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dimanche 22 novembre 2020

ELECTIONS DU 27 DEC 2020: JOSEPH BENDOUNGA SAISIT A NOUVEAU LA COUR CONSTITUTIONNELLE.

À quelques jours de la publication définitive des listes des candidats aux élections présidentielles et législatives du 27 décembre, le Président du mouvement démocratique pour la renaissance et l’évolution de Centrafrique (MDREC), Monsieur Joseph Bendounga saisit à nouveau la cour constitutionnelle afin d’interpeller les juges  sur les candidatures de certains prétendants issus des groupes armés, ou encore de leurs complices.

Selon l’opposant Joseph Bendounga, sa requête introduite vendredi auprès de la Cour constitutionnelle viserait avant tout à faire invalider les candidatures de tous les prétendants issus des groupes armés, y compris leur complice, quelle que soit leur origine.

« Quand vous prenez les armes  pour porter atteinte à l’intégrité physique et morale de l’État,  vous commettez un crime imprescriptible  au regard de l’article 28 de la constitution. C’est l’usurpation  du pouvoir. Et ceux qui les aident sont des co-auteurs. Donc,  ces gens, il leur est interdit  de briguer une quelconque fonction  élective ou nominative. Le MDREC a saisi  la Cour constitutionnelle pour lui demander  de nous dire est-ce que  ceux qui ont porté atteinte à la souveraineté  de l’État peuvent-ils candidater  pour la présidence  de la République et  les postes des députés à l’Assemblée nationale », a déclaré l’opposant Joseph Bendounga.

D’après lui, l’objet de sa requête auprès de la Cour constitutionnelle est  non seulement l’invalidation des candidatures des membres des groupes armés ou encore de leurs complices, mais également faire en sorte que les juges, lors de l’audience solennelle et publique de la Cour constitutionnelle, puissent dire  aux personnes concernées que  la République centrafricaine  est un pays de droit et qu’ils ne  doivent pas postuler.

Aussitôt, sur les rues de la capitale, nombreux sont ceux qui pensent que la requête du leader du MDRC viserait implicitement monsieur Armel Sayo Ningatoloum, Monsieur Abdoul-Kassim Algomi Tidjani  , etc., ou encore le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA, accusé à plusieurs reprises à tort ou à raison pour avoir créé, ou encore entretenir certains groupes armés comme la milice requins », l’UPC du chef rebelle Ali Darassa, et le MPC du mercenaire tchadien Mahamat Al Khatim.

Notons que d’ici le 3 décembre, la Cour constitutionnelle va publier les listes définitives des candidats aux élections présidentielles et législatives, dont le premier tour est fixé au 27 décembre 2020.

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Source: Corbeau-news Centrafrique.

SOCIETÉ: VIVE TENSION ENTRE FRANCOIS BOZIZÉ ET FAUSTIN ARCHANGE TOUADERA.

La tension est vive depuis samedi après-midi entre l’ancien Président de la République, le général François Bozizé, et le chef de l’État, le professeur Faustin Archange TOUADERA. En toile de fond, l’incident armé qui avait eu lieu samedi entre les éléments de la garde présidentielle et leurs collègues de la sécurité personnelle de l’ancien Président François Bozizé. Le premier accuse le second, et les deux  se rejettent la balle.

Selon l’ancien Président François Bozizé,  cette manière de faire risquerait  de compromettre  le bon déroulement  des élections « puisqu’un général qui se permet de faire des choses de ce genre  ne pourra pas le faire  sans l’autorisation  de son chef », en l’occurrence le chef de l’État Faustin Archange TOUADERA.

En effet, selon François Bozizé, dans la matinée du samedi 21 novembre, il se trouvait  au stade omnisport où se déroulait  la cérémonie d’obsèques de l’épouse  de monsieur Jean-Serge Bokassa. Tout se déroulait dans le calme en présence de la première Dame, l’épouse du chef de l’État jusqu’à la période du dépôt des gerbes où le général Alfred Service, directeur général de la garde présidentielle  faisait son entrée dans le stade d’une manière « bouillante » alors qu’il n’était pas invité par le service de protocole, a affirmé monsieur François Bozizé.

