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lundi 13 juillet 2020

ANALYSE POLITIQUE : ENJEUX ÉLECTORAUX 2020/2021.

RETOUR ET EXAMEN DU PROFIL D’UN POTENTIEL CANDIDAT, BÂTISSEUR PROVIDENTIEL : AMINE MICHEL, PRÉSIDENT  DU PARTI UNDP ET SA RÉVOLUTION VERTE !

Michel AMINE 

Forte de ses 623.000 Km2 avec une population estimée à 5 millions d’habitants en 2018, pour une croissance démographique de l’ordre de 2,5% par an, la République Centrafricaine, pays enclavé du globe terrestre, un des plus pauvres de la planète situé en Afrique centrale, va devoir élire en cette fin d’année 2020 (début 2021), un nouveau Président qui devra conduire sa destinée pour les cinq(05) prochaines années.

La Centrafrique, en plus des décennies de crises militaro-politiques qui avaient considérablement anéantis les prémices de son développement, a connue lors des derniers conflits de 2012-2013, une généralisation de l’insécurité dans le pays, détruisant ainsi le tissu productif, et démantelant totalement  l’appareil administratif. Depuis lors, la pauvreté y bas son plein et touche plus de la moitié de la population avec pour corollaires l’insécurité alimentaire et un déficit de services sociaux de base. 

En dehors de l'aide internationale dont le pays dépend majoritairement, l’économie centrafricaine avec une fiscalité très faible, repose encore sur le secteur agricole primaire à faibles plus-values et, à intensité de main-d’œuvre peu qualifiée et essentiellement rurale. 

Avec un indice minier important (470 minéraux repartis sur l'ensemble du territoire  centrafricain), l'exploitation minière très mal organisée ne contribue pas vraiment à l'accroissement du budget de l'Etat. 

En somme, la Centrafrique est un pays au sous sol riche, mais qui va très mal. Le pays occupe quasiment la dernière place au rang des autres pays à développements comparables.

Fort donc de ce constat très amer, l’homme d’affaire Centrafricain AMINE Michel, dans l’unique  souci de vouloir transformer ce pays meurtri et pour lequel il a le cœur rempli d’amour,  va décider de se présenter aux élections présidentielles  de 2015 avec son parti, l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), créer en 2014, mais surtout avec un projet de société inédit, essentiellement basé sur la révolution verte, ainsi que les moyens financiers conséquents qui vont avec. 


OUI, LA RÉVOLUTION VERTE, UN CONCEPT QUI A FAIT SES PREUVES…

La Révolution verte pour une auto-suffisance alimentaire

La Révolution Verte (Green Revolution en anglais), en effet se définit comme une politique d’amélioration de l’agriculture fondée sur l’intensification (utilisation des engrais minéraux, des produits phytosanitaires, de la mécanisation, et de l’irrigation) et l’utilisation de variétés à hauts rendements issues de sélection et amélioration variétales. La Révolution Verte, de son histoire a eu comme conséquence un accroissement spectaculaire de la productivité agricole, permettant ainsi d’éviter des famines. Le Mexique fut le premier pays à s’engager dans cette voie en 1944, s’assurant ainsi son autosuffisance alimentaire et devenant exportateur de céréales dans le monde. La Révolution Verte a connu ses plus grands succès en Inde et au Pakistan où elle a permis de sauver un milliard de personnes de la faim, et de mettre le pays sur la voie du développement.

S'appuyant donc sur les succès de la Révolution Verte enregistrés dans ces pays cité, et vue l’immense potentialité naturelle que regorge la République Centrafrique, mais surtout les conditions propices et favorables au secteur agricole (notamment 15 000 000 d’hectares de terres arables, réseau hydrographique permanent, climat favorable),  AMINE Michel a voulu relever le défi de nourrir tous les Centrafricains par l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire, ceci   tout en préservant les ressources naturelles du pays, et en insérant l’économie centrafricaine de façon réussie dans l’économie mondiale.

Le milliardaire centrafricain n’avait donc pour véritable ambition que de bâtir une économie diversifiée, durable et harmonieusement, répartie sur le territoire national centrafricain en plaçant l’agriculture au cœur des défis  et des enjeux majeurs du troisième millénaire, en réalisant ainsi la Révolution Verte en Centrafrique. Ce qui par la même occasion devrait considérablement réduire la pauvreté, et ramener la sécurité dans le pays.


MAIS QUI ÉTAIT MICHEL AMINE, ET QU’EST-CE QUI N’A PAS MARCHÉ  ET POURQUOI ?

