

Aujourd’hui mais tardivement, plusieurs langues se délient pour reconnaître ce complot à double tour dont a été victime l’homme de la Révolution verte et son parti l’UNDP.

 

 ELECTION DE 2021 ET L’AVENIR DU CENTRAFRIQUE….

Photo ANE - 2015.

Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui au sujet de la Centrafrique c’est que le pays va mal !

Tous les régimes qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis les indépendances ont tous échoué, montrant leurs limites, et ceci d'autant plus que ce sont toujours les mêmes qui allaient et revenaient. Les populations ont ainsi tiré les conséquences de leurs nombreux échecs.

Et même pour nombre de diplomates et autres observateurs de la vie politique centrafricaine, il faut à ce pays un nouveau souffle, du sang neuf et non du réchauffé. Or, la majorité des candidats aux prochaines élections ne sont que les mêmes, ceux-là qui ont déjà montré leurs limites, et qui n’ont vraiment plus rien à réinventer, si ce n’est de revenir avec pour intention de se faire les poches en mettant le pays à sac, au détriment du peuple.

Les questions qu’on pourrait bien se poser sont celles de savoir s’il n’y a pas un homme neuf sur qui les centrafricains pourraient reposer leur espoir pour les prochaines élections?

Pourquoi Michel AMINE ne reviendrait-il pas,  et pourtant il aurait bien le vent en poupe ?

Une chose est certaine, les Centrafricains réclament un bâtisseur providentiel. Mais pour l’heure, parmi les candidats déclarés, IL Y EN A PAS !

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Par Adèle OSSAMBIA

Journaliste à Vox - Populi 236

dimanche 12 juillet 2020

RÉVÉLATION: LE GROUPE EBOMAF BIENTOT A BANGUI POUR GAGNER DES MARCHÉS DANS LE DOMAINE BTP.

Le groupe d’aviation privée Ebomaf, propriété de l’homme d’affaires burkinabè Mohamadou Bonkoungou, est utilisé par de nombreux Présidents africains. Qu’il s’agisse récemment du président centrafricain Touadera, mais aussi de Félix TshisekediPatrice TalonMahamadou Issoufou ou encore Alassane Ouattara.

Arrivée du Président TOUADERA a Ouagadougou.

Le 10 Juin dernier, un jet privé Dassault Falcon 900EX immatriculé F-HREG est venu chercher le Président Touadéra pour un court déplacement à Ouagadougou. Alors que la Présidence du Faso communiquait sur le caractère strictement privé de cette visite, la présidence centrafricaine évoquait une « visite de travail. » Pourquoi alors avoir voyagé grâce à une discrète compagnie de jets privés?

Un club très privé...

Logé à l’hôtel Laico Ouaga 2000 où le Président Roch Kaboré l’a accueilli, Faustin-Archange Touadéra était accompagné par son Directeur de cabinet Obed Namsio. Au moment où les frontières sont censées être closes pour cause de covid-19, beaucoup d’observateurs se sont interrogés sur les motifs de cette visite…

Le jet privé Dassault Falcon 900 qui est allé de Centrafrique au Burkina appartient à l’homme d’affaires burkinabè Mohamadou Bonkoungou. Le PDG du groupe EBOMAF possède ainsi une flotte de six aéronefs (dont un Airbus A318, un Falcon 7X et ce Falcon 900), affrétés notamment pour ses clients, des hommes d’affaires et des chefs d’Etat lui permettant de soigner son réseau et de discuter affaires lors des trajets. Ce jet privé a ainsi été auparavant emprunté par les Présidents Félix Tshisekedi, Patrice Talon, Mahamadou Issoufou ou encore Alassane Ouattara etc.

Flotte d'Avions EBOMAF à Ouagadougou.

Bonkoungou qui avait déjà été reçu à Bangui par le Président Touadéra, en présence du Ministre des Finances Dondra en Août 2016 était déjà en contact (au temps où Bozizé occupait le Palais de la Renaissance) avec Sylvain Ndoutingaï, le mentor de Obed Namsio, qui est l’actuel Directeur de Cabinet de Touadéra. Lequel est d’ailleurs à Ouagadougou depuis le début de l’année.

Blaise Campaoré, l’ex « parrain ».

EBOMAF est au départ un prête-nom de l’ancien Président Blaise Compaoré et ses alliés au Burkina Faso et dans la sous-région. Quand EBOMAF est créée, Roch Kaboré est alors Ministre des Transports et de la Communication et Blaise Compaoré occupe le palais de Kosyam depuis deux années.