D’après lui,  le général Alfred Service s’est retiré brutalement de la salle quelques secondes après son entrée, suivi de la première dame qui s’est également retirée alors qu’elle n’avait pas encore déposé ses gerbes.

Au même moment, les éléments de sécurité de l’ancien Président lui faisaient savoir qu’il y’a une situation « délicate »   à l’extérieur.

« Quand je suis sorti du stade, j’ai rencontré le général Alfred Service, Directeur général de la sécurité présidentielle qui se chamaillait avec deux ou quatre éléments de ma sécurité rapprochés. Ensuite, voyant que c’est un général qui se chamaillait avec les éléments de ma sécurité,  j’ai dû intervenir pour les séparer et leur dire du calme. J’ai salué le général, et ce n’est que par la suite qu’on m’a rendu compte  que le général aurait ordonné  à ses éléments de briser la glace  de mon véhicule  et récupérer les armes. C’est ce qui a créé la dispute. », a déclaré l’ancien Président François Bozizé lors d’un point de presse qu’il a organisé quelques minutes après l’incident.

Selon lui, les gardes présidentiels avaient récupéré dans son véhicule trois armes de marques AK47 avec trois chargeurs bien garnis. C’est ainsi qu’il avait demandé au général Alfred Service de lui faire remettre  ces armes puisqu’elles sont destinées  à sa sécurité personnelle.

C’est ainsi que le général Service a réussi une quinzaine des minutes plus tard à récupérer ces armes  aux mains de ses éléments avant de lui remettre, puis quitter le lieu accompagné de ses éléments lourdement armés à bord d’un véhicule de la garde présidentielle.

« Indiscutablement, leur intention était de faire du mal dans la mesure où les éléments de ma sécurité rapprochée  qui gardaient le véhicule étaient au nombre de deux ou trois avec le chauffeur. Le reste de la sécurité était à l’intérieur du stade pour vivre la cérémonie proprement dite. La situation que nous vivons actuellement  je ne sais même pas  pourquoi, du moment que c’est le directeur général de la sécurité présidentielle, avec quelques éléments, et véhicule lourdement armé qui se mettent à  procéder à des tels actes, cela veut dire qu’il y’a quelque chose qui ne va pas », a déploré l’ancien chef d’État François Bozizé.

Du côté de la présidence de la République, aucun commentaire n’a été fait sur le sujet, seul le général Alfred Service qui a rejeté ces allégations, accusant l’ancien Président de vouloir circuler avec des éléments lourdement armés alors qu’il n’est pas autorisé à le faire.

La suite dans les prochains articles sur CNC.

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Source : Corbeau-news Centrafrique.


samedi 21 novembre 2020

POLITIQUE : CONDAMNATION EN APPEL EN FRANCE DU PRESIDENT DU PARTI RDC, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DU 27 DEC.2020.

Le Président du parti du rassemblement démocratique centrafricain, monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba est-il un fugitif ? Condamné en appel par le tribunal de grande instance d’Orléans en France dans une affaire qui l’avait opposé avec la  société de communication WP+, dirigée par le franco-américain William Perkins, Monsieur Désiré Kolingba, l’un des candidats à la présidentielle du 27 décembre, risquerait de voir sa candidature invalidée par la cour constitutionnelle pour plusieurs raisons.

 

Désiré Bilal KOLINGBA, Pdt du parti RDC

Souvenez-vous, en décembre 2014, le magazine panafricain jeune Afrique avait publié en 2016 que le Président du parti du rassemblement démocratique centrafricain, Monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba, en décembre 2014,  avait fait appel aux services de la société de communication WP+, que dirige le franco-américain William Perkins. Le 12 mars suivant, un contrat de prestation de services a été signé aux termes duquel le fils de l’ancien président Kolingba s’engageait à verser une indemnité de 75 000 euros pour les diverses prestations réalisées avant la signature du contrat, plus 50 000 euros par mois jusqu’à la fin de la campagne présidentielle. Malheureusement, neuf mois plus tard et malgré plusieurs relances, la société réclame au candidat du rassemblement démocratique centrafricain (RDC) la modique somme de 309 962 euros. Une procédure a été engagée devant le tribunal de grande instance d’Orléans qui avait rendu son verdict le 13 janvier 2017 condamnant monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba .

Contre toute attente, Monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba, représenté  par maître SANDO, avocat plaidant inscrit au barreau du Val-de-Marne, et par maître  Guerekobaya, avocat postulant inscrit au barreau d’Orléans, avait fait appel de son jugement. Malheureusement, trois mois plus tard, la cour d’appel d’Orléans avait confirmé la même sentence de la première instance, condamnant monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba à  payer plus de 309 962 euros, soit environ 200 millions de francs CFA  à la société de communication WP+, gérée par le franco-américain William Perkins. Malheureusement, depuis sa condamnation par la cour d’appel du tribunal de grande instance d’Orléans en avril 2017, le fils de l’ancien Président Kolingba ne fait plus de signes de vie à ses créanciers malgré qu’il s’est engagé à régler cette somme d’argent à l’intéressé.

Joint au téléphone par la rédaction du CNC depuis Bangui, Monsieur William Perkins, PDG de la société de communication WP+ dit vouloir saisir la justice centrafricaine.

À Bangui, le fils de l’ancien Président Kolingba et son entourage n’ont pas voulu commenter l’affaire.

Il y ‘a lieu de rappeler que monsieur Désiré Bilal Nzanga Kolingba venait de rentrer au pays la semaine dernière après avoir passé plusieurs semaines dans un centre hospitalier en France.

Mais la question à ce jour est de savoir s’il est éligible pour la présidentielle du 27 décembre 2020 ??

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Source : Corbeau-News.


mercredi 11 novembre 2020

Centrafrique: Profils des 22 candidats provisoires à la présidentielle du 27 décembre 2020 ?

Vingt et deux (22) personnalités dont une seule femme ont fait acte de candidature à la présidentielle du 27 décembre 2020. Leurs dossiers devraient être validés par la Cour Constitutionnelle avant l’affichage de la liste définitive. 


Selon l’ordre du dépôt, les prétendants candidats se présentent de la manière suivante.

1-Faustin Archange TOUADERA (Le Président sortant).

S.E Faustin Archange Touadera mathématicien de formation est l’actuel président de la République après la présidentielle de 2015-2016 où il a obtenu 62,71% au 2e tour. Il fut Premier ministre sous François Bozizé pendant cinq ans. Il a déposé sa candidature sous la bannière du Mouvement Cœurs-Unis, créé il y’a deux ans. Il compte briguer un deuxième mandat à l’issue de la présidentielle du 27 décembre 2020. Il est né le 21 avril 1957.

2-Anicet Georges DOLOGUELÉ.

Ancien premier ministre sous le feu Ange Félix Patassé de 1999 à 2001, Anicet Georges Dologuele, économiste de carrière est actuellement député et président du Parti pour le Renouveau Centrafricain (URCA). Il est né le 17 avril 1957 à Bozoum. Il se présente à la présidentielle pour la 2e fois après celle de 2015 où il était sorti deuxième avec 37,29 % au second tour, ce qui fait de lui le chef de file de l’opposition Centrafricaine.

3-Martin Ziguelé.

Martin Ziguélé est aussi ancien premier ministre sous le feu Ange Félix Patassé de 2001 à 2003. Lui aussi économiste de formation, le député est le président du Mouvement de libération du peuple Centrafricain (MLPC). Né le 12 février 1957, Martin Ziguélé se présente pour la quatrième fois à la présidentielle. Il est alors le doyen des candidats à la présidentielle. La dernière était en 2015 où il obtenu 11,43%. La première fois en 2005, il a été 2e après François Bozizé.

4-Sylvain Eugene Ngakoutou Patassé.