Michel AMINE 

Fils d’un pasteur de l’Église Baptiste Mid-Mission, Michel AMINE est né le 22 avril 1970 à Sibut (préfecture de Kémo). L'homme est légalement marié, et  père de trois (03) enfants.

Sa particularité à lui et contrairement aux autres candidats à l’époque, c’est qu’il n’était ni fils d’ancien Président de la République, ni ancien ministre, et encore moins ancien parlementaire ou ancien maire. Il n’était pas du conglomérat  de ceux qui se sont partagés le pouvoir depuis plus de cinquante ans au mépris du peuple. Amine est un homme neuf, et qui  a bâtit sa fortune hors de la Centrafrique, dans des entreprises étrangères dont il est actionnaire majoritaire. Et c’est d’ailleurs sa puissance financière qui va lui valoir tous ses déboires politiques en Centrafrique, jusqu’au complot fomenté contre lui par le régime de transition à l’époque sous Cathérine SAMBA PANZA, afin de l’éliminer injustement de la course présidentielle par un rejet de sa candidature par la cour constitutionnelle le 08 Déc. 2015

Lire aussi  https://corbeaunews-centrafrique.com/bangui-michel-amine-en-liberte-provisoire/

 

MALGRÉ UN REJET INJUSTE DE CANDIDATURE,  L’UNDP VA REMPORTER LES LÉGISLATIVES...


Malgré que victime de cette machination de haut niveau, et dont le seul but était d'éliminer  sa candidature aux élections présidentielles dont il partait gagnant, le Président de l’UNDP n’a pas déchanté, mais bien au contraire, il va se battre aux législatives avec son parti, et ravir la vedette aux anciens partis en remportant haut les mains au premier tour du scrutin  les 2/3 des  sièges à la députation.

Impressionnant !

Mais ne pouvant encore laisser passer cette autre victoire d'AMINE, les vieux démons de la politique politicienne centrafricaine vont toujours à travers la Cour Constitutionnelle présidée par ZACHARIE NDOUBA, faire annuler ces élections législatives, prétextant de nombreuses irrégularités, ce qui va fragiliser l’élan de l’UNDP.   

Toutefois, lors du  nouveau scrutin législatif organisé, le parti de Michel AMINE va néanmoins  rester en tête du peloton avec 14 députés élus, constituant ainsi la première force d’opposition démocratique dans le pays, et devrait par principe  avoir la primature. Mais là encore hélas!

Aujourd’hui mais tardivement, plusieurs langues se délient pour reconnaître ce complot à double tour dont a été victime l’homme de la Révolution verte et son parti l’UNDP.

 

 ELECTION DE 2021 ET L’AVENIR DU CENTRAFRIQUE….

Photo ANE - 2015.

Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui au sujet de la Centrafrique c’est que le pays va mal !

Tous les régimes qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis les indépendances ont tous échoué, montrant leurs limites, et ceci d'autant plus que ce sont toujours les mêmes qui allaient et revenaient. Les populations ont ainsi tiré les conséquences de leurs nombreux échecs.

Et même pour nombre de diplomates et autres observateurs de la vie politique centrafricaine, il faut à ce pays un nouveau souffle, du sang neuf et non du réchauffé. Or, la majorité des candidats aux prochaines élections ne sont que les mêmes, ceux-là qui ont déjà montré leurs limites, et qui n’ont vraiment plus rien à réinventer, si ce n’est de revenir avec pour intention de se faire les poches en mettant le pays à sac, au détriment du peuple.

Les questions qu’on pourrait bien se poser sont celles de savoir s’il n’y a pas un homme neuf sur qui les centrafricains pourraient reposer leur espoir pour les prochaines élections?

Pourquoi Michel AMINE ne reviendrait-il pas,  et pourtant il aurait bien le vent en poupe ?

Une chose est certaine, les Centrafricains réclament un bâtisseur providentiel. Mais pour l’heure, parmi les candidats déclarés, IL Y EN A PAS !

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Par Adèle OSSAMBIA

Journaliste à Vox - Populi 236

dimanche 12 juillet 2020

RÉVÉLATION: LE GROUPE EBOMAF BIENTOT A BANGUI POUR GAGNER DES MARCHÉS DANS LE DOMAINE BTP.

Le groupe d’aviation privée Ebomaf, propriété de l’homme d’affaires burkinabè Mohamadou Bonkoungou, est utilisé par de nombreux Présidents africains. Qu’il s’agisse récemment du président centrafricain Touadera, mais aussi de Félix TshisekediPatrice TalonMahamadou Issoufou ou encore Alassane Ouattara.

Arrivée du Président TOUADERA a Ouagadougou.