Mohamadou Bonkoungou est présenté à Blaise Compaoré par la belle-mère de François Compaoré, Alizéta Ouédraogo et par le général Diendéré (responsable des services de renseignements et chef d’état-major particulier du Président).

Mr Mohamadou Bonkoungou / PDG du Groupe EBOMAF

Compaoré et Diendéré vont alors œuvrer pour introduire EBOMAF auprès des chefs d’Etats de la sous-région (notamment le Bénin, le Togo, la Côté d’Ivoire, le Mali) afin d’y obtenir des marchés essentiellement dans les secteurs du BTP et des mines  (aménagement des sites miniers et location de matériel). Le tout, semble-t-il, moyennant de très importantes rétro-commissions octroyées aux entourages sur des comptes à l’étranger.

C’est ainsi, nous révèlent nos sources, que Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabé, et Roch Kaboré, l’actuel chef d’état, conservent aujourd’hui à travers EBOMAF des intérêts communs.

Petit business entre amis.

Le but de cette visite de Touadéra à Ouagadougou le 10 Juin dernier n’est pas en effet d’améliorer les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la République Centrafricaine ainsi que l’a affirmé la Présidence de RCA mais plutôt d’octroyer des marchés à EBOMAF dans le BTP et la location de jets privés.

Audience accordée par le Président Centrafricain au PDG  du Groupe EBOMAF à Bangui.

Mohamadou Bonkoungou, le patron de cette société florissante de jets privés, apprécie les luxueuses propriétés dans les pays de ses clients et amis chefs d’Etats a d’ailleurs récemment acheté une maison à Bangui fraîchement achevée par le Ministre des Finances Dondra pour 1 milliard de FCFA.

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Par Adèle OSSAMBIA

D'un Article de mondeafrique.com


samedi 11 juillet 2020

TRIBALISME A L’ASSEMBLÉE NATIONALE !

LES DÉPUTÉS DE L’ETHNIE GBAYA AU SEIN DU GROUPE PARLEMENTAIRE UNDP DÉMISSIONNENT POUR REJOINDRE LE PARTI KWA NA KWA (KNK) DE L’ANCIEN  PRÉSIDENT FRANCOIS BOZIZE.

Surprenant et regrettable, c’est le moins qu’on puise dire de ce qui vient de se produire, et contre toute attente, au sein des élus de la Nation à l’assemble nationale.


En effet, alors qu’ils devraient prendre part à une réunion élargie de leur groupe parlementaire, ceci afin de discuter non seulement de certaines questions internes à leur formation politique, mais aussi des différents points qui font l’actualité de l’heure en République Centrafricaine, un groupe de députés UNDP du parti de Michel AMINE, plus précisément ceux de l’ethnie "Gbaya", vont faire défection pour rejoindre les rangs du parti Kwa Na Kwa de l’ancien Président François BOZIZE, a-t-on appris d’une source bien introduite.

Ces derniers ont formellement déposé, ceci de façon collective,  leurs démissions auprès du vice-président du Groupe parlementaire UNDP à l’Assemblée Nationale.

Et au-delà des farfelus prétextes évoqués pour justifier leurs démissions, il s’avère en réalité que ces élus du peuple répondaient par-là, à l’appel des hauts dignitaires du parti KNK, et pour une  cause purement ethnique. Certaines sources à l’assemblée nationale affirment  même que leurs départs étaient prévisibles depuis quelques jours déjà, puisqu’ils ne se retenaient même pas de  dire à qui voulait l’entendre, qu’ils avaient dû intégrer d’autres partis politiques, notamment  l’UNDP, en  l’absence du Président François BOZIZE. Mais à présent que BOZIZE est de retour, et qu’il se positionne pour les prochaines élections, ces députés rentrent au bercail, selon leurs propres termes

Une telle attitude ne dérangerait normalement pas, puisque d’après la Loi, un député, au cours de sa mandature est libre de démissionner à tout moment de son groupe parlementaire ou de sa formation politique, pour trouver refuge ailleurs.

Seulement dans le cas d’espèce et là ou le bât blesse, c’est qu’en évoquent en sourdine leur appartenance  ethnique à BOZIZE, et  pour démissionner de l’UNDP, ces élus de la nation remettent sur la table le débat sur le tribalisme en République centrafricaine, un fléau qui a tant fait du mal au peuple centrafricain, et qu’on pensait jusqu’ici avoir vaincu.


