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samedi 18 juillet 2020

DIPLOMATIE / AFFAIRE EXPULSION DE L'AMBASSADE DE RCA EN COTE D'IVOIRE : L'AMBASSADEUR Honorine Flore Lydie MAGBA S'EXPRIME!

Suite à ce qu'on pourrait désormais appelé « Affaire de l’expulsion de l’ambassade de Centrafrique en Cote d’Ivoire.. », S.E Honorine Flore Lydie MAGBA, ambassadeur plénipotentiaire et haute représentante de la République Centrafricaine en Cote d'Ivoire s'exprime et donne sa version des faits dans cette affaire humiliante.

L’ambassadeur Honorine Flore Lydie MAGBA, lors des présentations
De ses Lettres de créances au Président de la République de Cote d'Ivoire 

 

Centrafricaines ;

Centrafricains

Mes chers compatriotes,

Je suis Honorine Flore Lydie MAGBA Ambassadeur de Centrafrique en Côte d’Ivoire. Conseiller des Affaires Etrangères, matricule N°25984K.

 

Le 08 Août 2019 le Chef de l’Etat Son Excellence Pr Faustin Archange TOUADERA m’a fait confiance en me nommant Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire de la République Centrafricaine en République de Côte d’Ivoire par décret présidentiel N° 19.227. L’office de mon message va à l’endroit de son Excellence Madame Sylvie BAIPO TEMON, Ministre des Affaires Etrangères et des Centrafricains de l’Etranger qui a bien voulu gérer les affaires de l’Etat sur les ondes de la Radio Ndeke Luka le 08 Juillet 2020, me discréditant sur la gestion financière des loyers de l’Ambassade de Centrafrique en Côte d’Ivoire.

 

J’ai été contactée, de suite par Mr Gbelo Bienvenu, Journaliste qui avait souhaité avoir ma version des faits. J’ai remercié l’interlocuteur de son appel et lui a demandé de se rapprocher de la Présidence de la République pour avoir des réponses à ses questions. De ce fait, je prends ma plume en ce jour, pour éclairer l’opinion nationale et la diaspora centrafricaine.

 

Depuis trois semaines mon NOM fait la une des réseaux sociaux. Mes principes et ma maturité intellectuelle ont laissé le temps aux compatriotes des 4 coins du monde de se manifester et de s’exprimer. Je fonctionne avec les critiques même si celles-ci sont virulentes : elles m’instruisent si elles sont suivies de propositions concrètes et honnêtes.

 

Pour les compatriotes qui ne me connaissent pas, Je suis assise sur le socle diplomatique de la RCA depuis deux décennies. J’avance doucement et sûrement en faisant mon petit chemin dans la discrétion. La Diplomatie est un métier noble qui mérite du respect de soi et de son prochain. Le droit de réserve est primordial et impératif. 2 Le sage se garde de toute présomption et de toute précipitation. Proverbe Chinois.

 

Je suis arrivée à Bangui le vendredi 24 mai 2019 en provenance de Washington DC aux Etats Unis où j’ai exercé comme Chargé d’Affaires a.i. pendant 4 ans.

 

Le lundi 27 mai 2019 je me suis présentée au Ministère des Affaires Etrangères afin de présenter mes civilités au Chef du département. J’ai demandé une audience en bonne et due forme, celle-ci a été introduite dans le cabinet de ministre à 10 h et le protocole est venu me faire savoir que Mme la Ministre est occupée et vous demande d’attendre 15 min et j’ai attendu de 10 h à 15 h 30 minutes. Je suis partie. Connaissant l’Administration, je suis revenue une 2e fois, Je n’ai été reçue.

 

Après ma nomination, je suis repartie au Ministère des Affaires Etrangères en vue d’une audience de courtoisie et rien à faire. J’ai compris simplement que c’était un refus. J’en avais pris acte. Je pense qu’en diplomatie la courtoisie vaut mieux que tout. Administrativement le Ministre des Affaires étrangères est la dernière Autorité à recevoir un Ambassadeur en vue des dernières instructions avant que celui-ci ne prenne fonction. Après le 3 ème refus d’audience, j’ai été obligée de repartir vers Son Excellence Monsieur le Président de la République afin de prendre les dernières instructions pour regagner mon poste. Je suis arrivé à Abidjan le 11 novembre 2019 à 3h du matin. J’ai organisé mon arrivée à Abidjan depuis Bangui avec mon carnet d’adresses. De ce fait, j’avais demandé au chauffeur de louer un véhicule pour mon accueil. Heureusement les dispositions ont été prises par une connaissance. A 14 h20, j’ai appelé madame le chargé d’affaire pour une séance de travail, elle me fait comprendre qu’elle est occupée au marché et reviendrait vers moi dès qu’elle aurait fini.


Ancien locaux de l'ambassade de Centrafrique en Cote d'Ivoire.