Le 10 Juin dernier, un jet privé Dassault Falcon 900EX immatriculé F-HREG est venu chercher le Président Touadéra pour un court déplacement à Ouagadougou. Alors que la Présidence du Faso communiquait sur le caractère strictement privé de cette visite, la présidence centrafricaine évoquait une « visite de travail. » Pourquoi alors avoir voyagé grâce à une discrète compagnie de jets privés?

Un club très privé...

Logé à l’hôtel Laico Ouaga 2000 où le Président Roch Kaboré l’a accueilli, Faustin-Archange Touadéra était accompagné par son Directeur de cabinet Obed Namsio. Au moment où les frontières sont censées être closes pour cause de covid-19, beaucoup d’observateurs se sont interrogés sur les motifs de cette visite…

Le jet privé Dassault Falcon 900 qui est allé de Centrafrique au Burkina appartient à l’homme d’affaires burkinabè Mohamadou Bonkoungou. Le PDG du groupe EBOMAF possède ainsi une flotte de six aéronefs (dont un Airbus A318, un Falcon 7X et ce Falcon 900), affrétés notamment pour ses clients, des hommes d’affaires et des chefs d’Etat lui permettant de soigner son réseau et de discuter affaires lors des trajets. Ce jet privé a ainsi été auparavant emprunté par les Présidents Félix Tshisekedi, Patrice Talon, Mahamadou Issoufou ou encore Alassane Ouattara etc.

Flotte d'Avions EBOMAF à Ouagadougou.

Bonkoungou qui avait déjà été reçu à Bangui par le Président Touadéra, en présence du Ministre des Finances Dondra en Août 2016 était déjà en contact (au temps où Bozizé occupait le Palais de la Renaissance) avec Sylvain Ndoutingaï, le mentor de Obed Namsio, qui est l’actuel Directeur de Cabinet de Touadéra. Lequel est d’ailleurs à Ouagadougou depuis le début de l’année.

Blaise Campaoré, l’ex « parrain ».

EBOMAF est au départ un prête-nom de l’ancien Président Blaise Compaoré et ses alliés au Burkina Faso et dans la sous-région. Quand EBOMAF est créée, Roch Kaboré est alors Ministre des Transports et de la Communication et Blaise Compaoré occupe le palais de Kosyam depuis deux années.

Mohamadou Bonkoungou est présenté à Blaise Compaoré par la belle-mère de François Compaoré, Alizéta Ouédraogo et par le général Diendéré (responsable des services de renseignements et chef d’état-major particulier du Président).

Mr Mohamadou Bonkoungou / PDG du Groupe EBOMAF

Compaoré et Diendéré vont alors œuvrer pour introduire EBOMAF auprès des chefs d’Etats de la sous-région (notamment le Bénin, le Togo, la Côté d’Ivoire, le Mali) afin d’y obtenir des marchés essentiellement dans les secteurs du BTP et des mines  (aménagement des sites miniers et location de matériel). Le tout, semble-t-il, moyennant de très importantes rétro-commissions octroyées aux entourages sur des comptes à l’étranger.

C’est ainsi, nous révèlent nos sources, que Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabé, et Roch Kaboré, l’actuel chef d’état, conservent aujourd’hui à travers EBOMAF des intérêts communs.

Petit business entre amis.

Le but de cette visite de Touadéra à Ouagadougou le 10 Juin dernier n’est pas en effet d’améliorer les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la République Centrafricaine ainsi que l’a affirmé la Présidence de RCA mais plutôt d’octroyer des marchés à EBOMAF dans le BTP et la location de jets privés.

Audience accordée par le Président Centrafricain au PDG  du Groupe EBOMAF à Bangui.

Mohamadou Bonkoungou, le patron de cette société florissante de jets privés, apprécie les luxueuses propriétés dans les pays de ses clients et amis chefs d’Etats a d’ailleurs récemment acheté une maison à Bangui fraîchement achevée par le Ministre des Finances Dondra pour 1 milliard de FCFA.

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Par Adèle OSSAMBIA

D'un Article de mondeafrique.com


samedi 11 juillet 2020

TRIBALISME A L’ASSEMBLÉE NATIONALE !

LES DÉPUTÉS DE L’ETHNIE GBAYA AU SEIN DU GROUPE PARLEMENTAIRE UNDP DÉMISSIONNENT POUR REJOINDRE LE PARTI KWA NA KWA (KNK) DE L’ANCIEN  PRÉSIDENT FRANCOIS BOZIZE.

Surprenant et regrettable, c’est le moins qu’on puise dire de ce qui vient de se produire, et contre toute attente, au sein des élus de la Nation à l’assemble nationale.