En effet et pour que nul n’en ignore, le tribalisme a été pour beaucoup dans  la Compromission de la sécurité et le développement de notre pays. Cela avait commencé avec le régime RDC du défunt Président André KOLINGBA, puis s’est accentué sous d’autres régimes jusqu'à celui de BOZIZE terriblement  ségrégationniste en son genre, puisque guidé en toutes circonstances par une vision obstinément tribaliste de la chose publique, causant un désastre humain, politique, sociale, et économique, ce qui va engendrer la nébuleuse Séléka. Sous Michel Djotodia pareil, car, on a vu les "Goulas" de  la VAKAGA à l’honneur. Et aujourd’hui encore, avec une telle attitude des élus de la Nation, il faut craindre !

L’on peut même sans risque de se tromper, affirmer qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge avec cette question de tribalisme. Et c’est bien là tout le danger, car, que deviendront les ethnies qui n’ont pas de députés à l’assemblée nationale?  N’est ce pas là une situation fâcheuse, à même de pouvoir entraîner le pays dans une crise identitaire?

Dans certains pays voisins comme le Cameroun par exemple, le Gouvernement à tranché sur la question en faisant adoptant une Loi qui punit ces comportements la.

Mais revenons-en aux députés centrafricains en général, et à ceux de l’UNDP en particulier.

De manière générale, les députés dans tous les pays du monde sont des acteurs fondamentaux de la démocratie. Ils agissent comme intermédiaire entre les citoyens et l’administration publique, et ont à cet effet des rôles essentiels qui consistent à contrôler l’action du gouvernement, à faire des propositions de Lois, et à voter des projets de lois tout en  s’assurant que les intérêts de la population soient bien protégés.

Seulement en Centrafrique, et concernant le cas particulier des  14 députés du parti de Michel AMINE, tous, plus ou moins, n’ont roulé que pour leurs propres intérêts durant toutes ces quatre années et demi passées au sein de la 6e législation de notre pays. Ils n’ont travaillé que pour eux, peut-être aussi pour leurs familles, mais jamais pour l’intérêt des populations qu’ils représentaient, ou encore moins pour les intérêts du parti UNDP grâce auquel ils ont été élus député. 

Depuis 2016,  tous n’ont été attirés, et ne se sont contentés prioritairement et exclusivement que des avantages qui s’attachaient  à leur statut, notamment les indemnités élevées, leurs salaires, et l’immunité parlementaire que beaucoup d’entre eux interprètent comme une protection juridique absolue contre tous leurs actes, oubliant que l’immunité parlementaire telle que prévue par l’article 67 de la constitution du 30 mars 2016, n’est pas un privilège qui met le député au dessus du droit commun, c’est à dire de la loi.

Les 14 députés du Groupe parlementaire UNDP n’ont brillé tous qu’en faisant la sourde oreille aux cris de détresse des populations, et du parti dont ils ne payaient même pas les cotisations, nous rapporte une source à Bangui.

D’ailleurs, paraîtrait-il même qu’a un certain moment, les dirigeants et hauts responsables du parti étaient obligés d’adresser à ces députés, des convocations par voies d’huissiers. Mais jusque là, rien, peine perdue.

Voila pourquoi pour nombre de militants UNDP à Bangui, ces députés n’ont été qu’a l’image du régime actuel, puisque depuis quatre ans et demi qu’ils sont élus, ils n’ont jamais travaillé à l’animation de la vie politique et publique du parti, ni même à faire une proposition de Loi dans l’intérêt du peuple centrafricain.

A l’approche des élections, ils commencent à se vendre aux enchères, c-est à dire au plus offrant, et contre quelques billets de banques.

Est-ce ainsi que devraient réagir des représentants du peuple?

Leurs irresponsabilités à atteint un paroxysme incroyable, au point ou le départ de ceux dont il est question ici, ne fera que tache d’huile invisible sur le tablier UNDP, car, à bien des égards, ces députés ne sont en rien, de part leurs agissements,  différents des criminels et autres responsables des groupes armés qui écument l’arrière-pays.

Dans un pays normale, nombre de ces députés, de véritables nomades,  seraient déjà poursuivis et traduit en justice, car, l’immunité parlementaire ne couvre ni le domicile des députés, ni leurs biens, ni même les détournements des fonds dont ils se rendent coupables.

C’est avec raison que le défunt  Me ZARAMBEAU disait au sujet de la Centrafrique, qu’il  s’agissant d’un pays de paradoxes, et aux raccords négatifs.  

Affaire à suivre…

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Par Adèle OSSAMBIA

Rédaction Vox-Populi 236


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