Jusqu’au matin du 12 novembre aucun signe de vie de Madame le Chargé d’Affaires .Et c’est en arrivant à l’Ambassade vers 09 h 30 que j’apprends que le chargée d’affaires est partie sur Bangui le lundi 11 Novembre 2019 à 17 h. Attitude déplorable d’un Chef de Mission. Il n’a pas eu passation de service. J’ai été obligée de signer personnellement mon Certificat de Prise de Service. Et quelques heures plus tard, j’ai été invitée par l’Ambassadeur Directeur Général du Protocole d’Etat pour une séance de travail pendant laquelle il m’informe que je remettrai ma lettre de créance à Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA Président de la République de Côte d’Ivoire le jeudi 14 Novembre 2019 à 13h30.


Apres cette cérémonie émouvante, il m’a fallu retrousser les manches. L’Ambassade n’existait que de nom, Je ne pensais pas trouver un bâtiment aussi délabré avec un champ de manioc dans la cour arrière j’ai rapidement pris connaissance des problèmes qui gangrènent l’Institution. C’était une question de leadership : 1. Les arriérés de loyer depuis 22 ans. 2. Pas d’eau courante depuis 8 ans. Pas de sanitaires, je vous laisse imaginer la suite. Je me suis rapprochée de la SODECI, distributrice d’eau pour des négociations qui ont abouti à la réhabilitation de l’eau. J’ai payé toutes les factures avec preuves à l’appui. Lors de l’ouverture de la vanne, l’Ambassade a été inondée du fait que la plomberie est endommagée par la rouille. 3 3. Arriérés des frais d’électricité. J’ai été voir la Responsable afin de négocier un échéancier que je respecte. 3. Réhabilitation de la toiture. Pendant les saisons pluvieuses les locaux étaient inondés. Les preuves des travaux sont concrètes. 4 –Les dossiers étaient saisis et imprimés dans les cybers etc. J’ai installé un WIFI pour nous faciliter le travail et protéger les dossiers officiels. 5- L’Ambassade n’a pas de matériel roulant.


J’ai vécu des moments de frustration en rasant les murs pour me rendre aux réunions ou réceptions. Je suis obligée de louer un véhicule en attendant que les Finances réagissent. Les factures pro forma des véhicules ont été envoyées au Ministère des Finances depuis le 06 Février 2020 et se trouvent dans le bureau du Chargé de Mission en matière des Dépenses. 6- Je n’ai pas de bureau. J’occupe un petit coin du bureau de la secrétaire. Certains compatriotes vivant en Côte d’Ivoire peuvent témoigner.

 

Sur le Communiqué du MFB : Ministère de finance de Bangui ladite date expulsion de la chancellerie de l’ambassade de Centrafrique en Côte d’Ivoire En effet lorsqu’on se tient aux deux ordonnances de paiement Estampillés par le Trésor Public en date du 11 mars 2020, qui sont de 4.300.000 FCFA et de 20.000.000 FCFA soit un total de 24.300.000 FCFA. J’ai payé successivement à la dame Creppy Laëtitia AYOKO les 29 avril 2020 la somme de 1.000.000 FCFA. Le 03 juin 20 une remise de chèque de 1500.000 FCFA via la Banque Atlantique ; le 24 juin 2020 toujours via cette même banque 1.100.000 FCFA, un peu plus tôt en mai, j’avais versé à la même ayant droit la somme de 2.000.000 FCFA.


Vu ce qui précède, je me vois dans l’obligation de rendre directement à l’Autorité Suprême. Toutes les preuves de paiement se trouvent à la Présidence de la République. Si l’on fait le cumul de ce que j’ai versé cela équivaut à 7 mois de loyer puisque le loyer mensuel est de 748.000 FCFA. Concluons que depuis ma prise de fonction je n’ai accusé aucun retard de loyer. Entre-temps les 4.300.000 FCFA étaient destinés aux personnels de l’ambassade. Alors en janvier 2020 par un soit transmis au MFB, le Dircab du Président de la République SEM Obed Namsio avait transmis le rapport de la rencontre entre Directeur des Affaires Juridiques du Ministère des Affaires Etrangères Ivoirien avec l’Ambassade de la RCA. Ce rapport met en lumière l’état des arriérés accumulés par ses prédécesseurs et les ayants droit de CREPPY propriétaire de l’immeuble. Le ST a été enregistré au MFB sous le numéro 0088/30/01/20. Donc le MFB ne peut se dédouaner.

 

Effectivement L’Ambassadeur par courrier n30/AMB/RCA/RCI/20 avait informé de la mise en demeure n032/28/02/20 faisant obligation à notre ambassade de libérer les locaux dans un délai de 06 mois. Dernier délai 22 juin 2020. La mise en demeure est restée en vigueur dans la mesure où elle n’a pas été amendée par l’avocate des ayant-droits. Ces derniers réclament la totalité des arriérés des 22 années de loyers impayés. 4 Dans sa correspondance datant du mois de janvier le cabinet CEGEX a présenté l’état des arriérés suivants : arriérés au 31 décembre 2019 : 115.372.000 FCFA Intérêts de droit : 152.859.115 soit 268.213.115 FCFA. L’analyse confirme que c’est plus les intérêts qui ont plombé ces loyers et contrairement au communiqué de presse du MFB ces arriérés ne concernent pas l’année 2020.