En effet, alors qu’ils devraient prendre part à une réunion élargie de leur groupe parlementaire, ceci afin de discuter non seulement de certaines questions internes à leur formation politique, mais aussi des différents points qui font l’actualité de l’heure en République Centrafricaine, un groupe de députés UNDP du parti de Michel AMINE, plus précisément ceux de l’ethnie "Gbaya", vont faire défection pour rejoindre les rangs du parti Kwa Na Kwa de l’ancien Président François BOZIZE, a-t-on appris d’une source bien introduite.

Ces derniers ont formellement déposé, ceci de façon collective,  leurs démissions auprès du vice-président du Groupe parlementaire UNDP à l’Assemblée Nationale.

Et au-delà des farfelus prétextes évoqués pour justifier leurs démissions, il s’avère en réalité que ces élus du peuple répondaient par-là, à l’appel des hauts dignitaires du parti KNK, et pour une  cause purement ethnique. Certaines sources à l’assemblée nationale affirment  même que leurs départs étaient prévisibles depuis quelques jours déjà, puisqu’ils ne se retenaient même pas de  dire à qui voulait l’entendre, qu’ils avaient dû intégrer d’autres partis politiques, notamment  l’UNDP, en  l’absence du Président François BOZIZE. Mais à présent que BOZIZE est de retour, et qu’il se positionne pour les prochaines élections, ces députés rentrent au bercail, selon leurs propres termes

Une telle attitude ne dérangerait normalement pas, puisque d’après la Loi, un député, au cours de sa mandature est libre de démissionner à tout moment de son groupe parlementaire ou de sa formation politique, pour trouver refuge ailleurs.

Seulement dans le cas d’espèce et là ou le bât blesse, c’est qu’en évoquent en sourdine leur appartenance  ethnique à BOZIZE, et  pour démissionner de l’UNDP, ces élus de la nation remettent sur la table le débat sur le tribalisme en République centrafricaine, un fléau qui a tant fait du mal au peuple centrafricain, et qu’on pensait jusqu’ici avoir vaincu.


En effet et pour que nul n’en ignore, le tribalisme a été pour beaucoup dans  la Compromission de la sécurité et le développement de notre pays. Cela avait commencé avec le régime RDC du défunt Président André KOLINGBA, puis s’est accentué sous d’autres régimes jusqu'à celui de BOZIZE terriblement  ségrégationniste en son genre, puisque guidé en toutes circonstances par une vision obstinément tribaliste de la chose publique, causant un désastre humain, politique, sociale, et économique, ce qui va engendrer la nébuleuse Séléka. Sous Michel Djotodia pareil, car, on a vu les "Goulas" de  la VAKAGA à l’honneur. Et aujourd’hui encore, avec une telle attitude des élus de la Nation, il faut craindre !

L’on peut même sans risque de se tromper, affirmer qu’on n’est pas encore sorti de l’auberge avec cette question de tribalisme. Et c’est bien là tout le danger, car, que deviendront les ethnies qui n’ont pas de députés à l’assemblée nationale?  N’est ce pas là une situation fâcheuse, à même de pouvoir entraîner le pays dans une crise identitaire?

Dans certains pays voisins comme le Cameroun par exemple, le Gouvernement à tranché sur la question en faisant adoptant une Loi qui punit ces comportements la.

Mais revenons-en aux députés centrafricains en général, et à ceux de l’UNDP en particulier.

De manière générale, les députés dans tous les pays du monde sont des acteurs fondamentaux de la démocratie. Ils agissent comme intermédiaire entre les citoyens et l’administration publique, et ont à cet effet des rôles essentiels qui consistent à contrôler l’action du gouvernement, à faire des propositions de Lois, et à voter des projets de lois tout en  s’assurant que les intérêts de la population soient bien protégés.

Seulement en Centrafrique, et concernant le cas particulier des  14 députés du parti de Michel AMINE, tous, plus ou moins, n’ont roulé que pour leurs propres intérêts durant toutes ces quatre années et demi passées au sein de la 6e législation de notre pays. Ils n’ont travaillé que pour eux, peut-être aussi pour leurs familles, mais jamais pour l’intérêt des populations qu’ils représentaient, ou encore moins pour les intérêts du parti UNDP grâce auquel ils ont été élus député. 

