RETOUR ET EXAMEN DU PROFIL D’UN POTENTIEL CANDIDAT, BÂTISSEUR PROVIDENTIEL : AMINE MICHEL, PRÉSIDENT DU PARTI UNDP ET SA RÉVOLUTION VERTE !
Forte de ses 623.000 Km2 avec une population estimée à 5 millions d’habitants en 2018, pour une croissance démographique de l’ordre de 2,5% par an, la République Centrafricaine, pays enclavé du globe terrestre, un des plus pauvres de la planète situé en Afrique centrale, va devoir élire en cette fin d’année 2020 (début 2021), un nouveau Président qui devra conduire sa destinée pour les cinq(05) prochaines années.
La Centrafrique, en plus des décennies de crises militaro-politiques qui avaient considérablement anéantis les prémices de son développement, a connue lors des derniers conflits de 2012-2013, une généralisation de l’insécurité dans le pays, détruisant ainsi le tissu productif, et démantelant totalement l’appareil administratif. Depuis lors, la pauvreté y bas son plein et touche plus de la moitié de la population avec pour corollaires l’insécurité alimentaire et un déficit de services sociaux de base.
En dehors de l'aide internationale dont le pays dépend majoritairement, l’économie centrafricaine avec une fiscalité très faible, repose encore sur le
secteur agricole primaire à faibles plus-values et, à intensité de main-d’œuvre
peu qualifiée et essentiellement rurale.
Avec un indice minier important (470 minéraux repartis sur l'ensemble du territoire centrafricain), l'exploitation minière très mal organisée ne contribue pas vraiment à l'accroissement du budget de l'Etat.
En somme, la Centrafrique est un pays au sous sol riche, mais qui va très mal. Le pays occupe quasiment la dernière place au rang des autres pays à développements comparables.
Fort donc de ce constat très amer, l’homme d’affaire Centrafricain AMINE Michel, dans l’unique souci de vouloir transformer ce pays meurtri et pour lequel il a le cœur rempli d’amour, va décider de se présenter aux élections présidentielles de 2015 avec son parti, l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), créer en 2014, mais surtout avec un projet de société inédit, essentiellement basé sur la révolution verte, ainsi que les moyens financiers conséquents qui vont avec.
OUI,
LA RÉVOLUTION VERTE, UN CONCEPT QUI A FAIT SES PREUVES…
La Révolution Verte (Green Revolution en anglais), en effet se définit comme une politique d’amélioration de l’agriculture fondée sur l’intensification (utilisation des engrais minéraux, des produits phytosanitaires, de la mécanisation, et de l’irrigation) et l’utilisation de variétés à hauts rendements issues de sélection et amélioration variétales. La Révolution Verte, de son histoire a eu comme conséquence un accroissement spectaculaire de la productivité agricole, permettant ainsi d’éviter des famines. Le Mexique fut le premier pays à s’engager dans cette voie en 1944, s’assurant ainsi son autosuffisance alimentaire et devenant exportateur de céréales dans le monde. La Révolution Verte a connu ses plus grands succès en Inde et au Pakistan où elle a permis de sauver un milliard de personnes de la faim, et de mettre le pays sur la voie du développement.
S'appuyant donc sur les succès de la Révolution Verte enregistrés dans ces pays cité,
et vue l’immense potentialité naturelle que regorge la République Centrafrique, mais
surtout les conditions propices et favorables au secteur agricole (notamment 15 000 000
d’hectares de terres arables, réseau hydrographique permanent, climat
favorable), AMINE Michel a voulu relever
le défi de nourrir tous les Centrafricains par l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire, ceci tout en préservant les ressources naturelles du pays,
et en insérant l’économie centrafricaine de façon réussie dans l’économie mondiale.
Le milliardaire centrafricain n’avait donc pour véritable ambition que de bâtir une économie diversifiée, durable et harmonieusement, répartie sur le territoire national centrafricain en plaçant l’agriculture au cœur des défis et des enjeux majeurs du troisième millénaire, en réalisant ainsi la Révolution Verte en Centrafrique. Ce qui par la même occasion devrait considérablement réduire la pauvreté, et ramener la sécurité dans le pays.