Aujourd’hui nos ambassades sont fermées et on cherche des boucs émissaires pourtant aussi bien en France, Brazzaville, Côte d’Ivoire des immeubles de l’État ont été bradés par nos dirigeants qui n’avaient pas de vision diplomatique. Brazzaville était l’héritage de Boganda, le patrimoine immobilier d’Abidjan était l’œuvre de l’empereur. S’ils n’avaient pas bradé nous n’en serions pas là aujourd’hui à pleurnicher. À qui la faute ? Aucune passation de service n’avait pas eu lieu parce que la Chargée d’Affaires a préféré quitter la Cote d’Ivoire quelques heures après mon arrivée à Abidjan et pourquoi ? Enfin il urge qu’un audit soit diligenté de Bangui à Abidjan pour faire la lumière sur la gestion de cette ambassade depuis au moins 30 ans. Beaucoup de détournements seront dévoilés.


Honorine Flore Lydie MAGBA

AMBASSADEUR DE CENTRAFRIQUE EN COTE D’IVOIRE.

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Source: Patrick ANGOUNDOU



mardi 14 juillet 2020

LES DÉPUTÉS DE LA NATION: UNE DES CAUSES DU MALHEUR DU PEUPLE CENTRAFRICAIN.

PAR LEUR ATTITUDE IRRESPONSABLE,  LA QUASI-TOTALITÉ DES DÉPUTÉS DE LA 6e LÉGISLATURE CENTRAFRICAINE ONT TRÈS DÉÇU....ET CONTINUENT DE DÉCEVOIR!

L'Assemblée Nationale

Ils étaient onze(11) au total, ces élus du peuple, députés de la nation centrafricaine, et qui ont choisi pour une raison comme une autre de démissionner du parti de l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP) de l’homme politique Centrafricain  Michel AMINE, pour rejoindre le parti Kwa-Na-Kwa (KNK)de l’ancien Président Francois BOZIZE.

En un mot comme en mille, cette attitude totalement irresponsable, et démocratiquement intolérable des députés UNDP devrait emmener  l’opinion nationale centrafricaine en générale, et la classe politique en particulier, à s’interroger sur le rôle trouble et les positions équivoques des députés, tant à l’assemblée nationale qu’au sein des partis politiques sous la bannière desquelles ils sont élus.

Le constat en effet est pourtant clair, depuis trois(03) décennies déjà, l’Assemblée Nationale et ses députés ont totalement démissionné de ce rôle qui est le leur, de représentant direct des intérêts du peuple centrafricain, devenant par ricochet co-auteurs du malheur de la Centrafrique et du peuple centrafricain en posant des actes humainement cyniques et historiquement inciviques.

Exemple de l’affaire du député KOUDOUFARA….."Koudoufarisme"

Les élections législatives de 1998, pour ceux qui s’en souviennent encore,  étaient censées consacrer la deuxième législature de l'ère démocratique centrafricaine. Seulement, au lieu d'être pour le pays l'occasion d'expérimenter sa première cohabitation, le débauchage d'un député de l'opposition, juste au lendemain de la proclamation des résultats du scrutin, par le parti au pouvoir va davantage entraîner la crispation de la situation politique. La bataille juridique qui en avait, d’ailleurs, suivi devant le juge électoral ne débouchera malheureusement pas sur une solution permettant de sanctionner ce que d'aucuns qualifiaient à l'époque du « vagabondage politique ».

Gouvernement MLPC de 1998

Cette affaire « Koudoufarisme » à l’époque avait fait un très grand tintamarre, mais rien en termes de mesures, ou loi de rétorsion n’avait été prise en vue de mettre définitivement un terme à ce genre de pratique. Résultat des courses aujourd’hui, les choses sont allées de mal en pis, créant ainsi pour la suite, des assemblées nationales de complaisance.

Une Assemblée Nationale de complaisance…

Il n’est aucunement risqué de le décrire ainsi, car, à la suite de l’affaire « Koudoufarisme » qui était restée impunie du Gouvernement MLPC à l'époque, plus ou moins toutes les législatures qui se sont succédé au palais de l’Assemblée Nationale à Bangui, n’ont été que des législatures de complaisance. En un peu plus clair, ces législatures ont plus fonctionné comme étant des institutions porte-paroles et complices du pouvoir exécutif de part leurs agissements, que de véritables représentants du peuple. On y a vu qu'un cocktail de mélange d'actes de corruptions, détournements, tripatouillages des votes et achats de consciences des élus. 

La 6e législature actuelle quant à elle, donne carrément l’impression d’avoir vendu  à l’Exécutif ses  propres prérogatives conférées par la Constitution, ceci depuis la naissance du trio infernal composé de GON BABA – MAPENZY - DIMBELE.

Les députés WEIDANE et DIMBELE mis en cause dans une affaire de faux

Tous ceci sans compter des actes malsains comme celui posé par le député YEKATOM dit Rambo (aujourd'hui à la CPI), et qui avait sorti son pistolet revolver en plein séance, ou encore la récente affaire de faux et usage de faux de macarons de député dans laquelle sont cités le 2e Vice-Président de l'Assemblée Nationale, ainsi que le député MCU Teddy Weidane, le dernier accusé encore dans une affaire de viol en France.