Depuis 2016,  tous n’ont été attirés, et ne se sont contentés prioritairement et exclusivement que des avantages qui s’attachaient  à leur statut, notamment les indemnités élevées, leurs salaires, et l’immunité parlementaire que beaucoup d’entre eux interprètent comme une protection juridique absolue contre tous leurs actes, oubliant que l’immunité parlementaire telle que prévue par l’article 67 de la constitution du 30 mars 2016, n’est pas un privilège qui met le député au dessus du droit commun, c’est à dire de la loi.

Les 14 députés du Groupe parlementaire UNDP n’ont brillé tous qu’en faisant la sourde oreille aux cris de détresse des populations, et du parti dont ils ne payaient même pas les cotisations, nous rapporte une source à Bangui.

D’ailleurs, paraîtrait-il même qu’a un certain moment, les dirigeants et hauts responsables du parti étaient obligés d’adresser à ces députés, des convocations par voies d’huissiers. Mais jusque là, rien, peine perdue.

Voila pourquoi pour nombre de militants UNDP à Bangui, ces députés n’ont été qu’a l’image du régime actuel, puisque depuis quatre ans et demi qu’ils sont élus, ils n’ont jamais travaillé à l’animation de la vie politique et publique du parti, ni même à faire une proposition de Loi dans l’intérêt du peuple centrafricain.

A l’approche des élections, ils commencent à se vendre aux enchères, c-est à dire au plus offrant, et contre quelques billets de banques.

Est-ce ainsi que devraient réagir des représentants du peuple?

Leurs irresponsabilités à atteint un paroxysme incroyable, au point ou le départ de ceux dont il est question ici, ne fera que tache d’huile invisible sur le tablier UNDP, car, à bien des égards, ces députés ne sont en rien, de part leurs agissements,  différents des criminels et autres responsables des groupes armés qui écument l’arrière-pays.

Dans un pays normale, nombre de ces députés, de véritables nomades,  seraient déjà poursuivis et traduit en justice, car, l’immunité parlementaire ne couvre ni le domicile des députés, ni leurs biens, ni même les détournements des fonds dont ils se rendent coupables.

C’est avec raison que le défunt  Me ZARAMBEAU disait au sujet de la Centrafrique, qu’il  s’agissant d’un pays de paradoxes, et aux raccords négatifs.  

Affaire à suivre…

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Par Adèle OSSAMBIA

Rédaction Vox-Populi 236


CENTRAFRIQUE: L'OPPOSITION ACCUSE LE POUVOIR DE CORRUPTION DE CERTAINS DÉPUTÉS.

Peu après le vote de loi portant organisation et fonctionnement de l’Autorité Nationale des Elections (ANE) ce 7 juillet 2020 à Bangui, le chef de file de l’opposition, Anicet Georges Dologuélé accuse le pouvoir de corruption de certains députés. Il dénonce un gaspillage de fonds qui aurait servi au renforcement de la lutte contre le Covid-19.


Dans ses griefs contre le pouvoir de Bangui, le chef de file de l’opposition, Anicet Georges Dologuélé avance des chiffres dans l’ordre de 86 millions de FCFA pour acheter la conscience des élus à voter en faveur du texte de loi proposé par le gouvernement.

Le numéro 1 de l’opposition en Centrafrique et député de Bocaranga se réjouit de la maturité de ses collègues qui ont voté contre malgré qu'ils aient reçu de l'argent du gouvernement.

"Je pense que ces élus là, ont eu un sursaut patriotique et citoyen. Peu importe qu'ils aient pris de l'argent. C'est de l'argent volé ! Mais moi, c'est ce que je dis toujours, lorsqu'on paye des impôts et lorsqu'on prend votre propre argent pour vous donner, vous prenez, et faites votre devoir de citoyen. Les députés ont fait leur devoir de citoyen" se félicite M. Dologuélé Anicet Georges Dologuélé fustige l'approche visant à acheter 86 députés.


"On m'a parlé de 86 députés en raison de 1 million chacun. Mais, 86 millions c'est beaucoup, alors qu'un respirateur est dans l'ordre de 15 millions. Avec cette somme, on peut en acheter combien ?" S'interroge-t-il.

Outre cette situation, le député de Bocaranga tacle le pouvoir de Bangui qui n'utilise pas selon lui, l'argent de l'Etat en faveur des choses prioritaires pour le pays.

"Le pouvoir peut utiliser cet argent pour sauver des millions de vie, mais on l'utilise pour des châteaux qui poussent un peu partout, les jeunes filles qui viennent je ne sais d'où, avec des belles voitures et à moindre vote, on sort de l'argent et on cite des noms" ironise-t-il.

Plusieurs fois, les élus sont cités dans les affaires d'achats de conscience avant, pendant et après un vote. Ce prétendu scandale de corruption entame davantage l'image de cette législature, même si le vote de la loi organique a été un tournant majeur dans la pratique.