Sylvain Eugène Ngakoutou Patassé est le fils à l’ancien président, le feu Ange Félix Patassé. Président du parti Centrafrique Nouvel Elan (CANE), Sylvain Patassé se présente pour la 2e fois après les élections de 2015 où il a obtenu 2,76% des voix en tant que candidat indépendant.

5-Mahamat Kamoun.

Mahamat Kamoun est ancien premier ministre de transition sous Catherine Samba-Panza de 2014 en mars 2016. Né le 13 novembre 1961 à Ndele, cet homme d’Etat est financier. Mahamat Kamoun se présente pour la première fois au nom du mouvement politique « Bé Afrika ti É Kwè ».

6-Augustin Agou.

Augustin Agou est député de la circonscription du 1er arrondissement de Bangui. Opérateur économique, il est Directeur Général de la société forestière Timberland. Le Président du Consortium Panafricain de l’Agrobusiness et de l’Agro-industries de la RCA (PANAC), Augustin Agou, a déposé sa candidature au nom du parti Renaissance pour le Développement Durable (RDD). Il entre dans la course à la présidentielle pour la première fois.

7-Me Crépin Mboli-Goumba.

Me Crépin Mboli-Goumba est ancien ministre d’Etat sous le règne de Michel Djotodia de 2013-2014. Cet homme politique Centrafricain est né à Bangassou le 23 mars 1971. Avocat de profession, ce spécialisé en droit des affaires se présente pour la première fois à la présidentielle au nom du Parti Africain pour la Transformation Radicale et l'Intégration des Etats (PATRIE) qui dispose d’un groupe parlementaire à l’assemblée nationale depuis 2016.

8-Dr Serge Djorie.

Président du Collectif pour l’Alternance Politique pour une Nouvelle Centrafrique (CAPNCA), Docteur et chercheur Serge Ghislain Djorie est un ancien capitaine de l’armée nationale. Médecin, il est aujourd’hui chercheur à l’Institut Pasteur de Bangui. Agé de 42 ans, il se présente pour la 1ère fois à la présidentielle de 2020 même s’il avait montré son intention à se présenter à la présidentielle de 2015.

9-Eloi Anguimaté.

Éloi Anguimate est un philosophe, écrivain et homme politique qui a occupé à partir de 1993 plusieurs postes ministériels. Le dernier poste ministériel est du 22 aout au 16 janvier 2015 sous la transition de Catherine Samba Panza. Né le 20 avril 1953 à Grimari, Éloi Anguimate s’est présenté pour la 1ère fois en 2010-2011 sous François Bozizé. Il est président de la Convention nationale (CN) sous laquelle il se présente pour la 2e fois à la présidentielle.

10-Alexandre Ferdinand Nguendet.

L’ancien Président du Conseil national de la transition de 2013 à 2016, Alexandre Ferdinand Nguendet se présente pour la première fois au nom de son parti politique, le Rassemblement pour la République (RPR) qui dispose des députés à l’assemblée nationale. Né le 23 mai 1972 à Bossangoa Alexandre Ferdinand Nguendet est juriste de formation.

11-Karim Méckassoua.

Abdou Karim Méckassoua, plusieurs fois ministre a été président de l’Assemblée nationale depuis 2016 avant d’être destitué le 26 octobre 2018, après avoir été visé par une pétition des députés. Né le 31 décembre 1953, Abdou Karim Méckassoua s’est présenté pour la première fois à la présidentielle de 2015, où il a obtenu 3,21% des suffrages exprimés. C’est sa 2e expérience à la présidentielle.

12-Cathérine Samba Panza.

Catherine Samba-Panza, née le 26 juin 1954 est la première femme à diriger la Centrafrique, à l’issue d’une transition du 20 janvier 2014 au 30 mars 2016. Ancienne Maire de Bangui, Catherine Samba-Panza est la spécialiste des assurances. Elle est juriste d’entreprise et militante des droits de l’homme. Jusqu’à la clôture des candidatures, elle est l’unique femme à faire acte de candidature à la présidentielle du 27 décembre 2020.