Il y a d’ailleurs quelques jours encore, un député et président d'un parti politique de l'opposition, Anicet Géorges DOLOGUELE, pour ne pas le citer, mettait en cause l'exécutif centrafricain dans une affaire de corruption des élus.

(Lire l'article...https://letsunami.net/index.php/2020/07/10/centrafrique-lopposition-accuse-le-pouvoir-de-corruption-de-certains-deputes/).

Des prérogatives des élus non exécutées…

En Centrafrique depuis quelques années, et particulièrement  à l’approche des échéances électorales, l’enthousiasme constaté pour la fonction de député n’est généralement recherché que pour des intérêts et avantages personnels des candidats eux-mêmes une fois élus, et non pas par conviction de la fonction de député, ou par amour et l’intérêt national dans un pays physiquement enclavé comme le notre, et qui a l’impérieux besoin d’être développé.

Les députés de la Nation, lors d'une séance

Chaque député, bien qu'étant élu dans un cadre géographique déterminé (circonscription électorale), est néanmoins un représentant de la Nation toute entière. A cet effet, les députés ont  entre autre pour rôles: Voter des lois; faire des propositions de lois; Contrôler l’action du gouvernement; participer aux différents débats, et veiller à la vitalité du parti sous la bannière de laquelle ils sont élus députés, cas des non indépendants. 

Le contrôle de l’action du gouvernement par exemple est l’une des fonctions principales du parlement et fournit aux députés une gamme étendue de moyens à travers plusieurs commissions. Malheureusement, rien de tout cela n’est véritablement fait par l’Assemblée Nationale.

L’interpellation des membres du Gouvernement sur des questions préoccupantes du pays, à défaut d'être monnayée, ne concerne que certains  Ministres. Les enquêtes parlementaires sont inexistantes, alors que de nombreux dossiers troublants préoccupaient l’opinion nationale et internationale, notamment les concessions minières dans des conditions nébuleuses à des sociétés Russes, Chinoises et autres.

Si la République Centrafricaine est devenue le pays où des groupes armés étrangers viennent s’installer sans inquiétude, et piller, violer, massacrer, et enlever la population, c’est aussi du fait du laxisme des élus du peuple qui ne jouent vraiment pas leurs rôles.

Seule généralement, une poignée de députés pensent souvent à jouer ces rôles, ceci  tout en respectant les consignes et instructions de leurs partis.

Du débauchage des députés, mais à quel prix?

En politique, que l’entourage d’un Président élu, ou de toute autre personnalité politique veuille constituer une majorité pour lui permettre d’asseoir sa politique, ne pose aucun problème au sens de l’étique démocratique. Cela participe d’ailleurs de la bataille politique, qui veut qu’il y ait une majorité, mais aussi une opposition pouvant favoriser par son action l’équilibre du pouvoir, et ainsi éviter des dérives majeures préjudiciables au pays. Seulement, ce qui se passe en RCA et concernant le débauchage des députés d’un courant politique pour un autre, est loin d’être le cas. Cela n’a rien avoir du tout avec la concurrence politique loyale, car, bien des députés sont souvent débauchés pour de modiques sommes généralement entre 100.000 frs et 150.000 frs, pas plus, ce qui est invraisemblable, détestable, et devrait constituer une honte même pour le député. De telles pratiques détériore le climat politique, et sont de nature à créer des tentions inutiles au sein de la classe politique. Une sérieuse prise de conscience politique s’impose, et des moyens de rétorsions devraient être pris à ce sujet.

Les députés UNDP déserteurs à l’occurrence...

Depuis leurs élections au second tour des législatives de 2015 comme députés sous la bannière du parti UNDP, ces hommes et femmes se sont totalement désolidarisés du parti par leurs attitudes, ne faisant qu’a leurs têtes et comme bon les semblait.

Ils refusaient délibérément d'appliquer les mots d’ordre et consignes du parti pour ne faire que la volonté du parti au pouvoir, la majorité présidentielle  qui les séduisait et, achetait leurs consciences avec des espèces sonnantes et trébuchantes.

Les membres du parti UNDP

C’est députés ont plus ou moins tous brillé en étant des personnes corrompues, œuvrant pour leurs propres intérêts plutôt qu’en adoptant l’attitude  des élus de la nation responsables et soucieux du peuple centrafricain. D’ailleurs, jamais ils n’ont été à l’initiative, et comme cela se devrait, même d’une seule proposition de loi allant dans l’intérêt des populations qu’ils représentent.

Même pour s’acquitter de leurs cotisations statutaires, et qui est un droit vis-à-vis du parti, RIEN DU TOUT!

Plus d’une fois d'ailleurs, les dirigeants du parti UNDP ont dû leur envoyer des convocations par voie d’huissiers à ce sujet. Et si on y regardait  de très près, ces députés seraient assurément responsables quelque part de certains faits qui ont fragilisé le parti UNDP,  et ont suscité sans aucun doute un petit découragement du Président Fondateur de ce parti,  AMINE Michel, car, avec des personnes dotées de telles mentalités, aucun parti politique, aussi puissant soit-il, ne pourrait correctement prendre son envol, puisque ayant  dans l'aile un tel plomb.