Ces accusations surviennent après plusieurs cas de scandales de corruption ayant terni le visage de la 6e législature. La dernière en date est le trucage du vote de la loi des Finances pour l’exercice 2020.

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Source: Ndéké-Luka

jeudi 9 juillet 2020

DROIT DE RÉPONSE D’UN MILITANT DE L’UNDP DE MICHEL AMINE A UN ARTICLE PUBLIÉ SUR LE BLOG CENTRALAFRICAREPUBLICNEWS.WORDPRESS.COM

Le mardi, 07 juillet 2020 dernier, le Blogueur Bruno Serge PIOZZA  avait délibérément repris sur son blog d’information en ligne, intitulé  "Centralafricanrepublicnews.wordpress.com", un article qu’un soi-disant  journaliste indépendant et politologue dénommé Aristide MOHAMED SOUKEMA, aurait publié depuis Abidjan, capitale de la République de Cote d’Ivoire. 


@2015 - AMINE Michel 

Ce pseudo journaliste indépendant et politologue selon qu’il est présenté, mais dont on ne retrouve curieusement nul part d’autres écrits ou analyses de ce dernier sur internet et  les réseaux sociaux, a cru bon de juxtaposer au portait d’ailleurs très éloquent de Michel AMINE, Président du parti UNDP, un titre suggestif et libellé ainsi qu’il suit : « Election 2020-2021 : AMINE MICHEL, UNE CANDIDATURE CONTROVERSÉE ».

Je me permets donc en mon nom propre, ainsi qu’en ma qualité de membre et militant de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), première force politique d’opposition en République Centrafricaine, d’exercer  à cet effet un droit de réponse, en expliquant clairement aux centrafricains ce qu’il en est réellement de tout cet imbroglio autour de l’UNDP.

Mais avant, que chaque Centrafricain, militant et militante de l’UNDP, soit rassuré d’une chose : LA CANDIDATURE DE MICHEL AMINE  AUX PROCHAINES ELECTIONS, N’EST NULLEMENT CONTROVERSÉE !

En effet, et il sied en prélude de le souligner, qu’en l’absence du Président AMINE Michel en Centrafrique, les activités politiques du Parti UNDP  sont dirigées par un Bureau de Coordination, ayant en sa tête un  coordonnateur national, ELA Emery  en l’espèce pour ne pas le citer, et désigné comme tel par le Président AMINE en personne.

Comme son nom l’indique, il  coordonne tout, et rend compte directement à la base du parti après avis du Président AMINE.

Il se trouve donc qu’au courant des semaines passées, le Président du parti MCU, et qui n’est autre que le Chef de l’Etat lui-même, a reçu  en tête à tête le coordonnateur du parti UNDP, ELA Emery, ceci en vue de convaincre ce dernier de signer  avec le MCU un accord politique visant à  soutenir sa candidature à lui le Président TOUADERA, aux prochaines élections en République Centrafricaine.  

Au sortir de cette première audience, après avis de la base du parti et du  Président AMINE, la Réponse de l’UNDP sur la question a été catégorique et sans appel : AUCUNE ALLIANCE QUELCONQUE AVEC LE MCU.

Seulement, et malgré cette réponse très claire du parti UNDP, les hauts dignitaires du régime vont enchaîner avec d’autres manœuvres politiciennes de séduction, conviant avec insistances le coordonnateur de l’UNDP à d’autres audiences, respectivement avec le Président TOUADERA une fois encore, puis une autre fois avec le Premier Ministre, Firmin NGREBADA.

Qu’est-ce qui a bien pu être dit lors de ces audiences entre ELA Emery, coordonnateur de l’UNDP, et les dignitaires du régime de Bangui ?

 Quelles promesses, dans le cadre d’achat des consciences auxquelles ce régime de Bangui est habitué,  ont-elles bien pu être faites au coordonnateur  de l’UNDP?

Et même, comment l’information de la correspondance privée du président du MLPC, Martin ZIGUELE,  au Président de l’UNDP, est-elle parvenue aux autorités de Bangui, avant de se retrouver dans les médias ?

Autant de questions sans réponses, et qui visiblement laissent planer l’idée d’une véritable trahison au sein même du bureau de coordination du parti UNDP à Bangui.  

Seulement, les membres et militants du parti étant des personnes responsables, disciplinées  et avisées, ils ne suivront jamais un mot d’ordre, ou une quelconque consigne, fusse t-il d’un membre de la coordination du parti à Bangui, sans en avoir l'assurance auprès du Président AMINE lui-même.  Cela dit,  tout arrangement que ce soit, ou des manœuvres  fondées dans l’espoir d’une  coopération des militants et militantes du parti UNDP, est d’avance voué à un  cuisant échec, et se terminera assurément en eau de boudin.