13-François Bozizé Yagouvanda.

François Bozizé a dirigé la Centrafrique de 2003 à 2013. Il a pris le pouvoir par un coup d’Etat contre le feu Ange Félix Patassé avant d’être chassé du pouvoir le 24 mars 2013 par Michel Djotodia, chef de la Séléka. De retour d’exil le 13 décembre 2019, François Bozizé a fait acte de candidature au nom de son parti Kwa Na Kwa (KNK). François Bozizé, né 14 octobre 1946 est un officier supérieur de l’armée nationale.

14-Cyriaque Gonda.

Cyriaque Gonda est un ancien ministre d’Etat sous François Bozizé. Cyriaque Gonda était en charge du désarmement des rebelles dans le nord de la Centrafrique, toujours sous François Bozizé. Le Président fondateur du Parti National pour un Centrafrique Nouveau (PNCN), Cyriaque Gonda est docteur en Science politique et se présente pour la 2e fois à la présidentielle. En 2015, Cyriaque Gonda avait obtenu 0,57% des voix.

15-Nicolas Tiangaye.

Me Nicolas Tiangaye, né le 13 septembre 1956 à Bocaranga est un avocat et homme politique Centrafricain qui a dirigé le conseil national de la transition en 2003. Défenseur des droits de l’homme, il a fondé la Ligue Centrafricaine des Droits de l’Homme, avant de fonder en 2008 la Convention Républicaine pour le Progrès Social (CRPS). Nicolas Tiangaye est nommé en 2013 premier ministre de transition par François Bozizé avant d’être confirmé par Michel Djotodia jusqu’au 10 janvier 2014, date de la démission de Michel Djotodia et du gouvernement. C’est la première fois pour lui de se présenter à la présidentielle.

16-Désiré Nzanga Kolingba Bilal.

Désiré Nzanga Kolingba Bilal est économiste et homme politique Centrafricain. Fils de l’ancien président André Kolingba, il est né le 19 aout 1956 à Bangui. Ancien député et ancien ministre sous François Bozizé, Désiré Nzanga Kolingba Bilal avait postulé pour la présidence de la transition et battu par Catherine Samba-Panza en janvier 2014. En 2015, il se présente pour la première fois au nom du Rassemblement Démocratique Centrafricain (RDC) et arrive troisième au premier tour avec 12,04 % des voix. Cette fois-ci, il tentera encore sa chance pour la 2e fois.

17-Aristide Briand Reboas.

Aristide Briand Reboas, se présente pour la première fois au nom du Parti Chrétien Démocrate (PCD). Sa candidature en 2015 à la présidence a été invalidée par l’ANE pour absence de toutes les pièces. Homme politique et écrivain, Aristide Briand Reboas a une longue expérience en matière de sécurité. Diplômé du Centre d’études diplomatiques de Paris et de l’École des hautes études internationales, il fut aussi directeur du renseignement sous François Bozizé, puis a travaillé à la défense des droits de l’homme pour l’Union africaine.

18-Jean-Michel Mandaba.

Jean-Michel Mandaba, ancien ministre et actuel député de Bamingui au nord du pays est le président du Parti pour la Bonne Gouvernance (PGD). Il fut président de la Commission ressources naturelles à l’Assemblée nationale avant d’être contraint à la démission à la suite du soupçon de pot de vin de 40 millions de FCFA qu’il a avoué avoir reçu des sociétés minières chinoises à Bozoum. Candidat pour la 2e fois, Jean-Michel Mandaba a été aussi candidat en 2015 où il a récolté à la 7e position 3,13% des voix au premier tour sur les 30 candidats.

19-Jean Serge Bokassa.

Jean Serge Bokassa, ancien député de Mbaïki et ancien ministre sous Bozizé et Touadera est l’un des fils de l’empereur Jean Bedel Bokassa. Né le 25 février 1972 à Bangui, cet homme politique se présente sous le nom de son mouvement « Kodro Ti mo Kozoni Si » notamment ton pays avant toute chose. En 2015 lors de sa première expérience en tant que candidat indépendant, Jean-Serge Bokassa obtient 6,06% des voix et classe au 5e rang sur les 30 candidats au premier tour.