Et pourtant l’UNDP, il faut le reconnaître, est un parti porteur d’espoir,  statutairement bien constitué, et avec un projet de société articulé sur du concret: La Révolution Verte. 

De peu que ces députés auraient été responsables, et se seraient organisés autour des idéaux de ce parti qui a toujours le vent en poupe, assurément  lors des prochaines élections, un miracle se serait produit, et pourquoi pas ?

Populations centrafricaines, soyez vigilants pour l’avenir…les législatives 2021.

A l’endroit des populations centrafricaines qui devront choisir dans un avenir très proche, de nouveaux représentants à l’assemblée nationale, que leur choix se porte sur des personnes de bonne moralité, instruites (puisqu’elles devront proposer des textes de loi et participer aux débats); des personnes à l’écoute des populations, et en qui des qualités exceptionnelles de courages habitent pour prendre des décisions dans l'intérêt du peuple.

N’élisons plus des  abrutis et autres opportunistes qui n'ont rien d'égale avec l'avenir d'une nation. 

Peuple Centrafricain, vigilance!!!!

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Par Adèle OSSAMBIA.

RCA-ÉLECTIONS : VOTER POUR UN AVENIR MOINS BON QUE LE PASSÉ ET PIRE QUE LE PRÉSENT ?

Que n’y a-t-on donc pensé plus tôt ? Qui veut moissonner où il n'a pas semé, et amasser où il n'a pas vanné, n’est qu’un usurpateur, un voleur, un fraudeur. Quand sonne l’heure des élections, arrive aussi le moment de rendre compte pour quiconque estime avoir semé et veut moissonner, croit avoir vanné et tient à amasser.

Guy José Kossa / Elève certifié du Village Gi Ti Li Ti Mö, transféré au Village Kwa-kin-mbi

Tenez donc ! Ne vous ai- je prévenu suffisamment à temps que« l’on ne nourrit pas la poule à la veille du marché » ? Soit.

En RCA, Faustin Archange Touadera est candidat à sa propre succession. Ceci n’est pas une information. Car cela ne faisait l’ombre d’aucun doute. Et pour cause. Avec une aveuglante avidité, le Président des pauvres, on le sait, a très tôt pris goût au pouvoir des riches. Pire, ce Président a délaissé son règne et son autorité à ses chers complices les bandits qui ne cessent de piller le pays. Depuis, son rôle et sa mission de Chef d’État, il les a consacrés, à masquer à coup de rustine ses pires échecs, uniquement dans le but de renouveler son bail et conserver ses avantages et privilèges à la tête de cette République qui s’effrite de jour en jour.

Ici comme ailleurs, un Chef d’État sortant qui aspire à un nouveau mandat dès lors que la constitution l’y autorise, peut toujours faire valoir son droit. Mais cependant, avant de se lancer dans de nouvelles promesses de campagne, il ne devrait pas oublier qu’il lui faut défendre son bilan précédent, et surtout parler des réalisations de son quinquennat finissant – en ce qui concerne particulièrement Touadera.

Du coup, dans les conditions objectives et les circonstances normales, une réélection présidentielle n’est rien moins que l’expression suprême d’un ultime satisfecit que les populations entendent décerner pour SERVICE RENDU au sortant qu’il souhaite voir poursuivre son œuvre, et pour ainsi dire, achever en toute sérénité sa mission.

Aussi, voici pour nous les seules questions qui méritent d’être posées et que nous nous permettons de poser ici :

quel Service Rendu à la Nation, les Centrafricains devraient-ils reconnaître à leur Chef d’État sortant, et pour lequel Faustin Archange Touadera, mériterait que le peuple lui renouvelle sa confiance, si tant est que son présent mandat soit l’expression de la volonté et des suffrages réels exprimés en 2016 ?

Touadera avait-il vraiment un programme politique à mettre en place en 2016 et si oui lequel ? Dans tous les cas, il convient d’en douter.

Touadera a-t-il seulement respecté sa profession de foi et ses engagements pris vis-à-vis du peuple centrafricain avant et après son élection de 2016 ? À vous d’en juger.

Cela dit, on peut dès à présent passer rapidement en revue le bilan des échecs du régime Touadera, en se basant uniquement sur quelques grandes questions qui demeurent les préoccupations majeures et constituent en revanche les principales revendications du peuple centrafricain.

Sécurité et paix: Sous Touadera , l’état a définitivement perdu de son prestige et de son autorité. Et si la paix et la sécurité impliquent de conclure un pacte perdant avec le diable contre son propre peuple, Touadera aura vraiment réussi à vendre son âme en cédant 80% du territoire national - et tout ce que cela suppose -, pour tenter de préserver égoïstement son pouvoir ;

institutionnalisation de la corruption: ce qui se passe au sein de l’hémicycle de l’Assemblée Nationale inquiète les Centrafricains. Et quand c’est le gouvernement d’un pays qui prend la tête de cette campagne générale« pro-corruption »afin de s’attirer le moindre vote des députés sur n’importe quelle sujet à débattre, il y’a là sans doute, une furonculose aiguë à surveiller et au besoin à crever. S’agissant de la corruption et au cœur même du régime et de l’État, l’on se demande s’il faut encore en parler. Touadera lui-même a fini par l’avouer et avouer son impuissance.