Au sujet de sa présence retardée sur le territoire centrafricain,  AMINE Michel  est un être humain comme tout le monde, c'est-à-dire susceptible d'être malade, et faire contre son gré l’objet d’une observation médicale, et cela peut aisément se comprendre et se justifier.


Mais contrairement  aux autres allégations mensongères de ce pseudo journaliste, et qui en réalité n’existe que de nom, le Président de l’UNDP n’effectue aucunement en ce moment,  et pour aucun besoin (financier ou soutien) quelconque, une pérégrination dans les pays de la sous région.

Et sa candidature aux  prochaines élections présidentielles, comme précédemment dit plus haut pour rassurer,  n’est pas controversée, ne fait pas débat, et ne souffre encore moins d’aucunes contestations fondées.

Bien au contraire, cette candidature est vivement attendue, puisque  les centrafricains dans leur grande majorité, aspirent aujourd’hui à un IDÉAL, celui du renouvellement de la classe politique centrafricaine par des hommes et femmes politiques neufs, c.-à-d ceux-là qui n’ont jamais, d’une quelconque façon que ce soit, été mêlés à la gestion du pays, afin d’être probablement cité au rang des comptables du chaos actuel.

Michel AMINE, par sa neutralité incontestée d’homme politique neuf, incarne donc bien cet idéal.

D’ailleurs aujourd’hui encore, et plus de cinq ans après l’épisode triste des fameuses élections de  2015, les langues de certaines autorités et autres personnalités politiques de hauts rangs au pays,  continuent de se délier pour reconnaître le complot savamment orchestré à cette époque contre l’UNDP, afin d’écarter son président à ces élections présidentielles auxquelles il partait  gagnant haut les mains dès le premier tour, comme l’en avait témoigné  l’élection de ses 14 députés aux législatives,  lesquels députés ont été pour certains achetés à coup d’argent par le parti présidentiel, le MCU.

Quand bien même blanchit  de toutes ces frasques dont il a été une victime, et dans laquelle le parti UNDP y a laissé des plumes,   l’homme de la Révolution Verte est toujours resté présents sur la seine politique, et proche du peuple centrafricain,  travaillant à relooker le projet de société de l’UNDP, et  à restructurer les organes de base du parti en prévision des prochaines élections.


Ce que les centrafricains doivent savoir et retenir, c’est que  Michel AMINE et l’UNDP ne rêvent pas de se présenter aux élections présidentielles de Décembre 2020, mais nous serons bien présents à ce bal électoral.

Le reste de tout ce qui a été écrit et dit dans l’article de ce fantomatique journaliste et politologue, n’est que l’expression d’une aigreur ayant des fondements que nous ignorons encore à l’UNDP.

Tout en remerciant à l’avance le compatriote et  blogueur, Bruno Serge PIOZZA, pour la même dextérité à publier dans son blog ce droit de réponse, tout comme il l’a fait en publiant l’article référé, je voudrais enfin demander aux centrafricains d’aller massivement s’inscrire sur les listes électorales.

Que Dieu Bénisse abondement  la République Centrafricaine ! 

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Jean Christophe BOKANENDJI

Militant UNDP dans la Mambéré-Kadeï


mercredi 1 juillet 2020

Me CREPIN MBOLI-GOUMBA AUX OBSEQUES D’UN DES TROIS(03) FACA TOMBÉS A BESSON.

C’est à la tête d’une délégation composée des membres de son parti politique « le PATRIE », conduite par lui, que Me Crépin MBOLI-GOUMBA s’est rendu ce matin du mercredi, 01 juillet 2020 dans le 8e arrondissement de la ville de Bangui, afin de prendre part aux obsèques de l’un des FACA tué à Besson dans la Nana-Mambéré, lors d’une embuscade tendue par les éléments du Groupe Armé 3R de SIDIKI.

Me Crépin MBOLI-GOUMBA, Pdt du Patrie

Si tant est vrai qu’on reconnait les siens lors des événements malheureux, pour  le Président du PATRIE en plus, le décès, même d’un seul FACA, et qui tombe les armes à la main sur le théâtre des opérations, revêt d’une dimension exceptionnelle, d’où sa présence à lui, ainsi que celles des membres de son parti politique, à ses obsèques.