20-Armel Ningatoloum Sayo.

Armel Ningatoum Sayo est un haut gradé de l’armée nationale. Il a créé en 2013 le groupe armé Révolution Justice (RJ) pour combattre les exactions de la Séléka dans le nord du pays. Ancien ministre de 2014 à 2015, il est revenu dans le gouvernement et occupe actuellement le poste du ministre de la modernisation de l’administration, ceci au bénéfice de l’accord politique pour la paix et la réconciliation signé entre le gouvernement et les 14 groupes armés en 2019. Il se présente pour la première fois à la présidentielle du 27 décembre 2020.

21- Bertrand Kemba.

Bertrand Kenga est un expert-comptable. Il a créé et dirige une société d'Expertise comptable et de commissariat aux comptes depuis plus d'une décennie à Paris. Il est président de l’Alliance pour la Renaissance et l’Emergence (ARENA). En 2005, il a fait partie de l’équipe de campagne d’Olivier Gabirault en tant que consultant en matière d'économie et de politique fiscale. Il se présente pour la première fois à la présidentielle.

22-Freddy Michael Guelle Gongassoua.

Ressortissant de l’Ecole Militaire des Enfants de Troupe Georges Bangui(EMET), Freddy Michael Guelle Gongassoua est président fondateur du Parti des Sauveurs de Centrafrique (PSC). Il est aussi PGD de la Société Global Trading, une entreprise Import/Export et de prestation de service basée à Paris. En 2015 sa candidature à la présidentielle a été invalidée par la Cour Constitutionnelle. Il tente pour la deuxième fois de faire partie de ceux qui seront en lice pour la présidentielle du 27 décembre 2020.

Tous ces candidats attendent la confirmation de leurs candidatures par la Cour Constitutionnelle avant de se lancer véritablement dans la campagne le 12 décembre 2020.

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Source: Fridolin Ngoulou du RJDH

Plus d'infos sur: https://oubanguimedias.com/

Merci de préciser la source d'information en cas de copier-coller.


lundi 26 octobre 2020

POLITIQUE : MICHEL AMINE DONNE LE TEMPO A SON PARTI PAR UNE NOUVELLE NOMINATION AU SEIN DU BUREAU FEDERAL UNDP FRANCE-EUROPE-AMERIQUE.

Après la nouvelle de nomination la semaine dernière de Didier Martial PABANDJI comme son Directeur National de Campagne et porte parole du parti, Michel AMINE, le président fondateur de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), vient de nommer par Décision N°004/UNDP/PF.20 du 24 octobre 2020, Ludovic LEDO, comme secrétaire  général, chargé de la communication et porte-parole du Bureau Fédéral UNDP France Europe Amérique.

Ludovic LEDO , SG Bureau Fédéral UNDP France-EU-USA

Il est évident que par ces nominations, l’homme politique AMINE Michel, patron de la Révolution Verte, est entrain de véritablement  donner du tempo à son parti qui semblait être confronté ces derniers temps à divers problèmes de leadership.

Décision de nomination N°004/UNDP/PF.20

Michel AMINE, il faut le signaler, est candidat aux prochaines élections Présidentielles et législatives du 27 décembre 2020. Son parti l’UNDP, pour rappel, lors des dernières élections de 2015 auxquelles AMINE ne prendra malheureusement pas part parce que victime d’un complot savamment orchestré contre lui,  s’était hisser au 1er rang des groupes parlementaires avec 14 députés. Juste après, de nombres soubresauts politiques ont fragilisé l’UNDP, surtout avec l’absence d’AMINE qui n’était pas au pays.

Mais aujourd’hui, avec dans son équipe des jeunes talentueux comme Martial PABANDJI et Ludovic LEDO, dont les compétences ne souffrent d’aucune contestation, il va de soi que de ses cendres et comme un phœnix, l’UNDP renaitra.