MAIS
QUI ÉTAIT MICHEL AMINE, ET QU’EST-CE QUI N’A PAS MARCHÉ ET POURQUOI ?
Fils d’un pasteur de l’Église Baptiste Mid-Mission, Michel AMINE est né le 22 avril 1970 à Sibut (préfecture de
Kémo). L'homme est légalement marié, et père de trois (03) enfants.
Sa particularité à lui et contrairement aux autres candidats à l’époque, c’est qu’il n’était ni fils d’ancien Président de la République, ni ancien ministre, et encore moins ancien parlementaire ou ancien maire. Il n’était pas du conglomérat de ceux qui se sont partagés le pouvoir depuis plus de cinquante ans au mépris du peuple. Amine est un homme neuf, et qui a bâtit sa fortune hors de la Centrafrique, dans des entreprises étrangères dont il est actionnaire majoritaire. Et c’est d’ailleurs sa puissance financière qui va lui valoir tous ses déboires politiques en Centrafrique, jusqu’au complot fomenté contre lui par le régime de transition à l’époque sous Cathérine SAMBA PANZA, afin de l’éliminer injustement de la course présidentielle par un rejet de sa candidature par la cour constitutionnelle le 08 Déc. 2015
Lire aussi : https://corbeaunews-centrafrique.com/bangui-michel-amine-en-liberte-provisoire/
MALGRÉ UN REJET INJUSTE DE CANDIDATURE, L’UNDP VA REMPORTER LES LÉGISLATIVES...
Malgré que victime de cette machination de haut niveau, et dont le seul but était d'éliminer sa candidature aux élections présidentielles dont il partait gagnant, le Président de l’UNDP n’a pas déchanté, mais bien au contraire, il va se battre aux législatives avec son parti, et ravir la vedette aux anciens partis en remportant haut les mains au premier tour du scrutin les 2/3 des sièges à la députation.
Impressionnant !
Mais ne pouvant encore laisser passer cette autre victoire d'AMINE, les vieux démons de la politique politicienne centrafricaine vont toujours à travers la Cour Constitutionnelle présidée par ZACHARIE NDOUBA, faire annuler ces élections législatives, prétextant de nombreuses irrégularités, ce qui va fragiliser l’élan de l’UNDP.
Toutefois, lors du nouveau scrutin législatif organisé, le parti de Michel AMINE va néanmoins rester en tête du peloton avec 14 députés élus, constituant ainsi la première force d’opposition démocratique dans le pays, et devrait par principe avoir la primature. Mais là encore hélas!
Aujourd’hui mais tardivement, plusieurs langues se délient pour
reconnaître ce complot à double tour dont a été victime l’homme de la
Révolution verte et son parti l’UNDP.
ELECTION DE 2021 ET L’AVENIR DU CENTRAFRIQUE….
Le
moins que l’on puisse dire aujourd’hui au sujet de la Centrafrique c’est que le
pays va mal !
Tous les régimes qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis les indépendances ont tous échoué, montrant leurs limites, et ceci d'autant plus que ce sont toujours les mêmes qui allaient et revenaient. Les populations ont ainsi tiré les conséquences de leurs nombreux échecs.
Et même pour
nombre de diplomates et autres observateurs de la vie politique centrafricaine,
il faut à ce pays un nouveau souffle, du sang neuf et non du réchauffé. Or, la
majorité des candidats aux prochaines élections ne sont que les mêmes, ceux-là
qui ont déjà montré leurs limites, et qui n’ont vraiment plus rien à réinventer,
si ce n’est de revenir avec pour intention de se faire les poches en mettant le
pays à sac, au détriment du peuple.
Les
questions qu’on pourrait bien se poser sont celles de savoir s’il n’y a pas un
homme neuf sur qui les centrafricains pourraient reposer leur espoir pour
les prochaines élections?
Pourquoi Michel AMINE ne reviendrait-il pas, et pourtant il aurait bien le vent en
poupe ?
Une chose est certaine, les Centrafricains réclament un bâtisseur providentiel. Mais pour l’heure, parmi les candidats déclarés, IL Y EN A PAS !
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Par Adèle OSSAMBIA
Journaliste à Vox - Populi 236