Pêle –mêle l’on peut alors citer :

- L’impunité

- La pauvreté et la misère

- L’éducation

S’y ajoutent les problèmes d’eau courante et d’électricité pour lesquelles rien n’a été fait.

À l’heure du bilan, l’on ne peut être plus pessimiste. Et aucun discours si construit soit-il, ne peut réussir à dissimuler et à tapisser les échecs patents de Touadera et son régime.

N’en déplaise au Conseiller Spécial Fidèle Gouandjika, ci-devant Professeur Perroquet alias Docteur Désespéré ! il peut toujours courir et s’époumoner. Mais qu’il se ravise. Les Centrafricains qu’il croit ainsi duper au travers de ses fameux « cours », ont en effet tout compris depuis le début, de sa fameuse doctrine de L’ÉLOGE DE LA BÊTISE ET DE L’ECHEC qui vise à célébrer le triomphe de l’avidité et de l’opportunisme.

Et si je devais faire court en guise de réponse au "Courtisan de Boy Rabé", je me fendrais simplement d’une célèbre citation de Blaise Pascal adaptée au contexte centrafricain :

«L'homme n'est ni ange ni bête, et le malheur veut que qui veut faire l'ARCHANGE fait des bêtises. »

En définitive, voter Touadera, c'est voter pour un avenir moins bon que le passé et pire que le présent.

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Par GJK- Guy José KOSSA

Les Plumes de la RCA



lundi 13 juillet 2020

ANALYSE POLITIQUE : ENJEUX ÉLECTORAUX 2020/2021.

RETOUR ET EXAMEN DU PROFIL D’UN POTENTIEL CANDIDAT, BÂTISSEUR PROVIDENTIEL : AMINE MICHEL, PRÉSIDENT  DU PARTI UNDP ET SA RÉVOLUTION VERTE !

Michel AMINE 

Forte de ses 623.000 Km2 avec une population estimée à 5 millions d’habitants en 2018, pour une croissance démographique de l’ordre de 2,5% par an, la République Centrafricaine, pays enclavé du globe terrestre, un des plus pauvres de la planète situé en Afrique centrale, va devoir élire en cette fin d’année 2020 (début 2021), un nouveau Président qui devra conduire sa destinée pour les cinq(05) prochaines années.

La Centrafrique, en plus des décennies de crises militaro-politiques qui avaient considérablement anéantis les prémices de son développement, a connue lors des derniers conflits de 2012-2013, une généralisation de l’insécurité dans le pays, détruisant ainsi le tissu productif, et démantelant totalement  l’appareil administratif. Depuis lors, la pauvreté y bas son plein et touche plus de la moitié de la population avec pour corollaires l’insécurité alimentaire et un déficit de services sociaux de base. 

En dehors de l'aide internationale dont le pays dépend majoritairement, l’économie centrafricaine avec une fiscalité très faible, repose encore sur le secteur agricole primaire à faibles plus-values et, à intensité de main-d’œuvre peu qualifiée et essentiellement rurale. 

Avec un indice minier important (470 minéraux repartis sur l'ensemble du territoire  centrafricain), l'exploitation minière très mal organisée ne contribue pas vraiment à l'accroissement du budget de l'Etat. 

En somme, la Centrafrique est un pays au sous sol riche, mais qui va très mal. Le pays occupe quasiment la dernière place au rang des autres pays à développements comparables.

Fort donc de ce constat très amer, l’homme d’affaire Centrafricain AMINE Michel, dans l’unique  souci de vouloir transformer ce pays meurtri et pour lequel il a le cœur rempli d’amour,  va décider de se présenter aux élections présidentielles  de 2015 avec son parti, l’Union Nationale pour la Démocratie et le Progrès (UNDP), créer en 2014, mais surtout avec un projet de société inédit, essentiellement basé sur la révolution verte, ainsi que les moyens financiers conséquents qui vont avec. 


OUI, LA RÉVOLUTION VERTE, UN CONCEPT QUI A FAIT SES PREUVES…

La Révolution verte pour une auto-suffisance alimentaire

La Révolution Verte (Green Revolution en anglais), en effet se définit comme une politique d’amélioration de l’agriculture fondée sur l’intensification (utilisation des engrais minéraux, des produits phytosanitaires, de la mécanisation, et de l’irrigation) et l’utilisation de variétés à hauts rendements issues de sélection et amélioration variétales. La Révolution Verte, de son histoire a eu comme conséquence un accroissement spectaculaire de la productivité agricole, permettant ainsi d’éviter des famines. Le Mexique fut le premier pays à s’engager dans cette voie en 1944, s’assurant ainsi son autosuffisance alimentaire et devenant exportateur de céréales dans le monde. La Révolution Verte a connu ses plus grands succès en Inde et au Pakistan où elle a permis de sauver un milliard de personnes de la faim, et de mettre le pays sur la voie du développement.