Après un bref entretien  en aparté avec la famille du défunt pour lui faire ses hommages, MBOLI-GOUMBA sera invité à déposer la gerbe de fleur prévue pour la circonstance. L’homme va par la suite s’incliner pour une dernière fois devant le cercueil de cet héroïque fils du pays, avant de lâcher tout émue de compassion: « Nous ne l'oublions pas !! »

Des mots qui vont créer un profond émoi au sein de l’assistance.

Crédit-Photo / VOX POPULI

En effet pour le candidat déclaré aux prochaines élections Présidentielles en Centrafrique, tous les FACA morts au combat méritent des honneurs particuliers, et une assistance conséquente devrait être versée aux membres de leur famille proche, puisque en choisissant d’être FACA, ces hommes et femmes ont fait le choix ultime de consacrer leur existence à une cause plus grande que la leur : PROTÉGER LA NATION ET LE PEUPLE CENTRAFRICAIN.

Voila d’ailleurs pourquoi au sortir de cette cérémonie funeste, et tout aussi conscient que cette lutte entamée contre les ennemis de la paix sera encore longue et dure, MBOLI-GOUMBA, sur sa page Facebook, va s’empresser de  lancer un appel aux parlementaires, afin que soit envisagé l’idée de la  mise en place d’un fond de soutien aux familles des FACA tombés au champ de bataille. L’objectif ici étant de susciter, non seulement des vocations, mais surtout de veiller sur les familles proches des victimes, ceux-là qui restent parfois plusieurs mois sans avoir accès à la pension. Une très belle  idée il faut le reconnaître, et qu’on espère, trouvera de l’écho aux oreilles de nos parlementaires.

 

Crédit-Photo / VOX POPULI

Pour le reste disons le, MBOLI-GOUMBA, par sa magnanimité et loin des discours politiques, a toujours été très proche du peuple Centrafricain dans des moments tout aussi difficiles que tristes. L’on se souvient, entre autre d’ailleurs encore, de l’important DON en denrées alimentaires  qu’il a fait à la  communauté musulmane de Centrafrique, c’était au début du mois  du ramadan, tout comme les 5.000.000 frs de francs qu’il a gracieusement donné pour la santé des centrafricains au  Gouvernement, ceci dans le cadre de la lutte contre le COVID-19,  ou encore les 500.000 frs donné par famille, aux familles des trois(03) FACA morts au combat, ceci pendant que le Gouvernement, lui, n’avait remis à chaque famille qu’une enveloppe de 300.000 frs pour faire le deuil.

Vivement, puisse Dieu se tenir au coté de nos FACA dans ces combats, et puisse t-il davantage pourvoir, afin  que le Président du PATRIE soit toujours, encore et encore, aux coté des Centrafricains pendant les moments difficiles.

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Par Adèle OSSAMIA


Le Ministre Augustin YANGANA YAHOTE saisi par le Bureau Sous-Fédéral du parti RDC au Congo/Brazzaville.

REBONDISSEMENT: BUREAU SOUS-FÉDÉRAL DU RDC AU CONGO/BRAZZAVILLE


Après leur courrier du 19 juin 2020, adressée à Mme FAYANGA Marie Charlotte, Haute représentante diplomatique de la République  Centrafricaine près le Congo/ Brazzaville, ceci afin de dénoncer ce qu’ils ont qualifié de stratagème délibérément mis en place par les autorités de Bangui, pour empêcher  premièrement les centrafricains de la diaspora du Congo, notamment ceux des villes de Brazzaville et de Bétou, d’aller exercer  le 27 décembre prochain  leur droit civique et constitutionnel de vote, mais plus encore, de barrer la voie aux très nombreux  militants et militantes du RDC dans ces villes citées, de  voter lors de ces élections leur champion et Président, Désiré BILAL KOLINGBA, les membres du Bureau Sous-Fédéral du RDC au Congo-Brazzaville, ont pris sur eux la responsabilité de saisir directement, cette fois, et par voie de correspondance, le Ministre de l’Administration du Territoire, Mr Augustin YANGANA YAHOTE, en vue d’une dénonciation publique et beaucoup plus large, de cette forme de fraude pré-électorale.

Mise au parfum de leur démarche, la rédaction de votre journal "VOX-POPULI 236" à bien voulu partager avec vous la quintessence du contenu de cette correspondance que vous trouverez plus bas.






Par ailleurs et pour des précisions, nos correspondants au Congo Brazzaville, entendent se rapprocher dans 48h de Mme GOYEMIDE Renée Pascale2eme Vice-présidente chargée de la communication du Bureau Sous Fédéral RDC au Congo, pour une Interview exclusive.  

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Par André KOLONGO
Depuis Brazzaville.


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