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Pour VOX-POPULI 236

Armand OKOL SELEBANGUE


lundi 19 octobre 2020

Politique : Le Dr Didier Martial PABANDJI NOMMÉ DIRECTEUR NATIONAL DE CAMPAGNE ET PORTE-PAROLE DU PARTI UNDP DE MICHEL AMINE.

L’annonce a été faite, en premier, par l’intéressé lui-même sur sa page facebook, avant d’être confirmé par le bureau politique de l’UNDP, et qui promet une très large diffusion partout ou besoin sera, de cette décision N° 003/UNDP/PF.20 portant nomination d’un Directeur National de campagne et porte parole de l’UNDP, décision signée à Marseille en France le samedi, 17 Octobre 2020  par Michel AMINE lui-même.

Dr Didier Martial PABANDJI, DNC de l'UNDP

C’est donc officiel, le Dr Didier Martial PABANDJI est désormais le Directeur National de Campagne et porte parole du parti UNDP de Michel AMINE.

Une nomination très saluée par de nombreux centrafricains sur les réseaux sociaux, dans la diaspora et en Centrafrique,  car, elle  témoigne  si besoin en était encore, de la vitalité du parti UNDP qui reste présent dans le paysage politique Centrafricain. Bien plus, pour de nombreux observateurs et analystes politiques, cette nomination sera stratégique et viendrait mettre en difficulté le projet de fragilisation du parti UNDP entrepris depuis quelques semaines déjà par un groupuscule d’agitateurs et anciens membres de ce parti au rang desquels l’ancien coordonnateur Aimery ELA, officiellement d’ailleurs exclu de l’UNDP  le 04 septembre 2020 comme peut en témoigner une noté rendu publique par l’huissier de justice, Maitre Bienvenue SAOUYA.

Décision N°003/UNDP/PF.20

Didier Martial PABANDJI, UN NOUVEAU SOUFFLE QUI CERTAINEMENT FERA BOUGER LES LIGNES A L’UNDP…

Agé de seulement 39ans, brillant et cultivé, le  docteur en communication,  Didier Martial PABANDJI fait partie de ces jeunes pas très nombreux, qui en plus d’être diplômé, ont une haute et autre vision du développement de la République Centrafricaine.

Quoique certains le trouvent souvent zélé et hautain, d’autres par contre, la grande majorité s’inclinent devant ses nombreuses qualités que sont entre autres l’honnêteté, le respect envers tous et toutes, la franchise, le courage, mais surtout sa détermination à réussir tout ce qu’il entreprend. Et autant que peu le dire, l’homme est presque incorruptible, car, il se raconte qu’il aurait refusé plusieurs propositions de la part des corrompus de la république actuelle, et qui lui demandaient  de briquer une place dans la mangeoire touaderale.

Ce sera pour lui et comme il le dit lui-même, son tout premier engagement politique à la suite de longues années de réflexions. Et cet engagement, c’est pour le peuple centrafricain dont il se soucie, et pour lequel il croit fermement à la Révolution verte comme solution palliative et même radicale aux multiples maux dont souffre le pays.

A présent qu’il a officiellement donc déposé ses valises à l’UNDP, il est certain qu’il fera assurément l’objet de diverses diatribes de la part du régime MCU et leurs alliés. Seulement et à contrario, sa volonté de travailler avec tout le monde, mais surtout sa grande capacité de persuasion et de mobilisation feront bouger les lignes au sein de l’UNDP, un parti porteur d’espoir pour de nombreux centrafricains.

Les élections à venir s’annoncent désormais rudes pour tous les autres partis politiques dont le MCU, ceci avec l’UNDP de Michel AMINE qui prends aisément place dans la danse avec cette belle pioche, du sang neuf comme diraient certains.  

Mais en attendant qu’il prenne ses marques et qu’il déroule son programme de travail,  « Bonne chance Martial et beaucoup de courage »,  c’est là tout le malheur qu’on puisse souhaiter à ce jeune au capital crédit irréprochable.

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Pour Vox-Populi 236

Jean Paul KANGAYANGA


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