S'appuyant donc sur les succès de la Révolution Verte enregistrés dans ces pays cité, et vue l’immense potentialité naturelle que regorge la République Centrafrique, mais surtout les conditions propices et favorables au secteur agricole (notamment 15 000 000 d’hectares de terres arables, réseau hydrographique permanent, climat favorable),  AMINE Michel a voulu relever le défi de nourrir tous les Centrafricains par l'atteinte de l'autosuffisance alimentaire, ceci   tout en préservant les ressources naturelles du pays, et en insérant l’économie centrafricaine de façon réussie dans l’économie mondiale.

Le milliardaire centrafricain n’avait donc pour véritable ambition que de bâtir une économie diversifiée, durable et harmonieusement, répartie sur le territoire national centrafricain en plaçant l’agriculture au cœur des défis  et des enjeux majeurs du troisième millénaire, en réalisant ainsi la Révolution Verte en Centrafrique. Ce qui par la même occasion devrait considérablement réduire la pauvreté, et ramener la sécurité dans le pays.


MAIS QUI ÉTAIT MICHEL AMINE, ET QU’EST-CE QUI N’A PAS MARCHÉ  ET POURQUOI ?

Michel AMINE 

Fils d’un pasteur de l’Église Baptiste Mid-Mission, Michel AMINE est né le 22 avril 1970 à Sibut (préfecture de Kémo). L'homme est légalement marié, et  père de trois (03) enfants.

Sa particularité à lui et contrairement aux autres candidats à l’époque, c’est qu’il n’était ni fils d’ancien Président de la République, ni ancien ministre, et encore moins ancien parlementaire ou ancien maire. Il n’était pas du conglomérat  de ceux qui se sont partagés le pouvoir depuis plus de cinquante ans au mépris du peuple. Amine est un homme neuf, et qui  a bâtit sa fortune hors de la Centrafrique, dans des entreprises étrangères dont il est actionnaire majoritaire. Et c’est d’ailleurs sa puissance financière qui va lui valoir tous ses déboires politiques en Centrafrique, jusqu’au complot fomenté contre lui par le régime de transition à l’époque sous Cathérine SAMBA PANZA, afin de l’éliminer injustement de la course présidentielle par un rejet de sa candidature par la cour constitutionnelle le 08 Déc. 2015

Lire aussi  https://corbeaunews-centrafrique.com/bangui-michel-amine-en-liberte-provisoire/

 

MALGRÉ UN REJET INJUSTE DE CANDIDATURE,  L’UNDP VA REMPORTER LES LÉGISLATIVES...


Malgré que victime de cette machination de haut niveau, et dont le seul but était d'éliminer  sa candidature aux élections présidentielles dont il partait gagnant, le Président de l’UNDP n’a pas déchanté, mais bien au contraire, il va se battre aux législatives avec son parti, et ravir la vedette aux anciens partis en remportant haut les mains au premier tour du scrutin  les 2/3 des  sièges à la députation.

Impressionnant !

Mais ne pouvant encore laisser passer cette autre victoire d'AMINE, les vieux démons de la politique politicienne centrafricaine vont toujours à travers la Cour Constitutionnelle présidée par ZACHARIE NDOUBA, faire annuler ces élections législatives, prétextant de nombreuses irrégularités, ce qui va fragiliser l’élan de l’UNDP.   

Toutefois, lors du  nouveau scrutin législatif organisé, le parti de Michel AMINE va néanmoins  rester en tête du peloton avec 14 députés élus, constituant ainsi la première force d’opposition démocratique dans le pays, et devrait par principe  avoir la primature. Mais là encore hélas!

Aujourd’hui mais tardivement, plusieurs langues se délient pour reconnaître ce complot à double tour dont a été victime l’homme de la Révolution verte et son parti l’UNDP.

 

 ELECTION DE 2021 ET L’AVENIR DU CENTRAFRIQUE….

Photo ANE - 2015.

Le moins que l’on puisse dire aujourd’hui au sujet de la Centrafrique c’est que le pays va mal !

Tous les régimes qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis les indépendances ont tous échoué, montrant leurs limites, et ceci d'autant plus que ce sont toujours les mêmes qui allaient et revenaient. Les populations ont ainsi tiré les conséquences de leurs nombreux échecs.

Et même pour nombre de diplomates et autres observateurs de la vie politique centrafricaine, il faut à ce pays un nouveau souffle, du sang neuf et non du réchauffé. Or, la majorité des candidats aux prochaines élections ne sont que les mêmes, ceux-là qui ont déjà montré leurs limites, et qui n’ont vraiment plus rien à réinventer, si ce n’est de revenir avec pour intention de se faire les poches en mettant le pays à sac, au détriment du peuple.

Les questions qu’on pourrait bien se poser sont celles de savoir s’il n’y a pas un homme neuf sur qui les centrafricains pourraient reposer leur espoir pour les prochaines élections?

Pourquoi Michel AMINE ne reviendrait-il pas,  et pourtant il aurait bien le vent en poupe ?

Une chose est certaine, les Centrafricains réclament un bâtisseur providentiel. Mais pour l’heure, parmi les candidats déclarés, IL Y EN A PAS !

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Par Adèle OSSAMBIA

Journaliste à Vox - Populi 236

dimanche 12 juillet 2020

RÉVÉLATION: LE GROUPE EBOMAF BIENTOT A BANGUI POUR GAGNER DES MARCHÉS DANS LE DOMAINE BTP.

Le groupe d’aviation privée Ebomaf, propriété de l’homme d’affaires burkinabè Mohamadou Bonkoungou, est utilisé par de nombreux Présidents africains. Qu’il s’agisse récemment du président centrafricain Touadera, mais aussi de Félix TshisekediPatrice TalonMahamadou Issoufou ou encore Alassane Ouattara.

Arrivée du Président TOUADERA a Ouagadougou.

Le 10 Juin dernier, un jet privé Dassault Falcon 900EX immatriculé F-HREG est venu chercher le Président Touadéra pour un court déplacement à Ouagadougou. Alors que la Présidence du Faso communiquait sur le caractère strictement privé de cette visite, la présidence centrafricaine évoquait une « visite de travail. » Pourquoi alors avoir voyagé grâce à une discrète compagnie de jets privés?

Un club très privé...

Logé à l’hôtel Laico Ouaga 2000 où le Président Roch Kaboré l’a accueilli, Faustin-Archange Touadéra était accompagné par son Directeur de cabinet Obed Namsio. Au moment où les frontières sont censées être closes pour cause de covid-19, beaucoup d’observateurs se sont interrogés sur les motifs de cette visite…

Le jet privé Dassault Falcon 900 qui est allé de Centrafrique au Burkina appartient à l’homme d’affaires burkinabè Mohamadou Bonkoungou. Le PDG du groupe EBOMAF possède ainsi une flotte de six aéronefs (dont un Airbus A318, un Falcon 7X et ce Falcon 900), affrétés notamment pour ses clients, des hommes d’affaires et des chefs d’Etat lui permettant de soigner son réseau et de discuter affaires lors des trajets. Ce jet privé a ainsi été auparavant emprunté par les Présidents Félix Tshisekedi, Patrice Talon, Mahamadou Issoufou ou encore Alassane Ouattara etc.

Flotte d'Avions EBOMAF à Ouagadougou.

Bonkoungou qui avait déjà été reçu à Bangui par le Président Touadéra, en présence du Ministre des Finances Dondra en Août 2016 était déjà en contact (au temps où Bozizé occupait le Palais de la Renaissance) avec Sylvain Ndoutingaï, le mentor de Obed Namsio, qui est l’actuel Directeur de Cabinet de Touadéra. Lequel est d’ailleurs à Ouagadougou depuis le début de l’année.

Blaise Campaoré, l’ex « parrain ».

EBOMAF est au départ un prête-nom de l’ancien Président Blaise Compaoré et ses alliés au Burkina Faso et dans la sous-région. Quand EBOMAF est créée, Roch Kaboré est alors Ministre des Transports et de la Communication et Blaise Compaoré occupe le palais de Kosyam depuis deux années.

Mohamadou Bonkoungou est présenté à Blaise Compaoré par la belle-mère de François Compaoré, Alizéta Ouédraogo et par le général Diendéré (responsable des services de renseignements et chef d’état-major particulier du Président).

Mr Mohamadou Bonkoungou / PDG du Groupe EBOMAF

Compaoré et Diendéré vont alors œuvrer pour introduire EBOMAF auprès des chefs d’Etats de la sous-région (notamment le Bénin, le Togo, la Côté d’Ivoire, le Mali) afin d’y obtenir des marchés essentiellement dans les secteurs du BTP et des mines  (aménagement des sites miniers et location de matériel). Le tout, semble-t-il, moyennant de très importantes rétro-commissions octroyées aux entourages sur des comptes à l’étranger.

C’est ainsi, nous révèlent nos sources, que Blaise Compaoré, l’ancien président burkinabé, et Roch Kaboré, l’actuel chef d’état, conservent aujourd’hui à travers EBOMAF des intérêts communs.

Petit business entre amis.

Le but de cette visite de Touadéra à Ouagadougou le 10 Juin dernier n’est pas en effet d’améliorer les relations bilatérales entre le Burkina Faso et la République Centrafricaine ainsi que l’a affirmé la Présidence de RCA mais plutôt d’octroyer des marchés à EBOMAF dans le BTP et la location de jets privés.

Audience accordée par le Président Centrafricain au PDG  du Groupe EBOMAF à Bangui.

Mohamadou Bonkoungou, le patron de cette société florissante de jets privés, apprécie les luxueuses propriétés dans les pays de ses clients et amis chefs d’Etats a d’ailleurs récemment acheté une maison à Bangui fraîchement achevée par le Ministre des Finances Dondra pour 1 milliard de FCFA.

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Par Adèle OSSAMBIA

D'un Article de mondeafrique.com


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